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Le chemin des touristes

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Une p�tition circule pour demander la r�habilitation du "Chemin des Tourites".
Vous pouvez la signer � la page : http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2012N21888

Voici �galement comment certains imaginent ce nouveau chemin :



Une des curiosit�s de la ville de Constantine est bien le "chemin des touristes". Cet am�nagement permettait de suivre le fond des gorges du Rhumel sur toute leur longueur.
Le "chemin des touristes", inaugur� en 1895, est l'oeuvre de l'ing�nieur-constructeur Fr�d�ric REMES. Long de plus de deux kilom�tres et demi, ce sentier est accroch� aux parois du ravin, passant d'une rive � l'autre.
C'est donc autant la prouesse technique que l'int�r�t touristique qui retiennent l'attention.

Je vous propose tout d'abord le plan des gorges comprenant les principales curiosit�s jalonnant le "chemin des touristes", puis une d�couverte de cet itin�raire r�alis� � partir de plusieurs documents d�crivant cet ouvrage.

Le chemin des touristes en cartes postales

D'apr�s un plan d'Alphonse Marion

En suivant le "chemin des touristes"

En partant du sud (porte de Sidi Rached) l'acc�s se fait par une s�rie d'escaliers et de plans inclin�s. On d�couvre, rive droite, � une centaine de m�tres en amont du pont du Diable le ��rocher des Martyrs��. Sur la rive gauche l'on aper�oit, dress� sur son �peron rocheux, la mosqu�e de Sidi Rached.
Le chemin passe sous le pont Sidi rached, puis suit alors la rive droite du Rhumel en serpentant dans les anfractuosit�s du rocher � une hauteur moyenne de 30 � 50 m�tres au-dessus de l'eau.
La descente du Chemin des Touristes
Le barrage
Un peu en aval, un petit barrage d�vie les eaux vers un canal souterrain, situ� rive gauche, et qui traverse tout le rocher pour aller alimenter la chute artificielle de 128 m�tres du moulin Lavie.
Avant d'atteindre la passerelle Perr�gaux l'on d�couvre deux grosses piles d'�poque romaine. Elles peuvent �tre les vestiges d'un pont (pont d'Antonin), mais plus vraisemblablement ceux d'un sanctuaire ou d'un moulin.
Pass�e la passerelle Perr�gaux se trouvent les bains de C�sar dominant le gouffre. Ils sont aliment�s par une cascade et des eaux thermales.
En continuant sur la rive droite on arrive au hammam de Salah Bey aliment� par des sources chaudes. Le Bey y descendait r�guli�rement en empruntant un escalier taill� dans la roche et dont on peut encore voir les traces en dessous de la medersa.
En face sur la rive gauche restent les ruines d'un aqueduc romain.
Les bains de César
Restes du pont romain
Un peu avant le pont d'El Kantara, au niveau de la gare, subsistent sur chaque rive les piles d'un ancien pont romain.
Au niveau du pont d'El Kantara, il existe un autre acc�s � ce chemin.
Apr�s le pont d'El Kantara le chemin entre sous la vo�te creus�e par le Rhumel. Cette vo�te longue de 300 m�tres environ, est effondr�e en deux endroits.
Sous la vo�te deux passerelles m�taliques permettent de passer sur la rive gauche, et de revenir vers la rive droite mais beaucoup plus bas.
les passerelles sous la voûte
Les sources pétrifiantes
L'on d�couvre ensuite sous la vo�te des stalactites et des stalagmites, et le bassin d'une source p�trifiante.
Sous la vo�te suivante, de plus petites dimensions, se situe la grotte de l'ermite Ben Maklouf.

Le chemin passe sous un dernier arc naturel avant de d�boucher sous le pont de Sidi M'Cid.
Le parcours continue en suivant la rive droite jusqu'au pont des Chutes. Sur l'autre rive des citernes alimentent une seguia destin�e � l'irrigation des jardins de la vall�e.

L'arche naturelle en cartes postales

La sortie des gorges

Le chemin des touristes reste gravé dans la pierre
Aujourd'hui ce chemin (que l'on aper�oit ici dans le falaise entre Sidi M'Cid et le pont des Chutes), ab�m� par le temps et non entretenu, est devenu totalement impraticable. Il semble cependant qu'il y ait une certaine volont� de r�habilitation de cet ouvrage. Mais quand ?

L'Expression - 29 d�cembre 2022

600 Millions DA pour r�habiliter le �chemin des touristes� � Constantine

Une enveloppe de plus de 600 millions de DA a �t� mobilis�e pour la r�habilitation du chemin des touristes de Constantine, un monument phare du tourisme local, selon la direction de wilaya du Tourisme et de l'Artisanat. Consid�r� comme une des curiosit�s de la ville du Vieux Rocher, le chemin des touristes long de 2,5 km avec une largeur de 1,5 m�tre, a b�n�fici� d'une op�ration de r�habilitation qui a n�cessit� un investissement public de plus de 600 millions DA. La direction oeuvre � lever toutes les contraintes techniques, notamment, pour permettre le lancement dans les meilleurs d�lais, des travaux de restauration de cette promenade, un passage accroch� � la paroi des rochers, au-dessous du Rhumel. OEuvre de l'ing�nieur-constructeur Fr�d�ric R�mes, le chemin des touristes de Constantine avait �t� r�alis� entre 1843 et 1895. Ferm� en 1958, cons�cutivement � d'importantes crues qui avaient durablement affect� les bains romains d�nomm�s �Bains de C�sar�, un lieu tr�s appr�ci� � l'�poque par les visiteurs, ce site a litt�ralement �t� asphyxi� par des amas de d�chets et le d�versement des eaux us�es qui ont d�labr� ses espaces verts et ses jardins suspendus.


APS - 27 d�cembre 2022

Constantine: la r�habilitation du chemin des touristes se fera "par section"

CONSTANTINE - La r�habilitation du chemin des touristes de Constantine, un monument phare du tourisme local, sera effectu�e "par section", a indiqu� lundi � partir de cette wilaya, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Yacine Hamadi.

Sur site, le ministre qualifiant de "tr�s difficile" et "d�licat" ce circuit touristique, long de 2,5 km avec une largeur de 1,5 m�tre, a indiqu� que sa r�habilitation "sera lanc�e par �tape" pour permettre aux constantinois et aux touristes de commencer � appr�cier dans les meilleurs d�lais cette curiosit�, en attendant l'ach�vement de l'ensemble des sections.

Les travaux de r�habilitation seront lanc�s � partir des sections o� il n'y a pas de contraintes techniques, a soulign� le ministre, pr�cisant que le chemin des touristes, un passage accroch� � la paroi des rochers, au-dessous du Rhummel est fragment� en 13 sections ind�pendantes.

Les autorit�s locales ont proc�d� r�cemment � la r�siliation du contrat avec le bureau d'�tude SAPTA, qui �tait charg� de l'�laboration de l'�tude de r�habilitation pour non respect des engagements et l'ont remplac� par un autre bureau d'�tude qui s'att�le � achever l'�tude dans les meilleurs d�lais possibles (l'�tude affiche un taux d'avancement de 90%), a fait savoir le ministre.

Lanc�e dans le cadre des pr�paratifs de l'�v�nement Constantine capitale 2015 de la culture arabe, la r�habilitation du chemin des touristes a connu un "grand retard" pour entre autres des raisons techniques, a soulign� le ministre qui a r�it�r� l'engagement de l'Etat � mettre en valeur ce chemin des touristes, �uvre de l'ing�nieur-constructeur Fr�d�ric R�mes, construit entre 1843 et 1895.

