Place Kerkeri

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Le Quotidien d'Oran le 1er novembre 2006

Près de huit milliards pour le confortement de la place Kerkeri

C'est le compte à rebours pour le lancement des travaux de réfection de la place Kerkeri. Selon les indications du responsable de l'urbanisme de l'APC de Constantine, ces travaux, qui doivent démarrer incessamment, intéressent principalement le fameux remblai qui soutient cette place surplombant le précipice qui borde le Rhumel et qui donne des signes visibles de fatigue. Ainsi, il s'agira de le démolir et le remplacer par un autre remblai plus consistant et qui devra protéger pour bien longtemps la nouvelle place qui sera érigée. Selon les estimations de la mairie, plus de sept milliards sept cents millions de centimes, dont quatre uniquement pour la réalisation du nouveau remblai, sont nécessaires.

Ainsi, outre l'entière réfection du mur de soutènement qui doit s'étendre de l'avenue Rahmani Achour jusqu'à l'entrée du pont de Sidi Rached, à proximité du commissariat de police, il y aura une rue piétonne sur toute cette longueur. Elle sera bordée de commerces tels que des cafétérias avec terrasses, de larges trottoirs, des bancs publics, etc. Le tout, précise-t-on à la mairie, sera agrémenté d'un petit théâtre de verdure pour quelques centaines de spectateurs.

Pour ce faire, il est prévu la démolition de l'actuelle bâtisse où se trouve le siège de l'organisation nationale des anciens moudjahidine, qui présente d'ailleurs des fissures tellement importantes, que sa démolition est devenue inéluctable, et des deux kiosques situés sur le trottoir qui borde le remblai.

Dans ces travaux, sont également prévus des portes ou portiques situés à chaque entrée de la future rue piétonnière. D'autres accès piétons en forme de passerelles sont prévus depuis l'avenue Zâabane, qui surplombe la rue Kerkeri. Sur les trottoirs, outre les nouveaux commerces, des horloges seront également placées. Un parking est aussi prévu juste en dessous de la bâtisse de l'hôtel Cirta.

A noter qu'en parallèle de ces travaux, un autre chantier est prévu. Plus de cinq autres milliards de centimes sont en effet réservés pour des travaux de réfection de l'alimentation en eau potable, la réfection des chaussées et l'assainissement, puisque toutes les évacuations devront êtres entièrement reprises. Pour rappel, la rue et la place Kerkeri qui, auparavant, abritait une station de bus et de taxis, a été évacuée au début de l'année. Selon les autorités, cette évacuation a été rendue nécessaire suite à des glissements de terrain qui ont sévèrement déstabilisé la place et le remblai construits pendant la période de l'occupation coloniale, et qui ont provoqué de gros dégâts dans le bâtiment et les trottoirs.

Abdelkrim C.

Kerkeri, l'ancienne station de bus en travaux.
Depuis 6 mois on a rien vu disant que cette place va être un jardin.

Constat et photos de Djamel Allal.

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El Acil 13 novembre 2006

Aménagement de la place «Kerkeri»
Entame des travaux au début de la semaine prochaine


L'aménagement de la placette «Kerkeri», ex station des bus et taxis, est sérieusement entamée. Les plaques de chantiers ont été installées en ce début de semaine, annonçant le lancement effectif du projet à partir de la semaine prochaine. Le lancement de ce projet intervient après la désignation des promoteurs qui, chacun pour ce qui le concerne, a mis son propre plan d'action pour l'entame et l'achèvement des travaux dans les délais prescrits. A cet effet, l'APC de Constantine a consacré pour l'aménagement de cette placette, une enveloppe financière évaluée à 14 milliards de centimes. Signalons qu'après la réalisation de ce projet, cette placette se transformera en un véritable endroit de loisir, de détente et créant une atmosphère de confort pour les citoyens de la ville des ponts ainsi que pour les visiteurs... et autres touristes, pourquoi pas. La réalisation de cette placette, qui inclue les espaces verts, et des allées ombragées donnera à coup sûr une image séduisante à la ville de Constantine, d'autant plus que ces lieux se trouvent à proximité du pont Sidi Rached offrant un panorama magnifique. Mais d'autre part, le lieu en question se trouve proche du marché «remblai», aussi vieux que la ville de Constantine elle-même ! Chose qui ne manquera pas d'assombrir l'image de marque recherchée à travers cet aménagement de la place Kerkeri.

Selma Madaci


Le Quotidien d'Oran 18 novembre 2006

La place Kerkeri a entamé sa mue

Après bien des tergiversations, dues certainement à des tracasseries administratives, le grand chantier de la place Kerkeri est entré jeudi dans une phase décisive.

