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Mon deuxi�me retour � Constantine en mai 2006

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Vendredi 19 mai 2006

La journ�e s'annonce plus calme, en principe.

Au marché de St Jean9h15, Hichem nous attend � la r�ception�: direction St Jean. Nous d�ambulons le long du boulevard Victor Hugo, puis nous rejoignons le march� couvert de St Jean. Plus petit que celui de la Br�che mais tout aussi anim� et regorgeant �galement de magnifiques marchandises. Donc quelques achats de fruits et, bien s�r, quelques photos que les vendeurs sollicitent � la vue de nos appareils photos. Je re�ois un coup de fil de Djamel � qui l'on donne rendez-vous vers la place Lamorici�re. Nous le retrouvons et il nous annonce qu'� l'h�tel nous attend un petit cadeau de la part des artisans dinandiers du polygone, o� lui-m�me travaille. Il nous reste un peu de temps, et nous continuons jusqu'au pont de Sidi Rached pour faire quelques nouvelles photos. Retour vers l'h�tel. A la r�ception nous trouvons donc un sac d�pos� par Djamel et qui contient une bonne dizaine de pi�ces de cuivre offerte par les dinandiers. De plus il y a un autre paquet avec des makrouds, de l'eau de rose et de fleur d'oranger offerts par Rached, un ami connu sur Internet et rencontr� mardi � notre petite r�union.

Quartier d'El KantaraEntre temps Lokmane nous a appel�, et nous a invit� � d�jeuner. D�part vers chez lui o� nous attendent k�mia et poulet. Nous d�jeunons en compagnie d'une des filles de Lokmane. Hichem vient nous chercher vers 14h30. En effet cet apr�s-midi nous avons rendez-vous au faubourg Lamy dans la maison o� j'ai v�cu enfant pendant six ans. Nous prenons donc de nouveau deux taxis. Direction El Kantara. J'ai demand� � Hichem de passer par des endroits que j'ai envie de revoir sur la route du faubourg Lamy. Certains lieux sont rest�s tels que dans ma m�moire, d'autres ont trop chang�s pour que je les reconnaisse. Sur le chemin nous faisons un arr�t au-dessus d'El Kantara, d'o� le point de vue sur la ville est superbe. Arriv�e � proximit� du faubourg Lamy, nouvel arr�t plein d'�motion car c'est l� que nous venions certains apr�s-midi, passer quelques moments � l'ombre des arbres plant�s sur la colline qui domine le faubourg de mon enfance. Nous finissons la route � pied.

Le 3 rue Marcel GurrietNous arrivons enfin devant le 3 rue Marcel Gurriet que je retrouve avec plaisir apr�s ma premi�re visite il y a deux ans. Akila l'actuelle occupante des lieux nous accueille. Je demande � visiter le jardin que je n'avais pas vu la derni�re fois. Bien s�r les choses ont un peu chang�es mais l'ambiance un peu for�t vierge est toujours la m�me. Je m'approche du muret qui s�pare le jardin de celui de mon ami Hamid. Le grillage a disparu au profit de quelques parpaings mais ce que je cherche est bien l� comme je l'avais gard� dans mon souvenir. Sur le sommet du muret de s�paration, au d�part en b�ton irr�gulier, il y a un petit ruban de ciment bien lisse qui court sur une partie de la longueur du muret. Cette partie de ciment liss� �tait tout simplement une route pour faire rouler nos petites voitures. Je ne sais plus quel voisin avait agencer cet am�nagement, mais il est rest� intact dans mon souvenir et j'�tais certain de le retrouver. Il ne reste plus qu'� monter � l'appartement. Je visite de nouveau toute la maison et surtout je montre � Ghislaine ces lieux dont je lui ai tant parl�. Les petits g�teaux, le th� et le caf� sont au rendez-vous avec les souvenirs. Le temps passe malheureusement trop vite, et il est l'heure de repartir en se promettant de se revoir bient�t. Au moment du d�part Akila arrive avec un sac contenant des cadeaux pour nous. L� l'�motion est trop forte, je craque�! Merci Akila et merci � tous les Constantinois pour cet accueil merveilleux et ces cadeaux que vous nous faites apr�s nous avoir ouvert vos portes et vos cours. Mes larmes d'�motion sont pour vous tous.