Ferm� en 1958, cons�cutivement � d'importantes crues qui avaient durablement affect� les bains romains d�nomm�s "Bains de C�sar", un lieu tr�s appr�ci� � l'�poque par les visiteurs, ce site a �t� asphyxi� par des amas de d�chets et le d�versement des eaux us�es qui ont d�labr� ses espaces verts et ses jardins suspendus, a-t-on rappel�.


APS - 28 mars 2019

Vers la r�habilitation du chemin des touristes de Constantine

CONSTANTINE - L'�tude d'analyse de risque, derni�re phase de l'�tude globale, en cours depuis 4 ans, du projet de r�habilitation du chemin des touristes de Constantine, un passage accroch� � la paroi des rochers, au dessous du Rhumel, est "en phase de parach�vement", a indiqu� jeudi le directeur local du tourisme et de l'artisanat, Noureddine Bounafa�.

Cette �tude, consid�r�e comme "un outil d'aide � la d�cision pour le ma�tre d'ouvrage, permet l'�valuation des risques encourus par l'ouvrage notamment durant son exploitation et contribue � adopter les choix n�cessaires pour assurer sa p�rennit� en phases de chantier et en exploitation", a pr�cis� le m�me responsable.

Il a rappel� que l'�tude globale� de la r�habilitation du chemin des touristes, lanc�e depuis 4 ans, a �t� confi�e � un bureau d'�tude fran�ais sp�cialis� dans la restauration des monuments au relief complexe.

M. Bounafa� a ajout� qu'une fois l'�tude d'analyse de risque, l'ultime �tape pr�sent�e et valid�e par le comit� technique de la wilaya charg� de ce dossier, les travaux de r�habilitation du chemin des touristes seront lanc�s, attestant que ce chantier sera entam� "courant 2019".

Le projet de r�habilitation de ce monument de l'antique Cirta avait �t� retenu dans le cadre des grands am�nagements inscrits � l'actif de la ville de Constantine, au titre de l'�v�nement Constantine, capitale 2015 de la culture arabe, rappelle-t-on.

M. Bounafa� a indiqu� que "de nombreuses contraintes en rapport avec les r�seaux d'�vacuation et les rejets des eaux us�es affectant ce chemin surplombant l'Oued du Rhumel soulev�es ont �t� r�gl�es".


Al Huffington Post - 27 ao�t 2016

La r�habilitation du chemin des touristes � Constantine boostera le tourisme de la ville, selon les responsables

Annonc� plusieurs fois durant ces derni�res ann�es, la r�habilitation du chemin des touristes de Constantine semble �tre en bonne voie cette fois-ci.
Ferm� aux visiteurs depuis 1958 suite � des inondations, le "Chemin des touristes" des gorges du Rhumel � Constantine est un site fabuleux qui risque, par bonheur, d'�tre ressuscit� apr�s un demi-si�cle de d�gradations et d'oubli.
Les vieux Constantinois, surtout ceux qui ont eu la chance de l'emprunter un jour, d�sesp�rent de le voir inscrit parmi les grands am�nagements en cours dans la ville du vieux Rocher.
V�ritable "curiosit�", majestueusement adapt� au relief exceptionnel et unique de Constantine, ce chemin des touristes pourrait ind�niablement relancer le tourisme dans la ville des ponts, selon tous les sp�cialistes du secteur.
Misant sur sa contribution �conomique certaine pour la ville, rapporte l'Agence de presse alg�rienne (APS), les autorit�s locales s'emploient � mobiliser l'investissement n�cessaire pour la r�habilitation d'un site au potentiel av�r�.
Attraction extraordinaire de la ville des ponts, ce chemin permettait d'aborder la ville par le lit de l'oued Rhumel et passer d'une rive � l'autre, au fond du "Rimis", comme disent les Constantinois pour d�signer le pr�cipice qui enserre, en fer � cheval, la vieille ville sur 2,5 km.
Le mot "Rimis", raconte-t-on, encore, tient son origine, de la d�formation de "Fr�d�ric R�m�s", le nom de l'ing�nieur des Ponts et chauss�es fran�ais qui a l'con�u et r�alis�, entre 1843 et 1895.
Accroch� � la paroi de l'imposante muraille rocheuse de 30 � 50 m au-dessus du lit de l'oued, et jusqu'� plus de 100 m en-dessous du bord du pr�cipice. Large de 1,5 m � peine, il longe la rive droite du Rhumel, taill� sur la corniche ou port� en encorbellements.

Etudes en cours pour une meilleure finalisation du projet.
Le chemin des touristes, un site phare de l'antique Cirta a b�n�fici� d'une importante op�ration de r�habilitation confi�e en �tude et r�alisation � un groupement d'entreprises alg�ro-fran�ais qui s'att�le depuis plus de deux (02) ans, � ficeler techniquement et esth�tiquement les traits "myst�rieux" de ce site prestigieux.
La phase �tude de ce site qui relie le pont du Diable au pont des Chutes, est pratiquement finalis�e et sa concr�tisation requiert "une technicit� de pointe et un savoir faire av�r�", estiment les responsables locaux qui ont soulign� qu'il ne reste de la phase �tude que la r�solution de certains probl�mes techniques en rapport avec les r�seaux d'�vacuation pour pouvoir lancer les travaux de r�habilitation.
Dans ce contexte, il a �t� convenu de solutionner la contrainte des rejets des eaux us�es affectant ce chemin surplombant l'Oued du Rhumel pour permettre des interventions de r�habilitation "structur�es".
Les travaux de r�habilitation cibleront entre autres les passages d�fectueux tout le long de l'itin�raire, l'am�nagement du jardin qui agr�mente le parcours, la restauration de l'ancien pont situ� au-dessous du pont de Bab El Kantara, et la r�habilitation de l'ascenseur de Sidi M'cid, avec un projet de r�aliser un nouveau ascenseur.

Les responsables misent sur deux millions de visiteurs par an.
Une fois op�rationnel, le chemin des touristes, jusque l� ab�m�e par la patine du temps, favorisera la cr�ation d'une multitude d'investissements et d'activit�s commerciales qui seront en mesure de booster le march� de l'emploi et des affaires locales, affirment encore les autorit�s locales.
Avec une perspective d'accueil, apr�s sa r�habilitation, de pas moins de deux (02) millions de visiteurs par an, et pas moins de 1,5 milliard de dinars de recettes annuellement, les autorit�s locales de Constantine misent beaucoup sur le chemin des touristes pour contribuer �nergiquement au sort �conomique de cette ville mill�naire qui ambitionne � retrouver son aura attractif d'antan.


L'Est R�publicain - 11 octobre 2015

ASCENSEUR DE SIDI M'CID ET CHEMIN DES TOURISTES
60 milliards pour leurs r�novations