L'opération Place Verte a commencé par la démolition de six kiosques, sous l'oeil intrigué de centaines de riverains attirés par un spectacle pour le moins insolite, en plein coeur de la cité. Après cette série de démolitions, hier, une équipe du Laboratoire national de l'habitat et de la construction (LNHC), qui poursuit son travail d'étude du sol, était sur le site, munie de tout le matériel spécifique. Sollicité pour quelques informations, le responsable du groupe nous explique que «plusieurs carottages vont être effectués pour jauger la fiabilité du sol». Selon notre interlocuteur, un rapport final de toutes ces analyses sera présenté aux services techniques de la wilaya. Les décisions idoines, particulièrement le renforcement du remblai qui donne des signes de défaillance, seront prises par la suite par la wilaya. De toute façon, les travaux semblent avoir démarré dans les meilleures conditions. Mais avant l'aménagement de nouveaux locaux, une opération devrait logiquement suivre qui consiste en la mise en place d'un mur de soutènement renforcé à même de supporter et de résister à une charge qui s'annonce très importante.

Rappelons que cet emplacement aura servi pendant plus de vingt ans à une desserte des bus vers la périphérie ouest de la cité à destination de Sidi Mabrouk, Djebel Ouahch, Ziadia, El-Gammas, Boumerzoug, Bentchicou, les Frères Abbès, la cité Mouna et d'autres faubourgs de Constantine. Mais un glissement évolutif et préoccupant du terrain a quelque peu forcé la main aux responsables locaux qui ont pris, voilà quelques mois, la décision de délocaliser cette station et de mettre fin à tout trafic automobile.

Six kiosques démolis dans un premier temps, mais l'opération devrait toucher une bâtisse imposante en piteux état qui abritait plusieurs organismes et associations, bâtisse plus connue à Constantine sous la dénomination de siège des moudjahidine. Dans cette même foulée, devrait également suivre la démolition d'un mur d'enceinte qui abritait jusque-là un parking automobile. C'est donc tout le visage de cette placette qui se retrouve littéralement transformé mais qui devrait servir une bonne cause.

Le site, qui va pouvoir bénéficier de tous ces espaces, servira de carrefour piétonnier, avec des commerces multiples et des espaces verts. A noter enfin que la direction de l'urbanisme dispose d'une somme de plus de onze milliards de centimes pour l'exécution des travaux.

Rahmani Aziz


2 décembre 2006 : démolition des kiosques


20 décembre 2006 : travaux en cours

La Tribune - 21 Décembre 2006

Commerçants délocalisés à Constantine
La place Kerkeri vit sa deuxième épreuve de force

