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� Mon deuxi�me retour � Constantine en mai 2006 � 13 mai | 14 mai | 15 mai | 16 mai | 17 mai | 18 mai | 19 mai | Retour � Dimanche 14 mai 2006 Nous venons d'arriver et d�j� c'est l'heure du d�part pour le groupe qui �tait l� pendant la semaine pr�c�dente. Nous prenons le petit d�jeuner avec eux et c'est l'heure des "au revoir". Lokmane est bien s�r venu embrasser une derni�re fois tous ceux qui s'en vont. Nous nous retrouvons seuls, ou plus exactement avec notre accompagnateur. En effet, le changement par rapport � notre pr�c�dent s�jour est que nos d�placements sont accompagn�s par un policier en civil. En fait, loin d'�tre pesante, cette pr�sence est plut�t bien utile pour nous ouvrir certaines portes. De plus les deux "anges gardiens" qui nous ont escort�s � tour de r�le pendant notre s�jour, ont �t� charmants et nous nous sommes rapidement li� d'amiti� avec eux. Aujourd'hui c'est Karim qui est en charge de notre "s�curit�". C'est surtout par rapport � l'�ventuelle d�linquance de voie publique qu'ils nous prot�gent. � Nous profitons du d�part du groupe pour changer de chambre�; pour notre part plus de chasse d'eau qui fuit et une vue superbe sur Sidi Rached. Nous n'avons pas de temps � perdre et nous partons donc vers la place Lamorici�re. Nous empruntons le r�seau de passages souterrains que nous n'avions jamais utilis�s car ils �taient envahis par les marchands ambulants lors de notre s�jour de 2004. Cette fois ils sont rendus � leur fonction. Nous y d�couvrons tout un labyrinthe de passages bord�s de boutiques. Cela me rappelle Istanbul, o� chaque passage souterrain est garni de commerces en tout genre.Nous remontons vers la Br�che pour plonger dans les senteurs du march� couvert. Nous retrouvons les superbes �tals de fruits et de l�gumes, de viande magnifique. Dans un renfoncement nous d�couvrons les poissonniers. Les couleurs, les odeurs, les bruits du march� sont un r�gal pour les sens. Bien entendu notre p�riple se poursuit vers le boulevard de l'Ab�me avec une petite visite � l'int�rieur de la mairie. Puis nous passons � nouveau pr�s du quartier de Jean-Claude. Nous suivons le bord du ravin jusqu'aux tunnels, pour d�boucher sur Sidi M'Cid. Marie-Odile et Ghislaine d�couvrent les gorges. On traverse le pont suspendu pour remonter vers le Monument aux Morts. La vue sur la plaine est toujours aussi belle. Mais il nous faut redescendre vers le pont de Sidi M'Cid que nous retraversons. Notre balade se poursuit vers la rue Thiers jusqu'� El Kantara. De l� nous remontons au milieu de la foule de la rue Nationale jusqu'au niveau de la Medersa. Nous empruntons les escaliers pour descendre sur la passerelle Perr�gaux. Elle bouge toujours autant au passage des pi�tons. Au milieu de la passerelle une dame, journaliste, nous aborde et au bout de quelques minutes de discussion elle nous demande comment prendre contact avec notre association. Nous avons l'estomac dans les talons et nous continuons donc jusqu'au restaurant Tiddis. Le repas est le bien venu. Au menu brochettes pour les uns, boulettes de viandes aux olives pour les autres. Nous finissons notre repas quand arrive Nadir le ma�tre des lieux. Nous l'avions rencontr� il y a deux ans et les retrouvailles sont chaleureuses. Nous en profitons pour �voquer la petite r�union que nous avons pr�vu de faire dans ce m�me restaurant deux jours plus tard et organis�e par Lokmane. Vient alors � Nadir l'id�e de faire une blague � Lokmane. Il l'appelle au t�l�phone pour lui dire que la r�union pr�vue ne pourra avoir lieu car il y a un mariage qui va monopoliser toute la salle. La bonne humeur de Lokmane est mise � rude �preuve et c'est avec soulagement qu'il apprend que ce n'est qu'un canular. C'est donc l'estomac plein que nous repartons vers Sidi Rached. Nos �pouses commencent � se rendre compte que Constantine n'est pas une ville plate, mais elles ne sont pas au bout des mont�es et descentes en tous genres. D'ailleurs pour bien commencer l'apr�s-midi nous descendons du pont jusqu'au mausol�e de Sidi Rached. Malheureusement il est ferm�. Il ne reste plus qu'� remonter�! Nous d�cidons alors d'aller faire une petite visite � Driss, notre ami ma�tre dinandier. Nous remontons donc � travers la Souika, mais arriv�s devant sa boutique nous trouvons porte close. Nous apprenons qu'il est parti sur Oran pour toute la