Apr�s plusieurs d�cennies de fermeture et de laisser-aller, deux projets inscrits dans le plan actuel co�ncidant avec Constantine capitale de la culture arabe, ont �t� inscrits pour une r�novation salutaire. Il s'agit de l'ascenseur de� Sidi M'Cid et du Chemin des touristes pour lesquels 60 milliards de centimes ont �t� d�gag�s.� L'ascenseur de Sidi M'Cid a �t� inaugur� en 1934 et a fonctionn� jusqu'au milieu des ann�es 1960 avant d'�tre ferm� pour une question de s�curit�.� Plusieurs tentatives pour le remettre en �tat ont �t� projet�es, mais la soci�t� alg�roise charg�e des travaux est partie en emportant des documents importants. Bien qu'il ne soit signal� que par une porte blind�e et quelques menus travaux en ciment, cet ascenseur est abordable depuis le boulevard de l'Ab�me pour une descente de 130 m�tre plus bas au niveau du pont du Diable.� Il permettait de relayer le haut du vieux Rocher aux bains de Sidi M'Cid et aux jardins irrigu�s par la m�me source qui approvisionnait les bassins. Apr�s ces tentatives de r�novation, l'entr�e de l'ascenseur a �t� finalement mur�e il y a plus de 30 ann�es pour des questions s�curitaires.� Les 60 milliards d�gag�s permettent de financer ce projet de r�novation ainsi que celui du chemin des Touristes dont la remise en �tat �tait �galement attendue depuis plus d'un demi-si�cle. Accroch� � la paroi rocheuse, le chemin des Touristes permet de traverser les gorges du Rhumel depuis l'entr�e � hauteur du pont de Sidi Rached jusqu'au pont suspendu.� Les deux projets de remise en service entrent dans le cadre du d�veloppement touristique et viendront consolider la r�putation d'une cit� �troitement associ�e � son rocher et aux gorges du Rhumel. Il restera non seulement une des attractions touristiques pour les visiteurs de la ville des Ponts mais �galement un moyen fort commode de communication avec les jardins d'El-Menia et des bassins nautiques de Sidi M'Cid eux-m�mes en r�novation depuis une dizaine d'ann�es.� La population de la ville des Ponts attache une importance primordiale � l'am�nagement touristique �de cette partie de la ville en esp�rant que la concr�tisation de ces deux projets, tomb�s en d�su�tude, contribueront enfin � renforcer �la vocation touristique de Constantine.�

R C.


Le Quotidien d'Oran - 7 octobre 2015

60 milliards pour l'ascenseur de Sidi M'cid

L'ascenseur de Sidi M'cid rena�t de ses cendres apr�s plus de 30 ann�es de fermeture et d'oubli. En effet, la direction du tourisme de la wilaya en coordination avec les parties locales concern�es a proc�d� � la relance derni�rement de ce projet situ� sur la corniche et ce, � l'effet de lui rendre ses fonctions de loisirs et de d�couverte pour les touristes et de servir au d�placement des citoyens entre le centre-ville et le quartier de la Piscine.
Ainsi pr�s de 60 milliards de centimes ont �t� affect�s pour la renaissance de cet ouvrage, qui entre dans le cadre d'un projet qui porte aussi � faire revivre un autre ouvrage touristique, en l'occurrence le chemin des touristes. La remise en service de cet ascenseur incrust� dans la paroi rocheuse qui surplombe le pont des chutes constituera, � coup s�r, une nouvelle richesse pour la ville et sera une valeur ajout�e dans le cadre de la cr�ation de l'emploi dans un secteur appel� � des d�veloppements importants. C'est ce qu'a indiqu�, hier, le directeur du tourisme, Hassen Labbed, qui a soulign� que cela s'inscrit dans le cadre de la relance g�n�rale des projets touristiques visant la cr�ation de richesse et la participation du secteur au d�veloppement local et de proximit�. Et notre interlocuteur de poursuivre que ce projet s'inscrit dans un autre plan bien plus complet et plus vaste et concerne le chemin touristique qui va depuis le pont Sidi M'cid jusqu'au pont du diable. L'op�ration a b�n�fici� d'un grand int�r�t des autorit�s locales et particuli�rement du wali, Hocine Oudah, qui a souhait� par cette r�alisation valoriser r�ellement et efficacement l'attractivit� touristique de cette ville historique et deux fois mill�naires. �Et dans le cadre de ces pr�occupations, ajoutera-t-il, une enveloppe financi�re de pr�s de 60 milliards de centimes a �t� d�gag�e pour les diff�rents travaux de r�habilitation et r�novation dont b�n�ficiera l'ascenseur de Sidi M'cid. Le march� a �t� remport� par la Soci�t� alg�rienne des ponts et travaux d'art (SAPTA), qui a d�j� entrepris les r�alisations concernant la premi�re tranche, dira-t-il, dont l'ach�vement et la mise en service effective donnera � la ville une place sp�ciale dans le pays et dans le monde, ainsi qu'un plus d'attractivit� au secteur du tourisme�.


APS -26 Mai 2015

Constantine : lancement du projet de r�habilitation du chemin des touristes

CONSTANTINE - Les travaux de r�habilitation du chemin des touristes de Constantine, confi�s � la Soci�t� alg�rienne des ponts et travaux d'art (SAPTA), viennent d'�tre lanc�s, a-t-on constat�, mardi, lors d'une visite d'inspection du wali, Hocine Ouadah.

Au cours de cette sortie de terrain consacr�e � l'inspection des projets lanc�s dans le cadre de la manifestation "Constantine capitale de la culture arabe" et de la prochaine rentr�e des classes, le wali a pr�cis� que la r�habilitation du chemin des touristes a �t� "confi�e � la SAPTA apr�s d�sistement de l'entreprise �trang�re d�sign�e initialement pour la conduite de ce chantier".

Le chef de l'ex�cutif a soulign� "la complexit� des travaux de r�habilitation" qui n�cessitent � la fois, a-t-il estim�, "des techniques ultramodernes, mais �galement des interventions manuelles fastidieuses". Il a cit�, dans ce cadre, l'�vacuation des tonnes de talus form�s dans les tunnels longeant plusieurs parties de ce chemin touristique qui va n�cessiter le recours � des "techniques anciennes incontournables au vu de la topographie des lieux, comme, par exemple, l'utilisation de baudets".

M. Ouadah, apr�s avoir �galement soulign� que ce projet de r�habilitation sera soumis � un suivi "rigoureux et permanent" de la part des services de la wilaya, a pr�cis� que les travaux "ne pourront cependant pas �tre achev�s avant la fin de l'ann�e de la capitale arabe".

Il a toutefois affirm� que les parties du projet qui seront progressivement achev�es, "seront ouvertes au public qui aura ainsi l'opportunit� de suivre de pr�s l'�volution de ce chantier qui a n�cessit� un investissement public de pr�s de 550 millions de dinars".

La r�habilitation du chemin des touristes devrait �tre r�alis�e en "quatre �tapes", ont indiqu� de leur c�t� les responsables concern�s par le projet, rappelant que l'ascenseur menant au site sera aussi modernis� et remis en �tat dans le cadre de cette action.

Con�u et r�alis� entre 1848 et 1895 sur un parcours de 2,5 km, le chemin des touristes, "accroch�" aux parois du ravin, relie le pont du Diable au pont des Chutes, en permettant de suivre le fond des gorges du Rhumel sur toute leur longueur. Inaugur� en 1895, il est l'oeuvre de l'ing�nieur-constructeur Fr�d�ric Remes.

Au cours de sa tourn�e, le wali s'est �galement enquis de l'avancement des travaux de r�habilitation de l'ex-si�ge de la wilaya, de la Medersa, de l'esplanade de la mosqu�e Emir-Abdelkader et de la biblioth�que urbaine de Bab El Kantara, tous lanc�s dans le cadre de la manifestation "Constantine capitale de la culture arabe 2015".

Il a �galement inspect� les projets de r�alisation d'un jardin botanique au quartier Rahmani-Achour (ex-Bardo) et plusieurs �tablissements scolaires devant �tre r�ceptionn�s avant la rentr�e scolaire, � Ali-Mendjeli.