Par A. Lemili

Dès potron-minet de la journée d'hier, les éléments des services d'ordre et de la sécurité accompagnés du chef de cabinet du wali ont entrepris de délocaliser manu militari les quelques commerçants ayant continué, à hauteur de la place Kerkeri depuis sa mise hors d'usage, l'activité principale qui la caractérisait, à savoir le transport public.
Il y a lieu de rappeler que la place en question avait empoisonné la vie de tous les walis qui avaient transité par la wilaya de Constantine après avoir empoisonné celle des riverains qui vivaient littéralement un cauchemar avec tout ce qu'engendraient comme pollution et autres nuisances sonores la centaine de bus qui y stationnaient toute la journée.
Tant qu'il s'agissait de nuisances touchant aux seuls habitants d'une cité qui comptait environ une centaine de familles réparties sur six blocs intégrés à deux très grands immeubles, les autorités locales ont rarement esquissé le moindre intérêt à leur endroit ou daigné prendre des mesures de nature à adoucir leur cadre de vie.
Tous les walis qui se sont succédé à Constantine ont à chaque fois remisé dans un tiroir les doléances des habitants concernés. Il aura fallu attendre la venue de Abdelmalek Boudiaf, au milieu de l'année 2005, pour qu'enfin soit prise en considération la question. Le nouveau wali faisant fi des gesticulations des transporteurs qui croyaient prendre en otage la population, des transporteurs relayés il est vrai par un puissant lobby au sein de la direction des transports et l'insidieuse attitude de l'organisation des moudjahidine, attributaire d'un siège administratif sur place au lendemain de l'indépendance, qui délivrait des licences de transport tous azimuts initialement à ceux qualifiés d'anciens moudjahidine, pour raccourcir à moudjahidine, puis leurs enfants et les enfants de chouhada après l'avoir fait pour les veuves.
Le wali, faisant table rase des états d'âme des uns et des autres, prendra personnellement en charge le dossier pour délocaliser les transporteurs qui s'y trouvaient d'autant plus que le parc de stationnement était l'objet d'un véritable glissement de terrain dont les conséquences allaient être les désordres techniques constatés à même les immeubles dont l'assiette prenait un contour inquiétant.
Précisons également que les lieux n'abritaient pas seulement les commerçants dans la mesure où le siège de l'organisation sus-évoquée y était établi au moment où plusieurs de ses dépendances avaient été sous-louées à de tierces personnes, ceux-là mêmes expulsées par la force publique. Dans la foulée, trois kasmas et le secrétariat de wilaya des enfants de chouhada se sont retrouvés SDF depuis hier, les militants qui s'y trouvaient tentant vaille que vaille de rassembler les archives dans des conditions burlesques.
L'arrivée de H. Kracha, secrétaire de l'organisation des moudjahidine, suscitera la réprobation des moudjahidine présents sur place qui, de vive voix, accuseront leur représentant de «se laisser faire par le wali» accusant A. Boudiaf de «potentat local».
Le SG de l'organisation affrontera le courroux de ceux qui l'interpellaient en leur rappelant que «cette évacuation était officielle depuis une année et que chacun n'avait qu'à prendre les dispositions nécessaires pour se réinstaller ailleurs», ajoutant aux questions de ses vis-à-vis que «le wali avait effectivement évoqué la question d'une attribution à titre compensatoire de locaux dans une autre partie de la ville». Une affirmation relayée allègrement par le chef de cabinet aux commerçants qui le sollicitaient sur leur devenir quoiqu'il nous déclarera en aparté que «la question de l'indemnisation ou la compensation n'a jamais été évoquée dans ce dossier», une conclusion que paraphrasera un autre fonctionnaire soulignant : «Quoi qu'il en soit, ce sont des biens domaniaux et ni l'organisation des moudjahidine et encore moins les commerçants qui étaient installés dans le cadre d'une sous-location illégale ne peuvent prétendre à une compensation de substitution.»
Cela étant, toutes les habitations, commerces et autres situés à la périphérie de la place Kerkeri ont vu l'énergie électrique coupée en attendant la section et l'isolation des installations électriques sur place. Des commerçants visiblement énervés nous ont pris à partie accusant «la presse de faire le jeu des autorités locales et de n'en être que la caisse de résonance». Il n'en est pas moins établi que jusque-là leur jeu était trouble et les conditions ayant prévalu au bénéfice des locaux prêtant à équivoque. Le tout s'appuyant sur le lobbyisme précédemment évoqué et la passivité de l'Administration depuis le début des années 1980.
La place évacuée sera réaménagée jusqu'au lieu-dit «Remblais» de même que les berges du Rhumel en de nombreux jardins sur paliers, pistes cyclables, piétonnières, aires de jeu, allées boisées, etc. Le projet prévu à cet effet étant déjà inscrit et retenu, il devrait s'inspirer d'une réplique assez nuancée existant en France et précisément à Paris et qui tiendrait compte des réalités locales.    

A. L.


Vues du chantier de démolition

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Travaux en cours au 21 février 2007

Le Quotidien d'Oran : jeudi 22 février 2007

Une nouvelle vocation pour la place Kerkeri dans six mois

La situation de la station de bus Kerkeri désaffectée et fermée depuis plus d'une année avec des travaux qui se sont éternisés semble enfin connaître un début de solution « définitive ». En effet, un bureau engagé par l'APC de Constantine a mis au point une étude de faisabilité et trois entrepreneurs ont été engagés pour achever en 6 mois les travaux, la place devant changer de vocation pour être transformée en espace vert et de détente pour le public constantinois.

Les quelque 50 bus et autant de taxis dont c'était le terminus ont été déplacés en d'autres points de stationnement, la place Kerkeri, sujette à un glissement de terrain touchant même d'autres immeubles à proximité, avait fait l'objet de travaux de confortement pour stopper les mouvements du sol.

Les trois entrepreneurs retenus pour des travaux pour un montant total de 113,7 milliards de centimes devaient procéder dans un premier temps aux opérations de démolition des constructions menacées d'effondrement. Des bâtisses irrémédiablement condamnées à être rasées. Il s'agit principalement du siège de wilaya des Moudjahidine, une station de lavage de véhicules, un restaurant, des kiosques de tabac et journaux et enfin les anciens abribus ainsi que le parking.

A leurs places, sont prévus dans le futur espace vert : un théâtre de plein air pour enfants, 2 restaurants cafétérias, 4 kiosques, un belvédère (balcon donnant sur le Rhumel) et enfin divers aménagements dont 5 placettes avec bancs et carrés de verdure et une porte d'accès de chaque côté de la place. Ces travaux, qui doivent démarrer au début de la semaine prochaine, doivent normalement être achevés en 6 mois après lesquels cet espace vert sera ouvert au public.

Il est prévu ultérieurement de raccorder à la place Kerkeri d'autres espaces à proximité servant actuellement à l'APC pour différents usages (entreposage de véhicules et autre matériel désaffecté) de sorte à constituer un ensemble d'espaces verts destinés à aérer le centre-ville.

par A. Benkartoussa


El Watan -12 février 2008

Réhabilitation de la place Kerkeri
Un projet à la traîne

Des anomalies et autres défaillances ont marqué les travaux lancés avant même les résultats relatifs à l'étude du sol. Le wali met la pression pour que le projet soit livré avant la visite présidentielle.

