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Petit
souvenir d'un correspondant : "Le tram partait de la place de
la Br�che (en face du Tribunal) direction faubourg Lamy, en passant devant
la Medersa, el Kantara puis l'usine � gaz, continuait vers l'h�pital avec
arr�t, et direction faubourg Lamy sup�rieur. Arr�t d�but du boulevard
Chasseray en face de la grande maison Lentini (exploitant de la carri�re)."
Le faubourg Lamy aujourd'hui

Le faubourg Lamy vers 1940
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Le petit univers de mon enfance.

Voir ci-dessous pour la description des diff�rents rep�r�s par les lettres.
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X :
Notre maison du
3 rue du Sergent Marcel Gurriet
Le Sergent
Marcel Gurriet est mort le 20 juillet
1918 au Chemin des Dames durant la guerre 14-18 ; il �tait alors �g� de
20 ans.

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C'est
la seule photo de notre maison que j'ai retrouv� datant de notre
s�jour � Constantine.
Nous en occupions l'appartement du premier �tage, avec ce grand
balcon donnant sur la rue.
Avant nous dans le m�me appartement vivaient les Phillipot, que je n'ai pas connu, mais j'ai eu le plaisir de rencontrer leur fille en 2004.
Aujourd'hui cet appartement est occup� par Akila Allache qui nous a si gentiment re�u � deux reprises.
Au rez de chauss�e vivaient les Venton. |
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Mars
2001
J'ai eu la chance de correspondre avec des personnes qui
m'ont fait parvenir des photos de cette maison telle qu'elle existe
aujourd'hui (ci-dessous).
La rue du Sergent Marcel Gurriet est devenue la rue Mohammed Boumaghoura,
mais les choses et les lieux n'ont en fait pas beaucoup chang�s.
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Depuis j'ai eu le bonheur de retourner � Constantine et bien s�r au faubourg Lamy :
Et de recevoir d'autres photos de ma maison comme celle ci-dessous que je j'aime beaucoup.