L'Expression - 11 avril 2015

Le chemin des touristes red�couvert � Constantine

Longtemps oubli� par les habitants de la cit� des Ponts suspendus, un chemin arable qui longe le Rhumel � travers les roches escarp�es des gorges qui ont fait la r�putation de l'antique Cirta et n�anmoins capitale romaine depuis l'empereur Constantin, est remis en vogue, d�broussaill� et modernis� pour la satisfaction des amateurs de randonn�es p�destres et surtout celle des nombreux touristes attendus dans le cadre de la manifestation �Constantine, capitale de la culture arabe�. Ce chemin qui date de plusieurs si�cles et remodel� � l'�poque coloniale est destin� � montrer aux visiteurs de la ville d'Ibn Badis les impressionnantes images des quartiers juch�s sur les promontoires, tels que celui de Sidi M'Cid. Une heureuse initiative des autorit�s locales qui auraient pu y songer bien plus t�t mais rien ne sert de faire la fine bouche et mieux vaut tard que jamais. Constantine aura, le temps d'un �v�nement retrouv�, quelques-uns de ses atouts historiques, qu'ils soient architecturaux, musicaux ou simplement commerciaux, et c'est tant mieux.


Le Temps d'Alg�rie - 6 janvier 2014

Constantine : la r�habilitation du chemin des touristes retard�e

Les travaux de r�habilitation du chemin des touristes, � Constantine, "ne pourront �tre lanc�s dans les d�lais pr�vus" a indiqu� lundi � l'APS le directeur de wilaya du tourisme et de l'artisanat, Hac�ne Lebbad.

Selon ce responsable, le retard accus� est d� au "retrait pour des raisons qui leur sont propres", des deux bureaux d'�tudes composant, avec l'entreprise de r�alisation, le groupement fran�ais de droit alg�rien retenu par la commission des march�s publics pour l'�tude et la r�habilitation de ce projet.

M. Lebbad a pr�cis� qu'� la suite de ce retrait, le groupement initialement d�sign� pour prendre en charge ce dossier s'est d�sist�, contraignant le ma�tre de l'ouvrage a "entamer les proc�dures d'usage pour lancer un autre appel d'offres pour reprendre l'�tude et la r�habilitation du chemin des touristes, ce qui demandera davantage de temps".

Il reste, a-t-il ajout�, que l'engagement d'achever et de mettre en exploitation "au moins une des trois �tapes du chemin des touristes" est maintenue pour �tre au rendez-vous de la manifestation "Constantine capitale de la culture arabe en 2015".

M. Lebbad a �galement soulign�, dans ce contexte, que le cahier de charges remis � la commission des march�s publics pour l'obtention du visa, consiste notamment � illuminer et � reconstruire ce chemin con�u et r�alis� entre 1848 et 1895 sur un parcours de 2,5 km.

Le projet de r�habilitation de ce chemin qui relie "le pont du Diable" au "pont des Chutes", inclut �galement le traitement des passages d�fectueux tout le long de l'itin�raire, l'am�nagement du jardin de Sousse qui agr�mente le parcours, la restauration de l'ancien pont situ� au-dessous du pont de Bab El Kantara, la r�fection des bains de C�sar (bains romains) surplombant la falaise du Rhumel et la r�habilitation de l'ascenseur de Sidi M'cid.

Pour rappel, le m�me responsable avait d�clar� � l'APS il y'a un peu plus d'un mois que le chantier de r�habilitation de ce site phare, pittoresque et exceptionnel de la ville de Constantine, serait lanc� "d'ici au mois de janvier 2014 ".


APS - 10 d�cembre 2013

La r�habilitation du chemin des touristes � Constantine lanc�e en janvier 2014

Les travaux de r�habilitation du chemin des touristes, l'un des sites phare de la ville de Constantine, seront lanc�s "d'ici au mois de janvier 2014", a d�clar� lundi � l'APS le directeur du Tourisme et de l'artisanat, Hac�ne Lebbad.
Le chantier de r�habilitation de ce site pittoresque et exceptionnel sera achev� au bout d'un d�lai de 18 mois, a soulign� le m�me responsable, pr�cisant que des "techniques de pointe" seront utilis�es pour une reconstruction "parfaite" de ce chemin con�u et r�alis� entre 1848 et 1895.
Le march� de cette r�habilitation a �t� confi� en �tude et r�alisation � un groupement fran�ais de droit alg�rien (CAN-Alg�rie), a indiqu� M. Lebbad faisant part de l'impact de ce projet sur l'am�lioration de l'attractivit� touristique de cette ville mill�naire qui s'appr�te � accueillir en 2015 l'�v�nement "Constantine capitale de la culture arabe". Consid�r� comme l'un des projets phares sur lesquels misent les autorit�s locales dans le cadre de la pr�paration de cet �v�nement culturel, le chemin des touristes, ouvre de l'ing�nieur-constructeur fran�ais Fr�d�ric Remes sera r�habilit� "en tenant compte des sp�cificit�s esth�tique, historique et g�ologique propre � ce site", a pr�cis� M. Lebbad.
"Une fois r�ceptionn�, le chemin des touristes favorisera la cr�ation d'une multitude d'investissements et d'activit�s commerciales" a ajout� le m�me responsable.
V�ritable curiosit� de la ville des ponts, accroch� � flanc de rocher, en contrebas des gorges du Rhumel, le chemin des touristes est long de 2,5 km pour 1,5 m de large.
Le sentier, situ� au cour de paysages f�eriques, uniques au monde, permet de suivre le fond des gorges du Rhumel sur toute leur longueur.

APS


Le Quotidien d'Oran - 25 novembre 2013

Chemin des touristes : D�but des travaux de r�habilitation avant la fin de l'ann�e

par A. Mallem

Selon le directeur du Tourisme et de l'Artisanat de Constantine, le chantier de r�habilitation du chemin des touristes sera lanc� finalement �avant la fin de l'ann�e en cours�. Annon�ant l'information, hier, � la radio r�gionale, M. Hassan Lebbad a affirm� que les formalit�s administratives pr�liminaires au lancement de ce projet sont sur le point d'aboutir, notamment quant � la signature du contrat avec l'entreprise alg�ro-fran�aise qui a remport� le march�. �Ces formalit�s sont actuellement au stade de la lev�e des r�serves �mises par la commission de wilaya des march�s publics. Une fois cette formalit� accomplie, les travaux d'am�nagement du chemin des touristes seront lanc�s sans tarder �, a-t-il dit en pr�cisant que la premi�re tranche des travaux de r�habilitation sera r�ceptionn�e avant la fin de l'ann�e 2014. �Le d�lai de r�alisation et de livraison du projet achev� a �t� fix� � 18 mois. La premi�re tranche sera livr�e avant la fin de l'ann�e 2014. Et � partir de l�, pense M. Lebbad, ce chemin touristique pittoresque et unique dans le pays, entrera en exploitation touristique sur une distance de pr�s de 2,5 kilom�tres, partant du �Pont du Diable� situ� sous le grand pont de Sidi Rached et aboutissant au �Pont des chutes� situ�, lui, sous le pont suspendu de Sidi-M'cid. Le projet a b�n�fici� d'une enveloppe financi�re de 330 millions de dinars, soit 33 milliards de centimes. Dans le sillage de ce chantier, a encore indiqu� le directeur du Tourisme et de l'Artisanat, il sera proc�d� �galement � la r�habilitation du �Jardin de Sousse� implant� sous le pont de Bab-El-Kantara, par o� passe le chemin des touristes. Sur la m�me lanc�e, d'autres am�nagements touristiques seront r�alis�s apr�s l'�tude qui sera men�e avec les responsables de l'entreprise r�alisatrice.

A une question sur le retard pris par ce projet, M. Lebbad a tenu � faire une mise au point en d�clarant que celui-ci �tait effectivement inscrit dans le plan quinquennal de d�veloppement de la wilaya, mais uniquement comme �tude � mener et non comme projet � r�aliser. �Et maintenant, a-t-il dit, le moment est venu de concr�tiser ce projet dont la valeur touristique et �conomique n'est plus � d�montrer, en ce sens qu'il va �tre une attraction touristique de premier plan pour les visiteurs de la ville ainsi que les habitants, et il va contribuer aussi � la cr�ation de postes d'emploi pour les jeunes ch�meurs de la ville comme il va �tre source de revenus non n�gligeables pour les artisans.