Le projet de réhabilitation de la place Kerkeri semble traîner, au point de provoquer la colère du wali de Constantine. Le premier responsable de la wilaya, qui a effectué plusieurs visites sur site ces derniers mois, n'est guère satisfait de l'état d'avancement des travaux, selon une source bien informée, surtout que le projet devra figurer au programme de la visite de Bouteflika, prévue le 16 avril prochain. Le projet en lui-même était déjà mal parti à la fin de l'année 2006, lorsque les excavations ont révélé un réseau d'assainissement en nette dégradation. Le rythme que le wali a voulu imposer, à l'époque, a fini par dévoiler les carences et les défaillances des services techniques de l'APC. Durant plusieurs mois, les entreprises désignées pour la réalisation des démolitions ont travaillé sans avoir reçu l'ordre de service (ODS), pour des raisons purement bureaucratiques, car le projet devait attendre des semaines pour être approuvé par l'assemblée communale. Selon des techniciens, que nous avons rencontrés sur site, les entreprises ont eu à faire face à des difficultés lors de la réalisation des différentes parties, et ce en raison de la nature du sol. On a même laissé entendre que les analyses effectuées par un laboratoire installé à Oum El Bouaghi, sur le sol, remblai qui remonte à l'époque coloniale, ne sont parvenues que six mois après le lancement des travaux. « Cette défaillance a considérablement perturbé les travaux, et a nécessité la révision de certaines parties de l'étude, surtout que des modifications devaient être opérées sur certaines constructions pour le confortement du sol », apprend-on auprès d'une source bien informée. Ces contraintes ont eu un effet direct sur les délais de réalisation, auxquelles s'ajouteront les retards de paiement des entreprises. C'est dire que le projet a été lancé dans une anarchie totale, accentuée par un manque de coordination flagrant entre l'APC, l'OPGI et la Sonelgaz. Cette dernière, disposant de locaux sur site, a exigé des aménagements pour permettre de dégager les accès vers les services des ouvres sociales, où l'on trouve des centres de soins et de radiologie. Le plus étrange dans ce projet demeure l'attitude de l'OPGI, qui n'a pas encore trouvé une solution à un problème qui constitue toujours une gêne pour les travaux d'aménagement de la principale placette, laquelle sera érigée au centre du quartier, juste à proximité d'un théâtre de plein air pour enfants. Il s'agit d'une extension illicite, réalisée sur la voie publique par le bureau d'un parti politique, et qui demeure la seule partie non encore démolie. Pour rappel le projet, qui permettra de réaliser aussi deux restaurants avec placettes, une jetée, des sanitaires publics et deux portes urbaines, devra coûter 140 MDA (millions) pour un délai de douze mois. Ce dernier a été déjà dépassé, au vu de l'état d'avancement des travaux, avoisinant les 70 %. Seul, un renforcement important des effectifs permettra d'achever ces travaux, sinon le projet ne sera pas fin prêt pour le 16 avril.

S. Arslan


Liberté - 23 mars 2008

La réhabilitation de la station Kerkri traîne

Contrairement aux prévisions des services de la wilaya de Constantine, le projet de réhabilitation de la place Kerkri ne sera pas achevé avant le 16 avril prochain .
Les travaux, entamés vers la fin 2006 avant même l'acquisition des analyses du sol, n'ont pas dépassé le seuil des 70%.
Le projet de réhabilitation de la place Kerkri semble traîner au point de provoquer l'ire du wali de Constantine. Le premier responsable de la wilaya, qui a effectué une visite de travail sur le site la semaine dernière, semble ne pas être satisfait de l'état d'avancement des travaux, surtout que le projet devra figurer au programme d'une visite du président Bouteflika, prévue à l'occasion de Youm El-Ilm.
Selon des techniciens, le projet en lui-même a mal démarré à la fin de l'année 2006. Les premiers travaux ont révélé un réseau d'assainissement en nette dégradation.
Le rythme que le wali a voulu imposer à l'époque a fini par dévoiler les carences et les défaillances des services techniques de l'APC. Des anomalies et autres défaillances ont marqué les travaux lancés avant même les résultats relatifs à l'étude du sol. D'ailleurs, les analyses effectuées par un laboratoire installé à Oum El-Bouaghi, sur du  remblai qui remonte à l'époque coloniale, ne sont parvenues que six mois après le lancement des travaux.
Ainsi, les entreprises ont eu à faire face à des difficultés lors de la réalisation des différentes parties en raison de la nature du sol. Une  défaillance qui a considérablement perturbé la cadence des travaux et a nécessité la révision de certaines parties de l'étude, surtout que des modifications devaient être opérées sur certaines constructions pour le confortement du sol, apprend-on auprès d'une source bien informée.
Ces contraintes ont eu un effet direct sur les délais de réalisation, auxquelles s'ajouteront les retards de paiement des entreprises.
C'est dire que le projet a été lancé dans une anarchie totale, en l'absence de toutes sortes de coordinations entre les services de  l'APC, l'OPGI et la Sonelgaz. Une preuve que le développement est une question de management avant d'être une question de moyens financiers.