Il faut partir. Nous d�cidons de faire un bout du chemin � pied. Nous descendons vers l'�cole Bianco o� j'ai fait mes classes de maternelle. La porte est entrouverte. Nous la poussons et l� encore des images que je pensais oubli�es reviennent � ma m�moire. Le gardien nous autorise � prendre quelques photos et nous ouvre la porte d'une salle de classe. La boucherie de mon enfanceNous reprenons notre chemin vers la placette Bianco (aujourd'hui pas de match de foot�!) puis nous descendons vers El Kantara. Le long du chemin je cherche un autre souvenir de mon enfance�: la boucherie o� maman allait acheter la viande. Je pensais quelle �tait dans cette rue, mais je ne la vois pas. Et puis beaucoup plus loin que je ne le croyais je d�couvre une boucherie. Je suis certain que c'est l�. C'est ferm� (c'est vendredi) mais le propri�taire est sur le pas de la porte. Je lui explique que je venais l� enfant. Il m'invite � rentrer. � part une vitrine r�frig�r�e rien n'a chang�. D'un c�t� les crochets auxquels, dans mon souvenir, �taient pendus les demi moutons, de l'autre la chambre froide � porte de bois avec ses poign�es chrom�es.

Joie des enfants ...et de Lokmane !Nous finissons notre descente vers El Kantara, mais j'ai encore en t�te un autre lieu que j'aimerais revoir, c'est l'�glise Ste Jeanne d'Arc qui �tait notre paroisse. J'ai eu plusieurs t�moignages m'indiquant qu'elle avait �tait d�truite, mais j'ai envie de revoir les lieux. Nous arrivons donc aux escaliers qui longeaient cette �glise. Effectivement l'�glise a disparue et � sa place il y a une �cole. Je rencontre un monsieur, ancien du quartier et qui a connu l'�glise. Il nous parle du quartier tel qu'il �tait avant l'ind�pendance, et comme beaucoup avec un peu de nostalgie. Il fait encore tr�s chaud et tr�s naturellement on nous offre une bouteille d'eau fra�che. Pendant ce temps un groupe d'enfants s'est approch� de Lokmane et Jean-Claude. Lokmane retrouve ses r�flexes d'enseignant et nous nous retrouvons avec une dizaine de gamins chantant joyeusement ��A la claire fontaine���!

Il ne nous reste plus qu'� descendre jusqu'� El Kantara pour y trouver deux taxis afin de nous rendre chez Sarhouda qui nous attend pour le d�ner. Nous la retrouvons avec plaisir. Elle nous a pr�par�, avec la complicit� d'une voisine, une d�licieuse chorba et des plats de l�gumes. C'est amusant de constater que nous avons � peu pr�s les m�mes sujets de conversation qu'il y a deux ans dans ce m�me appartement�!

La mosquée Emir Abdelkader de nuitMais il est 22h30 et il est l'heure de partir. Malheureusement dans le quartier du 20 ao�t � cette heure l� les taxis sont rares. Nous d�cidons donc de gagner � pied la route principale. Mais l� encore les taxis se font d�sirer. Nous arrivons jusqu'� la mosqu�e Emir Abdelkader avant de trouver une voiture. Cela nous permet d'admirer la mosqu�e de nuit. Lokmane est crev� et le premier taxi qui se pr�sente est le bienvenu. Un second ne tarde pas et nous partons vers l'h�tel. Malgr� sa fatigue �vidente, lokmane tient � nous accompagner jusqu'� la porte de l'h�tel. Nous lui faisons nos adieux, ainsi qu'� Hichem qui a �t� pour nous beaucoup plus qu'un policier charg� de nous accompagner.

Demain c'est le d�part, et il faut partir de bonne heure, en principe vers 7h15 d�part de l'h�tel. Nous montons finir de boucler les valises et en route pour la derni�re nuit sur le Rocher.

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Suite du r�cit

Les images de cette derni�re journ�e

Au march� de St Jean

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Place Lamorici�re

Les arcades de la rue Rol

L'h�tel Cirta


Le coudiat vu de la place Lamorici�re

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Quelques sc�nes autour de Sidi Rached et de l'entr�e de la Souika

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La descente vers la place Bianco

Le quartier de mon enfance

Dans le jardin de notre ex maison

Comment r�sister � l'accueil d'Akila ?

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