Rappelons pour terminer que depuis des lustres ce projet ne cesse de revenir � la pointe de l'actualit� touristique de la ville en �tant remis chaque ann�e � l'ordre du jour. Cette fois-ci, disent les autorit�s locales en charge du secteur, il est r�activ� et sera men� � son terme d'ex�cution dans la perspective de l'�v�nement pr�vu en 2015 qui fera de Constantine la capitale de la culture arabe.

El Watan - 23 mai 2013

Le secr�taire d'�tat charg� du tourisme en visite au Vieux Rocher
780 millions de dinars pour r�habiliter le Chemin des Touristes

Outre le lancement d’un appel d’offres pour ce site, un montant de 40 millions de dinars a �t� d�gag� pour la remise en service de l’ascenseur de Sidi M’cid.

La wilaya de Constantine vient de lancer l’appel d’offres pour la r�habilitation du fameux Chemin des Touristes, situ�e sur le flanc des gorges du Rhumel et qui a subi de s�rieuses d�gradations durant les derni�res d�cennies. La nouvelle a �t� communiqu�e, hier, par le wali de Constantine Nouredine Bedoui, lors de la visite d’inspection effectu�e au Vieux Rocher par Mohamed-Amine Hadj Sa�d, secr�taire d’Etat aupr�s du minist�re du Tourisme et de l’Artisanat, charg� du tourisme. L’on saura que cette r�habilitation a b�n�fici� d’un montant de 780 millions de dinars, et que les travaux devront �tre lanc�s apr�s l’�tude des offres des entreprises ayant soumissionn�, surtout que ce projet est tr�s attendu par les Constantinois, mais aussi par les autorit�s en pr�vision de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe 2015.
Par ailleurs, et comme annonc� lors d’une rencontre de l’ex�cutif, il a �t� confirm� qu’un montant de 40 millions de dinars vient d’�tre d�gag� pour la remise en marche de l’ascenseur de Sidi M’cid. Une structure qui permettra de r�gler le probl�me du transport entre le centre-ville et cette petite localit�.� Lors d’une rencontre avec la presse, le secr�taire d’Etat a consid�r� que le secteur du tourisme demeure encore en panne, bien qu’il offre, selon lui, un nombre d’emplois bien sup�rieur � celui des hydrocarbures. �La m�thode adapt�e durant les ann�es 1970 pour la promotion de la destination Alg�rie est d�sormais d�pass�e par le temps et doit c�der la place � de nouveaux m�canismes bas�s principalement sur la vente de l’image de l’Alg�rie sur Internet ; car un touriste satisfait de son s�jour en Alg�rie pourra, gr�ce au r�seaux sociaux virtuels, attirer des milliers d’autres visiteurs�, a-t-il d�clar�.
Pour redynamiser le secteur, Mohamed-Amine Hadj Said pr�conise un plan d’action pratique et ambitieux bas� sur cinq points : le plan de la destination (la communication), le d�veloppement de l’investissement, l’am�lioration de la qualit� de la prestation, le financement et l’accompagnement des projets et l’intersectorialit�. Cette derni�re se traduit, selon lui, par l’apport des autres secteurs � l’exemple de celui des� transports, de l’environnement et les travaux publics. Dans la foul�e, l’invit� de la wilaya a r�v�l� que 713 projets d’infrastructures ont �t� agr��s, dont 484 sont des projets urbains. Une enveloppe de 230 milliards de dinars a �t� d�gag�e pour ces projets. Pour sa part, la wilaya de Constantine compte 7 projets dont 5 sont en cours de r�alisation. �


La Tribune - 13 f�vrier 2013

R�habilitation du chemin des touristes dans les gorges du Rhumel
Djamel Allal, citoyen et sentinelle

De notre correspondant � Constantine
A. Lemili

Il est des personnages particuliers dans la ville des ponts. D’aucuns consid�rent souvent et de la mani�re la plus arbitraire d’individus � la marge. Ce qui n’est �videmment pas le cas. Et parmi ces personnages qui se comptent sur les doigts d’une main et qui d�rangent, parce qu’ils d�rogent aux normes �tablis, au conformisme ambiant, il y a Allal Djamel, artisan dinandier et plus artiste de la dinanderie qu’artisan d’autant plus qu’il n’h�site pas � quitter son atelier pour �tracer�, comme il le dit lui-m�me, sur une direction non pas dans l’espoir de trouver ce � quoi il pense mais plut�t persuad� de trouver, parce que �j’ai lu quelques pr�cieux et n�glig�s ouvrages trouv�s chez un bouquiniste et consult� les cartes qui y �taient jointes en annexe� quelque chose, pr�cisera-t-il.
Dans les qu�tes, au demeurant risqu�es, qu’il engage dans des endroits plus qu’isol�s quoique se trouvant dans la p�riph�rie imm�diate de la ville, il d�niche effectivement ces �choses� dont il nous informe avant de d�marcher les �tablissements et services comp�tents en la mati�re, lesquels bien entendu lui pr�tent oreille attentivement mais sans plus. Aussi combien de fois a-t-il signal� la pr�sence de vestiges d�voil�s � la suite de petits accidents naturels tel un glissement de terrain ou � la suite d’une pluie diluvienne qui aurait quelque peu �lessiv� des flancs de rochers, collines…Tout cela en vain et il a appris � le savoir et � ne plus s’en faire sauf � nous en parler. Plus particuli�rement � La Tribune dont il assimile le besoin de traiter le sujet comme son besoin � lui de jouer l’arch�ologue amateur et comme nous l’avons d�j� qualifi� une fois d’Indiana Jones local.
Ces derniers temps son violon d’Ingres est de reconstituer, par la photo, le cheminement int�gral du chemin des touristes, cette voie p�destre � flanc de rocher surplombant le Rhumel dont tout le monde ne fait que parler, voire fantasmer sans trop conna�tre en r�alit�. Ce qui est quelque part l�gitime compte tenu de la dangerosit� des lieux et des difficult�s d’acc�s. Des difficult�s qui ne l’ont en rien dissuad� puisqu’il passe des journ�es sur place � collecter tous d�tails, comme comment remonter � l’origine d’une eau qui ruisselle � travers parois ?, � visiter anfractuosit�, passage et autres grottes. Dans l’une d’entre elles, dans laquelle il s’est engouffr�, il a cru remarquer des graffitis sur les murs. Cela pourrait �tre des peintures rupestres et jusque l� nul n’en a parl� officiellement, et comme les murs ont �t� salis par la fum�e du feu de bois allum� par des individus qui s’en servent comme antre de leurs libations, il y a n�cessit� de proc�der � un s�rieux nettoyage. Ce que Djamel a envisag� de faire d�s que les chutes de neige et de pluie cesseront.
Les moyens de rejoindre la grotte n’�tant pas facile en raison d’une boue et du risque de chute dans le pr�cipice.
Ces investigations ne l’ont pas emp�ch� d’engager des d�marches aupr�s des Directions, de la culture et du tourisme, qui prennent l’int�r�t de ce personnage, qui n’a pas la gueule de l’emploi � leurs yeux, juste pour une curiosit� passag�re sans pour autant que leurs services y pr�tent eux-m�mes une attention pour laquelle leurs attributions les obligent. Cette d�marche nous l’avons faite officiellement dans le cadre de notre fonction pour savoir que �Le chemin touristique va �tre r�habilit�e�, nous dira l’architecte en charge du projet au nom de la Direction de wilaya du tourisme. Soulignons qu’il aura fallu que Constantine soit �d�cr�t�e� capitale de la culture arabe pour l’ann�e 2015 pour que les choses donnent l’impression de vouloir s’acc�l�rer. Sauf qu’� vingt-deux mois de l’�v�nement, tout est encore dans les tiroirs et dans le meilleur des cas sur les bureaux en attendant que �Le minist�re revoit � la hausse le budget initial de 20 milliards de centimes accord� pour la r�habilitation du chemin des touristes�, pr�cisera notre interlocutrice (l’architecte) pour ajouter suite � notre question que �celle-ci, en plus des d�lais raisonnables de r�alisation (24 mois) co�tera au bas mot le double compte tenu de l’offre du concurrent (une soci�t� fran�aise) le moins disant retenu dans le cadre de la consultation lanc�e � ce sujet. D’ailleurs pour �tre plus pr�cise il faudrait mobiliser encore plus d’argent parce que nous envisageons d’accompagner cette r�alisation par des installations annexes (des haltes conviviales : caf�t�ria, restauration rapide, kiosque, �choppes de divers produits traditionnels, artisanaux, petites aires de repos…)�. Beaucoup d’ambition m�me si celle-ci vient bien en retard pour un projet �voqu� depuis plus d’une vingtaine d’ann�es et qui, tel l’arl�sienne, n’a toujours �t� qu’une vue de l’esprit. Quoique nous soyons tr�s peu optimiste sur la concr�tisation dans les temps et surtout les normes de ce projet, Djamel A., duquel nous avons sollicit� l’avis, est plut�t confiant �Si, je crois personnellement que tout cela est r�alisable parce qu’en fait la mat�rialisation de l’ouvrage, m�me si aux yeux d’un n�ophyte semblerait pharaonique, est faisable dans la mesure o� l’itin�raire existe d�j� et qu’il suffirait juste de lui restituer son ancienne
consistance. Si au d�but du XIXe si�cle cela a pu se faire avec des moyens � la limite artisanaux, il n’y a pas de raison avec l’�volution des techniques et technologies du 3� mill�naire de ne pas r�aliser un ouvrage qui, aux yeux des gens du m�tier, ne serait, toutes consid�rations gard�es, qu’une bricole�.
C’est dans ce cas l� tout le mal qui pourrait �tre souhait� � une ville riche en potentialit�s culturelles, touristiques, architecturales, historiques et qui s’en va � vau-l’eau sans que nul ne s’en soucie et que les seuls cris d’orfraie pouss�s par certaines sentinelles ne sont en r�alit� que de l’esbroufe.
Concluons, enfin, sur le fait que Djamel Allal est devenu, dans l’anonymat le plus total pourtant, une r�f�rence aux yeux des touristes fran�ais depuis qu’il a lanc� un blog o� il ne fait que d�poser les photos qu’ils r�alisent � travers ses p�r�grinations et les diff�rents articles de presse qui mettent en exergue la ville de Constantine. Il y a lieu de noter que son engagement est d�sint�ress� et s’est toujours refus� � �tre r�mun�r� par les �trangers qui ont fait le d�placement. Mieux encore, les d�penses c’est plut�t lui qui les engage sur ses propres ressources, lesquelles sont pourtant tr�s modestes.
L’opportunit� lui a �t� donn� d’accompagner Yann Arthus Bertrand quand il avait r�alis� un de ses reportages dans la ville des Ponts. Rares sont ceux qui le savent et il nous parait des plus l�gitimes d’en parler pour que les Constantinois sachent, justement, qu’ils existent des personnes qui font beaucoup pour la ville sans qu’elles n’aient besoin de se trouver sous les feux de la rampe.