Radia M. A.


Le Quotidien d'Oran - 12 mai 2008

Aménagement de la place Kerkeri : Les raisons d'un retard

par M. Amar

Après la délocalisation de la station de bus de la place Kerkeri, source de gêne et de désagréments pour les riverains de par leurs bruits, particulièrement les gaz que dégageaient ces engins de transport en commun, décision, avait donc, été prise pour transférer la station vers le Bardo. Et la place Kerkeri devait être restaurée et rénovée.

Le projet a été inscrit sur les tablettes de l'APC de la ville des ponts, voilà plus de deux ans déjà.

Les services de l'urbanisme de la commune avaient lancé un avis d'appel d'offres pour une étude de transformation.

Mais ce n'était pas aussi simple parce que le lieu en question est sujet au glissement de terrain, le sous-sol étant fait de remblai datant de l'époque coloniale et qui présentait des signes de fatigue. D'importantes fissures avaient même été constatées dans les bâtiments situés aux alentours de la place. Les risques d'effondrement, aggravés par l'infiltration des eaux durant les saisons des pluies, étaient réels. Même le mur de soutènement était menacé.

Mais, à ce jour, le projet n'est pas encore achevé.

Selon M. Laib Hafid, vice-président de l'APC de Constantine chargé de l'urbanisme et des réalisations, le chantier de réhabilitation de la place Kerkeri a connu des perturbations car ce qui était, au départ, une simple opération d'aménagement en lieu de détente pour les piétons, s'est transformée en une épreuve difficile. Au fur et à mesure, l'idée devait s'épanouir et déboucher sur une autre plus grandiose de manière à ce qu'une nouvelle conception plus attrayante transforme cet endroit. Trois entrées y sont prévues pour faciliter les mouvements des visiteurs.

Cet emplacement sera doté de toutes les commodités nécessaires afin que chacun soit à l'aise, insiste notre interlocuteur.

Monsieur Laib précise que le retard, qu'enregistre ce chantier, a trait aux travaux du mur de soutènement donnant sur le Bardo.

En effet, le déblaiement, pour consolider la plate-forme et renforcer le mur de soutènement, a fait apparaître des problèmes immenses. Même des cavernes ont été découvertes pendant les travaux de terrassement.

Et il a fallu les fermer pour parer à toute éventualité et sécuriser les lieux appelés à recevoir des centaines de visiteurs.

Autre contrainte rencontrée, insiste M. Laib, la fameuse jetée qui surplombera le petit bois en contrebas du terrain Kerkeri et qui donnera une vue sur tout le site du Bardo.

La jetée, de 9 mètres en avant dans le vide et de 15 mètres de large, a nécessité un travail de renforcement.

Des piliers sont conçus selon les normes de sécurité en vigueur, précise notre interlocuteur.

Ces travaux demandent du temps pour le coulage du béton et pour son séchage. Pour cela, une enveloppe de 10 milliards a été allouée, conclut-il.


El Acil - 19 mai 2008

Aménagement de la place Kerkeri
Les travaux en bonne voie

L'idée de créer un espace de détente et de loisirs aux lieu et place d'une station de bus (très anciens du reste) très polluée par les gaz d'échappement et les nuisances sonores qui ont fini par excéder, les riverains, a abouti grâce aux efforts et au dévouement des citoyens, des entreprises (trois) responsables des travaux, des services techniques de l'APC et surtout de l'intérêt particulier porté par le wali de Constantine et la mise en oeuvre du projet d'aménagement de la place Kerkeri fut entamée.
Cet ouvrage, ou plutôt cette série d'ouvrages aura nécessité une enveloppe de 14 milliards de centimes pour une durée prévisionnelle de 12 mois, la date butoir de réception étant fixée au 30 juin 2008. S'il y a eu retard, c'est essentiellement la nature du terrain (un remblai fragile) qu'il aura fallu conforter par d'énormes travaux de génie civil.
Actuellement, l'état d'avancement des travaux estimé par les responsables du chantier est de 85%, le reste concerne surtout les travaux de finition.
Les travaux effectués comprennent :

- Deux restaurants -cafétérias
- Des sanitaires (hommes et femmes)
- Une boutique de fleuriste
- Deux jets d'eau
- Un théâtre de verdure pour enfants et artistes (gradins - scène et avant scène devant servir de loges)
- Des terrasses (publiques et privées)
- Une jetée panoramique de 16mx32 m
- Une voie piétonne
- 4 portes urbaines et 4 kiosques.