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A : L'�cole Normale de Gar�ons.
B : L'�cole annexe de l'�cole Normale de Gar�ons.
C : L'�cole Bianco.
D : La placette qui en fait marque la limite entre le faubourg Lamy inf�rieur et le sup�rieur.
E : La maison des Haddad, dont le fils �tait l'�crivain Malek Haddad.
F : La maison de mon ami Hamid Zitouni (d�c�d� en 2004, peu de temps avant mon premier s�jour � Constantine).
G : La maison des Gohin. Je ne les ai pas connu car ils sont partis avant notre arriv�e, mais j'ai eu le plaisir de les rencontrer dans le cadre de notre association.
H : La maison des Estoublon. Leur fille Claude �tait une des mes copines. j'ai eu le plaisir de passer un moment en sa compagnie lors d'un s�jour � Paris.
I : La maison de mon copain Nano (Jean-Bernard Winder) revu chez lui pr�s de N�mes. Dans cette m�me maison vivaient �galement ses cousins les Guidoni (j'ai eu l'occasion de correspondre avec l'un d'eux).
J : la maison de ma grande copine Marie-Th�r�se Debab�che (d�c�d�e depuis plusieurs ann�es) dont le fils a pris contact avec moi.
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Le salut d'un natif de CONSTANTINE,
C'est en parcourant l'histoire de Constantine, que j'ai d�couvert ton site,
et particuli�rement le Faubourg Lamy sup�rieur o� j'ai pass� toute mon enfance
jusqu'� mon d�part en 1960.
Je suis n� en 1945, chez mes grands parents au 5 Chemin des Dames, et avec mes parents
depuis ma naissance, nous habitions au 11, rue Pierre Curie, la rue perpendiculaire � la rue Marcel Gurriet, o� tu
habitais.
Quelle �motion en voyant les photos du quartier, l'�cole maternelle Bianco et l'�cole Annexe de gar�ons, les 2 �coles o� j'ai us� mes fonds de culottes.
La maison o� tu habitais au 1er �tage, �tait occup�e avant toi, par la famille Phillippot, les grands parents, originaires de Perpignan, je crois, et leur petite fille, Gis�le, dont je me souviens tr�s bien. Nous allions � pied, ensemble au cat�chisme, � l'�glise Jeanne d'Arc, � El Kantara.
Dans ton journal, tu dis d'ailleurs que tu l'as retrouv�e en 2004. Je serais heureux d'avoir son adresse.
Au rez de chauss�e, habitait la famille VENTON, le p�re, la fille Dany, et son fr�re Jean-Marie (Nano).
Mr Venton �tait le p�re de Mme LIROLA; M.et Mme Lirola, habitait dans la m�me maison que moi, l'appartement au rez-de chauss�e, � c�t� de nous. Les 4 gar�ons, Jacky, Jos�, Andr� et Pierre, nous avons grandi ensemble, ce sont les amis d'enfance, ils sont � Toulouse.
La maison � c�t� de chez moi, habitaient les familles LORETTE, leurs fils, Jean-Pierre, Emile, �taient �galement mes amis d'enfance, la famille LAMARQUE, leur fils Jojo (Georges) avec qui je jouais aussi, tu as d� les conna�tre.
A c�t� de leur maison il y avait une rue, en face habitait la famille AGNESE leur fils, Jean-Pierre de ton �ge, je crois.
J'ai bien connu aussi la famille DEBABECHE, leur fille Marie-Th�r�se, dont tu dis qu'elle est dcd, ses fr�res Alain, Yves mon copain et deux autres fr�res dont je ne me rappelles plus leur pr�nom.
Ils habitaient la maison � l'angle de la rue Pierre Curie et Marcel Gurriet, les propri�taires,la famille VALCANERAS et leur fille habitaient le rez de chauss�e et Debab�che au 1er.
La famille GUIDONI, dont le fils Jean Marc, je crois, ( ma m�moire est un peu d�faillante) �tait un bon copain.
Un peu plus haut dans ta rue, face � l'entr�e de l'�cole Annexe, il y avait, la villa du docteur LEBAIL, en face de ta maison dans la rue qui monte et dont je ne ma rappelles plus le nom, il y avait la maison dela famille MASSALI, qui tenait un magasin de journaux, au passage � niveau, � El Kantara.
Quelle �motion, j'ai ressenti en revoyant tous ces lieux, la place Bianco, o� je jouais, les esses qui partaient de la place, mon �cole de gar�ons, sa cour qui donnait derri�re ta maison, que de parties de billes j'au pu faire sur le sol de cette cour !
Je vois que ta maison n'a pas chang�, tu dis qu'au dessus du quartier en allant vers les lacs du djebel Ouach, ( l� aussi que de souvenirs avec la patronage, et les promenades en famille ), tout est construit.
Dis moi, en face de chez moi il y avait la for�t de pins, et le camp militaire, le camp Fray, on rejoignait le plateau du Mansourah, o� il y avait les casernes, est-ce que la for�t existe toujours? en contrebas il y avait la ferme TENOUDJI,
derri�re chez moi il y avait la carri�re LENTINI et la maison Lentini, je prenais le tram devant l'�cole maternelle pour me rendre au coll�ge de gar�ons, au Coudiat � St Jean.
Que d'�motion encore de revoir son pass�, son quartier, de retrouver des lieux communs, j'aurais jamais pens� qu'un jour un enfant de mon quartier, (je ne me rappelles pas de toi et ta famille) revienne sur ces lieux.
Merci encore, je suis content de savoir combien l'accueil des Constantinois et Constantinoises que tu as rencontr�s a �t� chaleureux.
Depuis 48 ans que j'ai quitt� ma ville, je ne peux m'arracher � son souvenir, et je pense sans arr�t que j'y reviendrai, l� o� sont mes racines, avant de mourir.
Serge Tognazzoni : [email protected]
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Pour en savoir plus sur tous ces copains d'enfance, allez � la page "Je recherche".
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