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Le palais du Bey
Le palais de la division

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Pour une description tr�s compl�te du palais je vous propose un document datant de 1877 �crit par Charles F�raud et intitul� "Visite au Palais de Constantine".
Ce texte est illustr� de nombreuses et tr�s belles gravures.

Le palais du Bey en cartes postales

Une s�rie de photos de Noui Kamel prises le 24 avril 2010


Plan du Palais
(extrait du livre "Constantine, une ville, des h�ritages)

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Ce palais est la trace vivante de la civilisation Ottomane. Sa construction fut entreprise en 1826. Inaugur� en 1835 et ne tarda pas � �tre occup� par l'arm�e fran�aise et visit� par Napol�on III.

Le palais Ahmed Bey (appel� aussi palais de la Division) occupe tout un c�t� de la place Foch (ancienne place du Palais, aujourd'hui place Si Haous). Ce vaste �difice (5609 m2) fut construit sur l'ordre du dernier Bey � l'emplacement de vieilles maisons accol�es les une aux autres. Il fut termin� peu de temps avant la prise de Constantine par les Fran�ais.

Pour sa construction, Ahmed Bey eut recours � deux artistes r�put�s, El Hadj el-Djabri, originaire de la ville et le Kabyle El-Khettabi.
Les b�timents d'ordonnance assez irr�guli�re s'organisent autour de deux jardins spacieux et de deux cours plus petites. Au milieu se trouve le kiosque du bey qui, �clair� de tous c�t�s par des fen�tres, permettait une active surveillance. C'est dans ce palais que le harem �tait log�.
Pour construire son palais, Ahmed Bey n'h�sita pas � utiliser des mat�riaux de toutes provenances. Les colonnes et autres pi�ces de marbre furent achet�es en Italie et transport�es, par l'entremise du G�nois Schiaffino, de Livourne � B�ne, o� les attendaient des caravanes de muletiers et de chameliers. Le bois de c�dre fut demand� aux tribus de l'Aur�s et de la Kabylie. Les pierres de taille furent pr�lev�es sur les ruines de l'antique Cirta. Cela ne suffit pas, et le bey r�quisitionna tout ce que les principales habitations de Constantine poss�daient de remarquable comme marbres, colonnes, fa�ences, portes et fen�tres. Le palais devint ainsi comme un mus�e des pi�ces les plus curieuses et les plus riches de la menuiserie et de la sculpture.

Guy de Maupassant en parle en ces termes :
"Mais nous voici devant le palais d'Hadj-Ahmed, un des plus complets �chantillons de l'architecture arabe, dit-on. Tous les voyageurs l'ont c�l�br�, l'ont compar� aux habitations des Mille et Une Nuits.
Il n'aurait rien de remarquable si les jardins int�rieurs ne lui donnaient un caract�re oriental fort joli. Il faudrait un volume pour raconter les f�rocit�s, les dilapidations, toutes les infamies de celui qui l'a construit avec les mat�riaux pr�cieux enlev�s, arrach�s aux riches demeures de la ville et des environs."

Le peintre Horace Vernet, nous en a laiss�, apr�s sa visite de 1837, cette �vocatrice description " Figurez-vous une d�licieuse d�coration d'op�ra, tout de marbre blanc et de peintures de couleurs les plus vives, d'un go�t charmant, des eaux coulant de fontaines ombrag�es d'orangers, de myrtes... enfin un r�ve des Mille et Une Nuits�".

Le palais servi ensuite de r�sidence au g�n�ral commandant la division de l'�tat-major et abrita les services de la direction du G�nie, du bureau arabe divisionnaire, du conseil de guerre et du bureau arabe subdivisionnaire.
Un buste en bronze de Napol�on III rappelle le s�jour que fit l'empereur dans ces lieux en 1865.

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Un article paru en mars 2004 (pdf)
Un article paru en avril 2005
Un article du 29 novembre 2006
Un article paru le 16 mars 2008
(pdf)
Un article du 18 mai 2008
Un article du 29 mai 2008
Un article du 16 juillet 2008
Un article du 22 janvier 2012

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Une pr�sentation du palais du Bey de mai 2013

Le Temps d'Alg�rie - 7 f�vrier 2014

La polychromie du palais Ahmed Bey � Constantine : un voyage � raconter

La polychromie du beylicat de l'Est alg�rien orne, sur plus de 2.000 m2, les murs du somptueux palais d'Ahmed bey, situ� en plein cour de la ville de Constantine.

Cette fresque constitue un authentique document de r�f�rence qui relate le r�cit d'un long p�riple du ma�tre des lieux. Un lieu � m�me de servir de r�f�rence aux chercheurs universitaires, aux hommes de culture et aux historiens, estime Mlle Chadia Benkhalfallah, directrice du mus�e national public des arts et expressions populaires qui a pour si�ge le palais.

Selon cette responsable, cette polychromie, qui n'a pas encore livr� tous ses secrets, permet la datation et la lecture des diff�rents �v�nements historiques tels que les batailles auxquelles avait pris part le Bey aux c�t�s du Dey d'Alger, ainsi que ses diff�rents voyages au Moyen-Orient.