Selon le vice-président de l'APC chargé de l'urbanisme il est question dans l'avenir de réaliser un boulevard avec rond-point situé en contrebas de la place Kerkeri (actuel emplacement du marché aux puces du Remblai) ce qui rendrait service aux taxieurs. Cette réalisation d'envergure fait l'objet actuellement d'un intérêt soutenu des habitants des immeubles mitoyens qui attendent avec l'impatience que l'on devine l'inauguration de ce projet.
Rendez-vous est pris.

T. Lakhdari

 


El Moudjahid - 14 juillet 2008

Constantine : La place "Kerkri" bientôt "restituée" au public

Une grande partie de la place "Kerkri" de Constantine qui fait l'objet de grands travaux d'aménagement depuis novembre 2006, sera  "restituée" au public le 20 août prochain, à l'occasion de la célébration de la journée du Moudjahid, a-t-on appris hier, du responsable chargé du projet.
Cette ancienne station d'autobus située à proximité de l'hôtel Cirta  connaît, pour l'heure, une effervescence rythmée par l'incessant va-et-vient des engins et le fourmillement de travailleurs qui s'attèlent à redonner vie  à l'une des placettes les plus importantes de la cité du vieux rocher, a-t-on  constaté.
Quoique se déroulant sur un rythme qui peut paraître lent au regard  de la spécificité du projet, les travaux d'aménagement de cette place située  au cœur de la ville laissent désormais apparaître les contours de ce que sera,  "dans cinq semaines" ce qu'un ingénieur en génie civil, en charge du projet,  qualifie de "futur poumon de Constantine".         
L'ancienne station gluante d'huiles de moteurs et dégageant les désagréables miasmes des bouches d'égouts à ciel ouvert "ne sera plus qu'un souvenir", a  assuré ce même responsable.
Deux cafétérias, un théâtre de plein air, des allées piétonnières, des escaliers stylisés et deux portes monumentales composeront ce nouvel espace  qui devrait constituer "un havre de repos et de loisirs appelé à fusionner avec les autres curiosités de la Médina, comme Bab El Djabia qui n'en sera séparée  que par la largeur de la chaussée", a-t-on encore indiqué de même source.

 

El Acil - 19 août 2008

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L'avancement des travaux fin août 2008

Liberté - 1er février 2009

Place Krekri à Constantine
Sa réouverture prévue pour mars prochain


"La place Kerkeri ouvrira ses portes en mars prochain", nous a déclaré le vice-président de l'APC de Constantine chargé de l'urbanisme et des réalisations.

L'inauguration de ce projet est programmée lors d'une prochaine visite du Président de la République dans la ville des Ponts, toujours selon notre interlocuteur.
Point noir dans le dispositif de la circulation urbaine, devenue menace sur l'homogénéité du tissu urbain à cause d'un problème de glissement de terrain, selon les membres de l'association dudit quartier, la place Krekri, située derrière l'hôtel Cirta a été fermée pour recevoir des travaux à même de lui changer sa vocation.  D'un arrêt de vieux bus et taxis, elle est appelée à devenir un espace de détente et de loisir. Le délai initial prévu pour ce chantier, ouvert le mois de décembre 2006, était fixé à une année. Il fut largement dépassé. En effet, les services techniques de l'APC de Constantine chargés de la réhabilitation de cette esplanade, étaient, à les entendre, mal partis depuis le lancement des travaux en 2006, lorsque les excavations ont révélé un réseau d'assainissement en nette dégradation. Selon des techniciens, que nous avons rencontrés sur les lieux, les entreprises ont eu à faire face à de multiples difficultés lors de la réalisation des différentes parties à cause de la nature du sol.  "Le chantier de réhabilitation de la place Kerkeri, situé en plein centre-ville, a connu des perturbations car ce qui était, au départ, une simple opération d'aménagement d'un lieu de détente pour les piétons, s'est transformé en une épreuve difficile",  a précisé une source proche de l'hôtel de ville.
Monsieur Laib, le vice-président à l'APC de Constantine en charge du dossier, précisera que le retard qu'enregistre ce chantier a trait aussi, aux travaux du mur de soutènement donnant sur le quartier Bardo. En effet, le déblaiement, pour consolider la plate-forme et renforcer le mur de soutènement, a fait apparaître des problèmes immenses. Même des cavernes ont été découvertes pendant les travaux de terrassement.
Et il a fallu les fermer pour sécuriser les lieux, appelés à recevoir des centaines de visiteurs par jour.  Par ailleurs, l'enveloppe financière de ce projet prévue pour 140 millions de dinars est passée à
150 millions de dinars. Toutefois, ces servitudes liées à la nature du sol seront mises à contribution pour donner au projet une nouvelle conception plus intéressante. Ainsi, le nouveau site de la  placette Krekri contiendra deux restaurants avec terrasses et, évidement, deux sanitaires publics. Trois entrées  sont aménagées pour faciliter le flux des visiteurs.  Les Constantinois doivent patienter un mois pour pouvoir investir de nouveau la place Kerkeri. Des milliers de Constantinois seront au rendez-vous, reste à espérer que la qualité des travaux  ne gâchera pas la joie des uns et la satisfaction des autres.