A.L.


Le Quotidien d'Oran - 17 juillet 2012

Pr�s de 100 milliards pour m�tamorphoser �le chemin touristique�
par A. El Abci

La direction du tourisme et de l'artisanat de la wilaya de Constantine lancera, en automne prochain, �l'�tude, le suivi et la r�habilitation du chemin touristique � travers les gorges du Rummel�, pour un co�t � long terme (avec la r�alisation de projets annexes) qui approchera les 100 milliards de centimes, selon la charg�e du service �investissement� � ladite administration, Mme Boulala.

Selon notre interlocutrice, �le cahier des charges pr�cise qu'il s'agit de travaux de r�habilitation du chemin touristique, proprement dit, c'est-�-dire du pont du diable jusqu'au pont des chutes, soit une longueur de deux kilom�tres et demi, et une largeur qui peut atteindre un m�tre 60 par endroits. Et d'ajouter que le m�me cahier des charges comprend la r�habilitation �galement du petit pont antique situ� sous le pont de Bab El-Kantara. Il s'agit encore, dira-t-elle, de rendre � ces deux ouvrages anciens l'accessibilit� n�cessaire au public, qui sera compos� de touristes pi�tons avec la fluidit� et la fonctionnalit� indispensables. Et de poursuivre qu'en consid�ration de l'importance des r�habilitations de ces ouvrages historiques, arch�ologiques et culturels, il sera fait appel � des entreprises nationales et/ou �trang�res ayant une qualification en travaux publics comme activit� principale et class�es � la cat�gorie 04 ou plus, ou �quivalent pour les entreprises �trang�res. Ceci en pr�vision de l'importance de la rentabilit� touristique future du projet, qui ne manquera pas de drainer beaucoup de visiteurs et de rehausser les destinations Constantine et Alg�rie.

Il ne faut pas oublier, fera-t-elle observer, que le chemin touristique ceinture pratiquement toute la vieille ville, qui est elle-m�me une autre attraction touristique, sans oublier, bien s�r, que le chemin est aussi un lieu de d�couverte avec les c�l�bres �bains de C�sar�, etc. Toujours selon notre vis-�-vis, �la r�habilitation du chemin en question comprendra aussi certains am�nagements telles des aires de repos et de d�tente pour les visiteurs. Il sera question, en outre, de cr�ation de petites activit�s avec des mobiliers l�gers tels des micro-kiosques offrant des cartes postales et des souvenirs, des produits de l'artisanat, du terroir ou encore des buvettes.

Pour les projets � plus long terme, elle �voquera des propositions en rapport avec l'illumination de tout le rocher avec ses gorges du Rummel, la cr�ation d'un th��tre de verdure sur la placette situ�e au fond des gorges et juste en dessous du pont suspendu de Sidi M'cid et d'autres activit�s encore, notamment sportives et adapt�es au lieu.


El Acil - 2 novembre 2008

Le "Chemin des touristes" de Constantine, 50 ans apr�s...

