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Mon deuxième retour à Constantine en mai 2006

 

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Avant de commencer ce récit de notre séjour à Constantine, je tiens à préciser que dans les pages qui suivent j'ai voulu décrire les différents moments forts de cette semaine sur le Rocher. La vision que je donne de ces quelques jours est totalement subjective et d'autres auraient sûrement évoqués ces moments de façon différente. Je veux surtout présenter l'ambiance générale dans laquelle s'est déroulé notre séjour. Certains détails sembleront sans intérêt pour certains, ils sont pour moi des repères essentiels. J'évoque également le nom de quelques personnes rencontrées lors de mon premier séjour, donc pour en savoir plus je vous invite à lire également le récit de ce précédent voyage.

 

Samedi 13 mai 2006

Deux ans après notre premier retour sur le Rocher, nous voilà de nouveau en route pour Constantine. Je dis nous, mais les participants ont changés. L'ami Jean-Michel n'est pas du voyage, mais il sera présent dans nos pensées tout au long de notre séjour. La vraie nouveauté c'est que nos épouses nous accompagnent. Jean-Claude est donc bien là mais avec Marie-Odile et pour ma part Ghislaine fait partie du voyage. Nous voulons leur faire découvrir les lieux de notre enfance. Elles en entendent parler depuis si longtemps, qu'elles veulent voir si Constantine est aussi formidable que nous l'affirmons.

En transit à MarseilleLe voyage se déroule sans problème, mais c'est toujours un peu long, en particulier l'attente à Marseille. Dans l'avion d'Air Algérie on nous sert un petit repas tout à fait correct. Puis c'est l'arrivée au dessus de la terre d'Algérie. On se penche au hublots, on cherche à voir la côte et ses plages. Puis on survole les montagnes et un barrage. Enfin apparaissent les faubourgs de Constantine et l'université. Tout défile très vite, trop vite. Et enfin les roues prennent contact avec le tarmac de l'aéroport Mohamed Boudiaf vers 12 heures (heure locale)
Les formalités sont comme l'autre fois un peu longues. Cette fois c'est un jeune homme de l'agence (Redha) qui est venu nous accueillir et sa présence facilite certaines formalités. Il nous emmène vers l'hôtel des Princes dans une confortable Mercedes. Sur le parcours nous montrons à nos épouses les quelques monuments rencontrés, en particulier la mosquée Emir Abelkader.

Petit problème à l'arrivée. La clé de notre chambre (la 44 pour nous qui venons de Loire-Atlantique !) est introuvable. Nous patientons pendant que Marie-Odile et Jean-Claude vont s'installer ; pas pour longtemps car en s'asseyant sur le lit celui-ci rend l'âme et de plus il y a une inondation dans la salle de bains. Donc changement de chambre. La clé est enfin retrouvée. Mais je suis un peu déçu car la vue depuis notre chambre est limitée par un mur et donc pas de Sidi Rached devant notre fenêtre. Après un petit brin de toilette, nous descendons attendre le groupe d'amis qui termine son séjour et qui est parti manger. À leur arrivée ce sont les retrouvailles pour certains et les présentations pour les autres. Charly et Pierre qui ont organisé le séjour nous proposent de faire tout de suite un petit briefing pour la suite de notre séjour. En effet, nous sommes également là pour prendre des contacts dans le cadre de notre association ADCHA .

Une table improvisée en quelques minutes !Enfin nous décidons d'aller faire un premier petit tour. Charly appelle Lokmane qui saute dans un taxi pour venir nous rejoindre. Joyeuses retrouvailles et présentation de ces dames à l'ami Lokmane. Nous partons donc vers la librairie Média-Plus où nous rencontrons Yassine le directeur. Longue discussion avec à la clé une invitation à dîner pour le jeudi soir. Puis nous repartons vers la Brèche et le boulevard de l'Abîme (j'emploie les noms de rues français, car ils sont encore souvent utilisés par les Constantinois d'aujourd'hui). Évidement nous passons rue Sassy où Jean-Claude retrouve d'anciens camarades. Nous grimpons sur la terrasse de l'immeuble pour profiter de la vue sur le Chettaba et la plaine du Hamma. Puis nous redescendons à l'appartement d'un de ses amis où nous attendent café, jus de fruit, petits gâteaux et tamina. En prime l'accueil est formidable. En sortant Marie-Odile et Ghislaine en ont la larme à l'oil, tout comme notre hôtesse et ses filles. Une nouvelle invitation à venir manger des spécialités constantinoises.

Les parapluies sont de sortieLe soir tombe et les lampadaires s'illuminent. Retour vers l'hôtel où nous attend tout le groupe. Nous sommes en retard. Nous faisons une photo de groupe et toute la petite troupe part à pied vers le restaurant l'Oasis où nous attend une longue table (plus de 30 personnes) sous un toit de toile. On nous sert une assiette de couscous. Mais l'orage est aussi au rendez-vous. Nous prenons quelques éclaboussures, mais ce n'est que de l'eau ! Pour le dessert nous rentrons dans la salle avec distribution de roses pour les dames. On nous sert une sorte de laitage à base de riz écrasé et de lait : délicieux. Puis M. Bechiri, un des responsables des Amis du Musée, y va de son petit discours, et évoque chaque membre du groupe avec beaucoup d'humour. Enfin Lokmane nous déclame un de ses poèmes sur Constantine. Beaucoup d'émotion. L'orage est terminé, nous rentrons à l'hôtel.

La nuit est difficile. L'excitation, plus la chasse d'eau qui fuit, plus le muezzin de la nuit, font que j'ai bien peu dormi. Mais nous ne sommes pas là pour dormir !

Suite du récit

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Quelques photos du jour


Les enfants sont toujours aussi souriants

Moineaux de la murette !

L'esplanade de la Brèche

Le palais de justice

Le théâtre

La poste

Descente vers Lamoricière


La rue "Rol"
La nuit tombe sur notre première journée à Constantine


Restaurant l'Oasis : on s'abrite sous la toile

Les deux "nouvelles venues" semblent apprécier leur premier couscous

Derniers échanges, demain c'est le départ pour le groupe


Nos deux organisateurs Charly et Pierre.
Seraient-ils les deux têtes d'un même corps ?


M. Bechiri

Lokmane, notre poète-conteur

Distribution de roses pour les dames

Les arcades sont désertes à notre retour à l'hôtel des Princes

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