Betina Souheila


El Watan - 25 férier 2009

Réhabilitation de la place Kerkeri
230 MDA pour un projet qui a trop traîné

Au train où vont les choses, le projet de réhabilitation de la place Kerkeri ne cessera pas d'alimenter les discussions au vu des sommes colossales y ayant été englouties, d'autant plus que la réception définitive des travaux n'est pas pour bientôt.

Un montant de plus de 93 MDA( millions) vient d'être alloué pour le paiement des travaux de réalisation d'un mur de soutènement, après l'adoption d'un avenant par les membres de l'APC de Constantine. La question des retards cumulés par ce projet a fait même dire aux Constantinois que ce dernier méritait de figurer dans le Guinness des records. Même le wali, qui a effectué plusieurs visites sur site, depuis le lancement des travaux, n'a guère été satisfait de l'état d'avancement des différents ouvrages, surtout que le projet a été maintes fois inscrit dans les programmes de visites de Bouteflika à la ville des Ponts, avant de finir par être déprogrammé. Selon certains spécialistes, le projet en lui-même était déjà mal parti à la fin de l'année 2006, lorsque les excavations avaient révélé un réseau d'assainissement en nette dégradation. Les défaillances des services techniques ainsi que l'incompétence des entreprises engagées ont été relevées au cours de toute la période de réalisation, et le bureau d'études n'a cessé de dénoncer les lenteurs bureaucratiques des services de l'APC en matière de paiement, ce qui a eu des conséquences, selon lui, sur les moyens matériels et humains à mobiliser sur place.

L'on apprend même que durant plusieurs mois, les entreprises désignées pour la réalisation des démolitions ont travaillé sans avoir reçu l'ordre de service (ODS). Ces entreprises ont rencontré des difficultés durant la réalisation des différentes parties en raison de la nature du sol. On a même laissé entendre que les analyses du sol, un remblai qui remonte à l'époque coloniale, ne sont parvenues que six mois après le lancement des travaux. Ce qui n'a pas manqué d'influer sur l'étude elle-même, qui a été reprise en certains endroits. La non-maîtrise du projet par les services techniques de l'APC s'est illustrée d'une manière évidente à travers le report, à maintes reprises, de la réception des ouvrages, annoncée une première fois pour l'été 2008 puis reportée au mois de novembre de la même année, avant d'être remise au premier trimestre de l'année en cours, au moment où même les retouches semblent s'éterniser. Pour rappel, le projet permettra aussi la réalisation de deux restaurants avec placettes, jetée, sanitaires publics et deux portes urbaines pour un montant de 140 millions de dinars et un délai de douze mois. Ce dernier a été déjà dépassé de plus d'une année.

Par S. Arslan

Les travaux semblent en cours d'achèvement, mais il reste à faire vivre ce lieu

Photos prises en octobre 2009 par Pierre Cadéo

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La place terminée

3 photos envoyées par Fliteme Benflene el Foulani

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El Watan - 11 juin 2014

Cinq ans après sa réhabilitation
La place Kerkeri se dégrade

L'objectif du projet réalisé dans cet espace n'a jamais été atteint, après des années de travaux et des milliards dépensés vainement.

C'est la désolation parmi les habitants de la place Frères Kerkeri, au vu de la dégradation qui touche les lieux depuis plusieurs mois. «Alors que tous les espaces ont été transformés en parkings, nous assistons impuissants à une situation regrettable, surtout que des sommes faramineuses ont été dépensées pour la réhabilitation de la place», déplore un habitant. En somme, il s'agit d'un budget de 29 milliards de centimes qui a été débloqué pour donner une belle image à cette partie de la ville qui, il le faut le rappeler pour ceux qui ignorent l'histoire de Constantine, abritait jadis plusieurs manifestations, notamment les petits cirques avec toutes leurs ménageries.

Cinq ans après la réhabilitation de cette place, les saletés ont encore envahi les lieux, avec des herbes qui ont poussé un peu partout faute d'entretien. Les espaces aménagés pour accueillir diverses activités culturelles, dont le petit théâtre de plein air, sont laissés à l'abandon. La petite fontaine réalisée juste à l'entrée des lieux, est désormais à sec, alors que des mains «sauvages» ont enlevé une bonne partie de la faïence.