Ferm� aux visiteurs depuis 1958, le "Chemin des touristes" des gorges du Rhumel � Constantine est un site fabuleux qui risque, par bonheur, de revivre apr�s un demi-si�cle de d�gradations et d'oubli. Les plus anciens des Constantinois, surtout ceux qui ont eu la chance de parcourir un jour ce sentier, tout comme les plus jeunes d'ailleurs, se f�licitent en effet d'apprendre que sa r�habilitation est de nouveau � l'ordre du jour dans le cadre des grands am�nagements en cours dans la ville du vieux Rocher.
Il y a cinquante ans et plus, il �tait courant de lire dans les revues sp�cialis�es, les d�pliants touristiques ou autres supports publicitaires, des arguments tels que celui-ci, lu dans "La revue du Touringclub de France" dat�e d'avril 1945 : "La visite des gorges du Rhumel est, pour les touristes qui ne craignent ni la marche ni l'escalade, un �merveillement continu".
C'�tait en effet, une curiosit� et une attraction extraordinaire que de visiter ces gorges
immenses, en abordant le site par le lit de l'oued Rhumel, au fond du "Rimis", comme disent les Constantinois pour d�signer le pr�cipice qui enserre, en fer � cheval, la vieille ville sur 2,5 km. Le mot "Rimis" tient son origine, dit-on, de la d�formation de "Fr�d�ric R�m�s", le nom de l'ing�nieur des Ponts et chauss�es qui a con�u et r�alis�, entre 1843 et 1895, le "Chemin des touristes", un sentier accroch� � la paroi de l'imposante muraille rocheuse de 30 � 50 m au-dessus du lit de l'oued, et jusqu'� plus de 100 m en-dessous du bord du pr�cipice. Large de 1,5 m � peine, il longe la rive droite du Rhumel, taill� sur la corniche ou port� en encorbellements. L'abandon de ce chemin, ferm� � la suite des crues exceptionnelles qui avaient endommag�, en 1958, la piscine C�sar, l'une des haltes les plus pris�es jadis par les promeneurs, a �t� malheureusement suivie d'atteintes graves et continuelles � l'int�grit� du site enchanteur. Ce dernier a fini par �tre d�figur�, souill� aujourd'hui par les amas de d�tritus d�vers�s quotidiennement dans ses espaces verts et ses jardins suspendus, autrefois bien entretenus par la commune, mais qui c�dent maintenant la place aux mauvaises herbes et autres immondices.
Il serait vain, en tout cas, selon Mahmoud B., un vieux Constantinois, de restaurer ce parcours encore intact par endroits, "sans impliquer les riverains dans la protection du site, sans reprendre le jardin d'horticulture dont il reste encore les banquettes et sans d�broussailler le jardin de Souss, entre le pont d'El Kantara et le pont suspendu de Sidi M'cid".

De plus, priv�s depuis fort longtemps du "chemin des touristes", les gorges du Rhumel ont �t� d�pr�ci�s � outrance par l'�clatement de plusieurs collecteurs d'eaux us�es, notamment le collecteur principal d'El Kantara, � hauteur de la gare et de la statue de l'empereur Constantin, o� les infiltrations ont fini par emporter une grande partie d'un magnifique ouvrage d'art en ma�onnerie.

Effacer les s�quelles d�vastatrices d'une p�riode ingrate

Sur ce dernier site, vestige du forum de la ville Romaine, la r�alisation en 1994 d'une bretelle sur la voie ferr�e s'est accompagn�e de la d�gradation de la promenade sup�rieure du Rhumel et des espaces verts situ�s en prolongement du club de boulisme.
D�j� en 1964, le site touristique des gorges du Rhumel a �t� appauvri par le pillage et les actes de vandalisme en tous genres, � l'origine de l'arr�t de l'ascenseur du boulevard de l'ab�me qu'empruntaient visiteurs et touristes, pour acc�der au fond des gorges, en parcourant en une minute, les 180 m du puits taill� dans la roche. En 2004, les autorit�s locales ont annonc� le lancement d'une �tude pour la revalorisation du site des gorges du Rhumel et la r�habilitation du "chemin des touristes", un projet dont le co�t est estim� officiellement � quelque 80 millions DA. Mais pour les responsables des travaux publics, il y a lieu de parachever au pr�alable, le curage du lit de l'oued Rhumel. En d�pit de longues d�cennies d'une r�gression d�primante, les Constantinois attach�s � leur ville placent de grands espoirs dans ces projets qui devront couronner les chantiers d�j� annonc�s par la r�alisation du t�l�ph�rique, le lancement prochain du chantier du viaduc g�ant trans-Rhumel ou encore la r�novation tant d�cri�e du quartier du Bardo. Reprendre le dessus sur le
mauvais sort n� d'une �poque ingrate, est, pour ces m�mes Constantinois, plus important que le lancement de chantiers ambitieux et co�teux. Cela permettra, soupire le vieux Mahmoud, de bannir l'indiff�rence impos�e aux citadins qui ont trop longtemps support� la d�gradation injustifi�e du patrimoine local, � l'image du mausol�e de Sidi Brahim Benmaiza, d�moli par les techniciens de la commune � la suite d'un incendie survenu en 1984 dans un immeuble mitoyen.
Il ne fait pas de doute que la r�habilitation des gorges du Rhumel dans leur environnement citadin, suppose �galement la r�tablissement et la valorisation de ses innombrables l�gendes et vestiges historiques qui constituent le pendant immat�riel de ce patrimoine inestimable, "muse" d'innombrables �crivains de renom depuis des si�cles.


El Watan - 10 septembre 2008

R�habilitation du chemin des touristes�: Un projet qui tarde � voir le jour

Annonc�e il y a trois ann�es, la r�habilitation du chemin touristique du Rhummel tarde toujours � voir le jour, ceci malgr� le fait que l'�tude de revalorisation du site existe d�j�, alors que l'enveloppe n�cessaire pour l'op�ration estim�e � 80 millions de dinars a �t� bien d�bloqu�e, selon une source de la direction du tourisme de la wilaya.

Le montage financier devra �tre assur� conjointement par la wilaya, l'APC de Constantine et la direction du tourisme. Confi� il y a plus d'une ann�e � la direction des travaux publics, le dossier a �t� entam� par le relev� de toutes les donn�es graphiques, �tablir un constat des lieux et finalement proposer les solutions les plus adapt�es � la situation. Une �tape qui a �t� r�alis�e par un bureau d'�tudes priv�. Toutefois, la question est consid�r�e avec plus de prudence � la DTP, o� l'on consid�re que l'op�ration de remise en valeur du site est une affaire d�licate. ��Il y a eu certes une �tude et une premi�re �valuation des travaux, mais nous sugg�rons d'effectuer des �tudes plus pouss�es avant d'en proposer une, o� la meilleure des mani�re serait de r�habiliter les lieux par tranches en partant du pont des Chutes vers le pont de Sidi Rached��, pr�cisera Amar Remache, directeur des travaux publics de la wilaya.

Certaines propositions vont dans le sens d'entamer d'abord une r�habilitation du jardin de Sousse, se trouvant en contrebas du pont de Bab El Kantara pour en faire un lieu de d�tente et de loisirs. Pour d'autres, la priorit� devra �tre donn�e en premier lieu � la pr�servation du site contre les d�versements anarchiques des eaux us�es et autres d�chets m�nagers jet�s du haut de la falaise, et notamment du c�t� de la vieille ville, la rue Larbi Ben M'hidi et la rue Belkacem Tatache. A la direction de l'hydraulique, l'on estime, par contre, que la remise en valeur du Chemin des touristes ne sera possible qu'apr�s l'ach�vement du curage total des eaux de l'oued Rhummel, entam�e il y a une ann�e, et qui devra conna�tre son aboutissement durant l'ann�e 2009. L'op�ration est en phase avanc�e, malgr� les difficult�s rencontr�es sur le terrain. L'on notera, par ailleurs, que le projet de r�habilitation du Chemin des touristes pr�voit aussi la r�alisation des points d'eau, des acc�s pour l'intervention rapide des agents de s�curit�, le confortement de certains pans de la paroi rocheuse et ses annexes et la r�habilitation du chemin sup�rieur qui aboutit � la passerelle Mellah Slimane.

Le tron�on inf�rieur du pont d'El Kantara et la restauration du chemin inf�rieur, allant du pont d'El Kantara au pont du Diable, sont �galement au programme. Apr�s l'av�nement du t�l�ph�rique, le projet de r�habilitation du Chemin des touristes sera d'un apport certain pour le tourisme � Constantine et pourra �tre une source de recettes appr�ciables pour la ville. Pour l'Histoire, le Chemin des touristes, entam� en 1843 et inaugur� en 1895, est l'oeuvre de l'ing�nieur-constructeur Fr�d�ric Remes. Ouvrage d'une rare beaut�, il a connu de s�rieuses d�gradations suites aux violentes crues du Rhummel que la ville a connues en 1957, depuis, il a �t� compl�tement abandonn�. Long de plus de 2 km, ce sentier, accroch� aux parois du ravin, part du pont de Sidi Rached et, d'Est en Ouest, longe la falaise abrupte � plus de 150 m de hauteur, surplombe les anciennes piscines romaines, avant de terminer son p�riple, aux pieds du pont des Chutes, � moins d'un kilom�tre de la piscine olympique de Sidi M'cid.

