23 septembre 2010


Ce site, qui abrite des dizaines de commerces, connaît de sérieuses dégradations.


Réhabilitation du marché de Souk El Asser
Un projet en stand-by

L'opération demeure tributaire des résultats de l'étude menée par la cellule de réhabilitation de la vieille ville.

Reportée aux calendes grecques, dans l'attente des résultats des investigations censées être menées par un bureau d'étude chargé de déterminer si l'espace en question n'est pas érigé sur un site archéologique protégé, la réhabilitation du marché de fruits et légumes de Souk El Asser traîne en longueur. Et pour l'heure, rien ne semble indiquer un quelconque dénouement, en dépit du fait que Nacer-Eddine Touam, responsable de la cellule de sauvegarde de la vieille ville de Constantine, nous avait déclaré lors d'un entretien, accordé au mois de décembre 2009, que la finalisation de cette action était très proche.

Selon Omar Bouzoubia, directeur du commerce, la balle est pour l'instant dans le camp de cet organisme officiel (placé sous la tutelle de la wilaya), seul habilité à accorder son blanc-seing pour le lancement des travaux de rénovation de ce marché, qui gagnerait pourtant à bénéficier d'un sérieux lifting vu son état actuel. Inscrit au programme de sauvegarde du patrimoine de la vielle ville de Constantine (un programme également défendu toutes griffes dehors par les défenseurs du Vieux Rocher), la réhabilitation du marché de Souk El Asser est la seule opération à rester en stand-by dans le lot des douze marchés de fruits et légumes concernés par une vaste action ciblant 12 marchés de la wilaya de Constantine, dont 4 sont situés dans le chef-lieu de wilaya.

Cette action est inscrite dans le cadre du programme sectoriel d'équipement 2007, selon notre source. Si, pour des raisons «évidentes», -on ne peut que saluer les réserves émises, la cellule de sauvegarde, très prude dans cette affaire-, il y a lieu tout de même de se poser des questions sur ces fameuses études qui n'en finissent pas pour des raisons pas si évidentes que cela. Par ailleurs, il est difficile de discerner le bon grain de l'ivraie dans ce dossier où, d'un mois à l'autre, on avance le même discours sans que l'ombre d'un dénouement ne pointe à l'horizon.         

Ahmed Boussaïd

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