En face, un local, devant servir de restaurant ou de cafeteria, est dans un état lamentable. Selon les riverains, il a été transformé en lieu de débauche et de rencontres nocturnes pour des consommateurs de drogue et de boissons alcoolisées, au vu et au su de tout le monde. Ceci se passe à quelques encablures du siège d'un commissariat. Comme si cela ne suffisait pas, les travaux entrepris récemment pour installer des caméras de surveillance, sont venus à bout du pavé, et ont fini par dénaturer les lieux. «C'est regrettable de voir cette place prendre cette allure, alors qu'elle était destinée à devenir un lieu de loisirs et de détente, non seulement pour les riverains, mais aussi pour les habitants des quartiers environnants», regrette Ryad Hamidechi, président de l'association Frères Kerkeri.

Ce dernier insiste à dire que l'association avait déjà attiré l'attention des autorités sur la nécessité de fixer des conditions rigoureuses pour la gestion de ces locaux. «Nous pensons qu'il serait inconcevable que les infrastructures réalisées sur le site de la place Kerkeri soient cédées à des commerçants inaptes à gérer et exploiter convenablement cet espace, qui doit offrir à ses visiteurs les conditions les plus optimales et des services irréprochables dans un cadre sécurisé», lit-on dans une lettre adressée il y a quelques années par l'association aux autorités de la wilaya, mais qui restera sans écho.

La même association avait même proposé «de céder la totalité de ces infrastructures à une seule entreprise ou société qui sera appelée à garantir, offrir et répondre à toutes ces exigences». Finalement, les espoirs des riverains ont été vains. L'objectif escompté à travers la réhabilitation de cet espace ne sera jamais atteint, après des années de travaux et des milliards dépensés, et qui n'auront finalement servi à rien.

Pour rappel, le projet de réhabilitation de la place Kerkeri avait été lancé en 2006, à l'époque du wali Abdelmalek Boudiaf. Une opération qui a suscité une longue polémique à cause de l'opposition d'un lobby composé des propriétaires de bus, majoritairement des moudjahidine et enfants de chouhada. Une réaction qui mènera à un long bras de fer avec le wali. Ce dernier finira par avoir le dernier mot et décidant de démolir le siège du bureau de l'ONM et la fermeture définitive de la station de bus.

S. Arslan

El Watan - 27 janvier 2016

Dégradation de la place Kerkeri
Des milliards dépensés pour rien

La dégradation a atteint son point culminant à la place Frères Kerkeri. Depuis plusieurs mois déjà, l'artère principale qui traverse les lieux est devenue impraticable. L'image des pavés déformés est choquante.

Tous les espaces de ce lieu ont été transformés en parkings, alors que les locaux censés apporter un plus au quartier sont dans un état désolant. Pour les habitants de la place des Frères Kerkeri, la réhabilitation de ce site, qui devait être un lieu de détente et de loisirs pour les riverains et même pour les résidents des quartiers environnants, n'a pas donné les résultats escomptés. Sept ans après, cela donne l'impression d'un véritable gâchis.

En somme, il s'agit d'un budget de 29 milliards de centimes dépensé pour rien. «Nous avions attendu beaucoup de cette opération, car nous avions l'espoir que cette place retrouve son lustre d'antan, avant la dégradation qui l'a affectée lorsqu'elle a été transformée en station de bus, mais voilà que sept ans après, l'on se retrouve dans un quartier où règne l'insécurité», déplore un habitant. Le premier fait que les riverains dénoncent est la transformation de la place en parking. Faute d'entretien, les saletés ont envahi les lieux. Les espaces aménagés pour accueillir diverses activités culturelles, dont le petit théâtre de plein air, sont laissés à l'abandon.

La petite fontaine réalisée juste à l'entrée des lieux, est désormais à sec, alors que des mains «sauvages» ont enlevé une bonne partie de la faïence. En face, un local devant servir de restaurant ou de cafeteria est dans un état lamentable. Selon les riverains, il a été transformé en lieu de débauche et de rencontres nocturnes pour des consommateurs de drogue et de boissons alcoolisées, au vu et au su de tout le monde. Les membres de l'association de quartier affirment qu'ils ont attiré à maintes reprises les autorités sur la nécessité de fixer des conditions rigoureuses pour la gestion de ces locaux.

«Nous pensons qu'il serait inconcevable que les infrastructures réalisés sur le site de la place Kerkeri soient cédées à des commerçants inaptes à gérer et exploiter convenablement cet espace, qui doit offrir à ses visiteurs les conditions les plus optimales et des services irréprochables dans un cadre sécurisé», lit-on dans une lettre adressée par l'association aux autorités de la wilaya, mais qui restera sans écho.

La même association avait même proposé «de céder la totalité de ces infrastructures à une seule entreprise ou société qui sera appelée à garantir, offrir et répondre à toutes ces exigences». Pour rappel, le projet de réhabilitation de la place Kerkeri avait été lancé en 2006. Il sera réceptionné en 2009, pour un coût de 29 milliards de centimes. Un projet qui n'aura servi à rien.

Arslan Selmane

 

 

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