Par S. Arslan


Le Quotidien d'Oran
30 avril 2006

LE FINANCEMENT DES TRAVAUX POSE PROBLEME

O� trouver les 6 milliards du Chemin des touristes ?

Le Chemin des touristes accroch� � une paroi abrupte des gorges du Rhumel et traversant, suspendu sur le vide, le vieux rocher de Constantine conna�t le m�me sort que nombre de sites touristiques et sa remise en �tat projet�e depuis des d�cennies mais diff�r�e d'ann�e en ann�e pourrait profiter de l'embellie financi�re actuelle pour enfin �tre men�e � bien. Interrog�s, les responsables de l'APC de Constantine soutiennent que si le projet n'a pas � ce jour �t� entam�, �c'est parce que sur les six milliards de centimes n�cessaires pour son financement, la moiti� devait �tre prise en charge par l'APC�. Or, ajoute-t-on, 75% du budget de cette APC vont � la r�mun�ration du personnel de la mairie et jusqu'� pr�sent il a �t� difficile de d�gager une enveloppe pour financer une partie des travaux pr�vus par l'�tude.

Le Chemin des touristes construit au d�but du si�cle pass� reste avec les sept ponts lanc�s sur les gorges du Rhumel une des particularit�s de Constantine et une promenade fort appr�ci�e par les Constantinois et par les visiteurs du vieux rocher. On y acc�de � l'entr�e des gorges � hauteur du pont de Sidi Rached pour s'acheminer � mi-hauteur de la paroi rocheuse tant�t sur un �troit sentier taill� dans la roche, tant�t sur toute une s�rie de passerelles suspendues, coup�es par des galeries obscures ou des escaliers �troits et humides. D'autres entr�es donnant acc�s au Chemin des touristes sont am�nag�es pr�s du pont d'El-Kantara et tout au long de la corniche sur la route de Sidi M'cid et du Hamma Bouziane.

Cette promenade pour le moment inaccessible aux Constantinois et aux touristes emprunte un chemin sinueux tortueux passant par les �bains romains� sous le pont Mellah qui �taient � eux seuls un ravissement pour les yeux et une attraction � nulle autre pareille. Plus avant, sous le pont d'El-Kantara, apr�s le passage des vestiges du pont construit au 18e si�cle par Salah Bey, l'on aborde un magnifique jardin suspendu qui occupe la vo�te d'une galerie creus�e par les flots du Rhumel pour d�boucher enfin au pont des chutes o� les gorges du Rhumel s'�vasent et les parois abruptes retombent en paliers. Toutes ces richesses immerg�es pass�es au cadet des soucis de nombreux responsables attendent d'�tre r�habilit�es. A l'APC l'on nourrit l'ambition de mobiliser les 6 milliards gr�ce � un financement sectoriel n�cessaire � cette r�habilitation.

A.Benkartoussa


Le Quotidien d'Oran
3 mars 2004

OUVRAGE UNIQUE ET JOYAU DE LA VILLE

Le �chemin touristique� m�rite bien sa r�habilitation

La restauration et la remise en service du �chemin touristique du Rhumel�, connu �galement sous l'appellation de �chemin des touristes�, sont d�sormais inscrites sur les tablettes des autorit�s de la wilaya de Constantine. Dans le cadre de la r�habilitation de cet ouvrage, unique en son genre, la wilaya a d�sign� la direction des travaux publics pour la prise en charge du dossier. Dans un premier temps, nous confie M. Dib, directeur des travaux publics, �il fallait r�pertorier toutes les donn�es graphiques, �tablir un constat des lieux et finalement proposer les solutions les plus adapt�es � la situation�. Cette premi�re phase a �t� entreprise par un bureau d'�tudes priv� et, selon le DTP, �les �tudes seront achev�es avant la fin du mois de mars�. Notre interlocuteur pr�cise que �la DTP qui est charg�e du suivi technique des op�rations, est tenue de fournir son appr�ciation et pr�senter son rapport, autant � la wilaya qu'� la direction du tourisme ainsi qu'� l'APC. Car, ces trois institutions sont concern�es par le montage financier du projet. Autrement dit, l'aspect crucial et d�terminant pour concr�tiser l'op�ration de remise en �tat du site touristique des gorges du Rhumel. Logiquement, estime, d'autre part, M. Dib, il faudra proc�der par �tapes. Car, selon lui, �les travaux ne constituent pas une mince affaire�. Pour plus d'efficacit�, poursuit le DTP, �il faudrait commencer par la r�habilitation de la �place verte� qui se trouve en contrebas du pont de Bab El-Kantara�, donc au beau milieu du trac� du chemin touristique, et redonner, d'abord, � cet espace, �plus de chaleur et plus d'animation en y implantant des kiosques, des caf�t�rias, des lieux de repos et de d�tente�, souligne le directeur des travaux publics pour qui, �ce serait l�, une premi�re d�marche rev�tant un caract�re n�cessaire et que la solution id�ale serait d'entamer l'op�ration, � partir de ce site�. Long de 1.800 m�tres, le �chemin touristique� est un ouvrage s�culaire. Il part du pont de Sidi Rached et, d'est en ouest, longe la falaise abrupte � plus de 150 m�tres de hauteur pour terminer son somptueux p�riple, aux pieds du �pont des Chutes�, � moins d'un kilom�tre de la piscine olympique de Sidi M'Cid. Itin�raire touristique � ciel ouvert, trac� dans le roc en 1843, mais �galement empruntant des passages � travers des tunnels creus�s � m�me la roche, le �chemin touristique� surplombe, par endroits, les anciennes piscines romaines, aujourd'hui envahies par la vase et les d�chets de toute nature. De gros d�g�ts ont �t� provoqu�s par les eaux us�es qui se d�versent dans l'oued. Le �chemin des touristes�, large d'un m�tre cinquante, existe bel et bien, mais, en de nombreux endroits, il aurait besoin d'une r�novation compl�te, pour des raisons de s�curit� et d'esth�tique. Ainsi, une approche graduelle dans le processus de r�habilitation est pr�vue, la premi�re action allant vers l'arr�t des d�versements anarchiques des eaux us�es sur le site. L'op�ration propos�e par les �tudes de faisabilit� comporte, par ailleurs, des points d'eau et des acc�s pour l'intervention rapide des agents de s�curit�, le confortement de certains pans de la paroi rocheuse et ses annexes et la r�habilitation du chemin sup�rieur qui aboutit � la passerelle Mellah Slimane. Le tron�on inf�rieur du pont d'El-Kantara et la restauration du chemin inf�rieur, allant du pont d'El-Kantara au pont du Diable, sont �galement au programme. �Si cette op�ration de r�habilitation �tait men�e � bon port�, esp�re le directeur des travaux publics, �elle serait d'un apport consid�rable pour le tourisme � Constantine�. Le site est majestueux et pourrait g�n�rer des recettes appr�ciables. Postes de p�age et de contr�le rigoureux, entretien strict et assidu, devraient permettre � ce joyau de la ville de Constantine, de rena�tre de ses cendres pour revenir, de plain-pied, au sein des plus belles r�alisations touristiques d'Alg�rie.

Rahmani Aziz


Le chemin des touristes avant toute r�habilitation

Photo Karim Djouama (ao�t 2008)

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