semaine et qu'il ne rentre que samedi, jour de notre d�part. Nous sommes tr�s d��us de ne pouvoir le rencontrer. Il ne nous reste plus qu'� continuer notre visite en remontant vers l'ancienne cath�drale, puis la place du palais. L� Karim notre accompagnateur propose d'essayer de visiter le palais. Apr�s quelques palabres, arrive Asma, la jeune architecte qui nous avait guid� il y a deux ans. La encore les retrouvailles sont chaleureuses. Bien s�r nous la suivons pour une visite compl�te des lieux. Le chantier de r�novation du palais du Bey a bien avanc� depuis deux ans, et l'ensemble est vraiment tr�s beau. Nous ne pouvons malheureusement pas prendre de photo, sauf une petite photo souvenir avec notre guide. Nous quittons le palais en souhaitant le voir termin� lors de notre prochaine visite. La place du palais � peine travers�e, nous tombons sur une personne que nous avions rencontr�e en 2004 �; Constantine n'est qu'un petit village�! Nous en profitons pour l'inviter � notre rencontre de mardi. Il ne nous reste plus qu'� regagner l'h�tel. Il est environ 17h30. Dans le salon de l'h�tel Lokmane est l� avec une personne qu'il nous pr�sente comme une �crivaine. Nous les laissons � leur conversation pour monter dans les chambres faire une petite toilette. Puis nous rejoignions Lokmane qui veut nous emmener voir les r�alisations d'une amie styliste qui confectionne des v�tements brod�s. Et c'est � nouveau � pied que nous repartons. Trois �tages pour ne pas perdre l'entra�nement et nous d�couvrons un superbe travail de broderie. Les v�tements restent assez traditionnels, mais la broderie est tr�s innovante. Chaque pi�ce est une merveille. C'est les yeux pleins de fils d'or et de perles multicolores que nous quittons notre h�tesse. Direction la gare des bus, situ�e devant l'ancien stade Turpin. Nous en prenons un ,tout neuf, qui va vers le quartier de Boussouf. Apr�s 15 minutes de trajet, il nous reste quelques centaines de m�tres � parcourir pour atteindre le restaurant d'Azizi. Nous traversons la salle pour d�boucher sur une arri�re-cour o� une trentaine de spectateurs �coute des musiciens jouant du malouf. C'est Jean-Claude qui est particuli�rement heureux de d�couvrir ce spectacle, lui qui est passionn� de musique et joue du luth (proche du oud). Nous nous installons dans la douceur du soir et l'on nous sert le th�. La premi�re nouba se termine au bout d'une vingtaine de minutes. On nous explique les grandes lignes du malouf�: les noubas qui correspondent � chaque heure de la journ�e, qui durent 50 minutes puis une pose de 10 minutes avant d'entamer la suivante. Et justement la nouba suivante commence. Donc 50 minutes de malouf jou�es par des musiciens qui sont l� pour le plaisir de la musique. En effet Azizi, le ma�tre des lieux, a eu l'id�e de mettre � la disposition de ceux qui le veulent, des instruments de musique. Chacun vient, choisi son instrument et se m�le aux autres instrumentistes pour le plaisir d'un public de connaisseurs. Pour nous c'est surtout la musique qui nous parle, car malheureusement nous ne comprenons pas les paroles, qui pourtant semblent essentielles dans cet art. Parmi les spectateurs se trouve Ahmed Boudjeriou, ancien maire de Constantine, avec qui j'ai eu l'occasion de correspondre et qui m'a fait parvenir des documents pour mon site. Donc une fois le morceau termin�, il nous invite � prendre un rafra�chissement dans son bureau tout proche situ� au sein de l'entreprise qu'il dirige. Avec nous se trouve �galement M. Merdaci professeur et auteur d'un livre sur Constantine. A nouveau th�, jus de fruits et petits g�teaux. Il est plus de 10 heures quand nous regagnons le restaurant pour d�ner de quelques excellentes brochettes. Lokmane et Azizi se mettent � raconter des histoires. Nous profitons de ce moment pour offrir � notre ami Lokmane un livre que nous lui avons apport�: des po�mes de Raymond Queneau. Il ne reste plus qu'� ��r�quisitionner�� des voitures pour nous ramener � l'h�tel. Il est 23h40. Karim notre accompagnateur est toujours l� depuis 8 h ce matin, et il est bien plus crev� que nous. Il se demande comment nous tenons le coup. La nuit ne sera pas meilleure que la pr�c�dente, car le lit grince bruyamment au moindre mouvement. • • • Photos du jour Sidi M'Cid Sidi Rached et les bains romains
Mausol�e de Sidi Rached |
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