École Julien Puyade Avenue du 20 Août 1955 • • •
• • • Je m'appelle Safi Mostefa, je suis né à Constantine le 26 novembre 1953. J'ai fréquenté l'école Julien Puyade située sous le vieux rocher ..sur la route qui mène à Skikda. Elle date de bien fort longtemps..que d'instituteurs et professeurs français y ont exercés même après l'indépendance.. mon but est bien précis, j'aimerais retrouver mes copains d'enfance et retrouver mes anciens instituteurs. Tout d'abord je tiens à vous informer que, rassembler des informations sur l'école Julien Puyade c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, c'est à dire que d'un côté, les gens qui ont exercé une fonction dans cette école de près ou de loin sont vieux ou sont morts, de l'autre côté, il y a la mauvaise gestion. Cependant cela ne m'a pas empêché d'aller fouiner dans la direction et de poser quelques questions à la directrice. C'est une gentille dame, elle m'a chaleureusement reçu, malheureusement elle m'informa que l'archive avait été brulée accidentellement en 1970 et ce qui restait fut éparpillé pendant la décennie noire entre 1990 et 2000. Bref... L'école Julien Puyade avait été construite en 1950, son premier directeur était monsieur Richard d'après les écoliers qui avait eu l'honneur d'étudier avant moi dans cet établissement scolaire ; le second directeur était monsieur Aime, je le connaissais parfaitement de même que sa fille mademoiselle Aime (c'était ma première institutrice), il y avait à l'époque monsieur Orsini, monsieur et madame Vincent Segurin, monsieur Ondieux (ça sonne comme ça), monsieur Raigner et monsieur Menant ou Mainon ???...ce dernier était resté jusqu'à 1965, bien après l'indépendance. Ça c'est pour les Francais. Pour les enseignants arabes, il y avait monsieur Zitouni, monsieur Boudebza, monsieur Chikhi, monsieur Mili, monsieur Othmani, monsieur Salhi et madame Aziza. En 1962 la gestion de l'école revient à monsieur Betina son troisième directeur qui le dirigea plus de 30 ans. Sous l'époque coloniale, l'école Julien Puyade était divisée en deux établissements, un pour les garçons, l'autre pour les filles. Il y avait une porte entre les deux cours, mais chacun sa propre porte d'entrée, deux directions et un bloc de logements de fonctions. Après l'indépendance l'école de garçons porta le nom d'un martyre de la révolution, Daoudi Slimane (Hamlaoui) et l'école de filles porta le nom de Adouani Algia. Mostefa Safi : sagitterre@gmail.com • • •
Photos Mostefa Safi
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