Elle constitue, en fait, un document � faire valoir et � mettre au service des universitaires, des �tudiants, des historiens, des arch�ologues, des g�ographes, des urbanistes et autres architectes d�sirant acqu�rir des pr�cisions en rapport avec l'�poque et l'itin�raire parcouru et r�f�renc� par le dernier bey de Constantine, confie Mlle Benkhalfalleh � l'APS.

Sur cette �tonnante fresque qui rend compte du p�riple entrepris par Ahmed Bey pour arriver aux Lieux Saints de l'Islam, l'on peut admirer Tunis et la Goulette, Tripoli, le port d'Alexandrie o� mouillaient de luxueuses fr�gates et Le Caire avec ses mosqu�es.

Quoique alt�r�e par la main intruse de l'administration coloniale qui y avait superpos� six autres couches obstruant et d�naturant l'originalit� de la premi�re, qui reproduit les splendeurs de l'architecture orientale, l'ouvre s'�tale sur tous les murs int�rieurs du palais tel un album aux images riches et vives de bande dessin�e grandeur nature et magnifiquement illustr�.

Se contentant d'une interpr�tation de l'une des couches coloniales de cette polychromie qu'elle a �tudi�e et parvenue � lire en deux mois avec l'aide de certains cadres du personnel du mus�e, Mlle Benkhalfallah affirme que "Ahmed Bey avait entam� son voyage de 15 mois en 1818 alors qu'il �tait seulement Khalifa", c'est-�-dire 7 ans avant d'�tre d�sign� � la t�te du Beylicat de l'Est.

Il avait pris le d�part de devant l'actuel pont de Sidi Rached, apparent sur la fresque, pour rejoindre La Goulette et la ville c�ti�re de Rad�s, en Tunisie, puis Tripoli, en Libye, pour passer par l'�le de Djebel Hassan en Arabie Saoudite.

Les illustrations de cette ouvre d'art, digne des contes des Mille et Une nuits, montrent 44 �tendards et drapeaux, trois mosqu�es, 78 esp�ces d'arbres, 36 voiliers, 66 fr�gates, de nombreuses maisons et diff�rents types de b�tisses, simples ou surmont�es de d�mes, 69 minarets, 55 coupoles, 134 palmiers plusieurs expressions �crites dont 23 seulement sont lisibles, quatre esp�ces d'oiseaux, sept moulins � eau et � vent et quatre palais.

L'on y distingue aussi les Lieux Saints de M�dine et de la Mecque ainsi que les villes de Djeddah, d'Alexandrie, d'Istanbul (reconnaissable par la Mosqu�e Bleue aux six minarets) d'El-Isma�lia, d'El Qostas (Le Caire), l'�le Khalki et l'�le Kandia sur la mer Eg�e.

Tahar Richi


El Watan - 25 f�vrier 2014

Le Madjliss du Bey bient�t inaugur�

La r�alisation de la sc�nographie du diwan du bey est le fruit d'un minutieux travail, men� durant plus d'une ann�e par une �quipe de chercheurs, avec la collaboration d'anciens habitants de la ville et la direction du palais.

Le Madjliss, appel� aussi diwan, ou salle d'audience du dernier bey du beylik de l'Est, El Hadj Ahmed, qui a �t� reconstitu� derni�rement, sera inaugur� au mois d'avril prochain � l'occasion de la c�l�bration du mois du patrimoine qui se d�roulera du 18 avril au 18 mai. L'information nous a �t� communiqu�e par Mme Chadia Khalfallah, conservatrice du mus�e public national des arts et expressions culturels traditionnels de Constantine (MPNAECTC). Une �quipe compos�e d'historiens, d'arch�ologues, d'anciens habitants de Constantine, en collaboration avec le mouvement associatif et la direction du MPNAECTC, a travaill� pendant plus d'une ann�e pour r�aliser la sc�nographie du diwan, au sein du palais du Ahmed Bey, sis � la place Si El Haoues.

C'est dans cette salle que se r�unissaient le bey et ses collaborateurs pour discuter des affaires du pays. La restitution de la m�moire du bey a touch� plusieurs aspects de sa vie et de son entourage. L'�quipe de chercheurs a �labor� des fiches techniques r�sumant les traits physionomiques et caract�ristiques de plusieurs personnalit�s ayant fait partie du Madjliss, � l'exemple de Ahmed Bey lui-m�me, Benaissa, alias Bach Hamba qui occupait les fonctions de Premier ministre, Merzouk, nomm� Bach Mokehldji, chef de la garde rapproch�e du Bey, et Bach Kateb, secr�taire charg� de la r�daction des correspondances du Bey, notamment celles destin�es au Pacha d'Alger, et de l'apposition de son sceau. Tous ces personnages revivront sous forme de figurines au Diwan.

Cette reconstitution a demand�, en outre, la r��dification de l'h�ritage mat�riel du Bey �disparu apr�s l'arriv�e des Fran�ais�, comme ses costumes, ses correspondances et manuscrits, ses �tendards, son seau, son �p�e, son tr�ne et bien d'autres objets. Cependant, gr�ce au savoir-faire de certains artisans de la ville, beaucoup d'objets d'�poque ont pu �tre reconstitu�s pour �tre expos�s au Diwan. Notons� qu'un livre d�di� � la m�moire de Hadj Ahmed Bey sera prochainement �dit� par le MPNAECTC, nous apprend encore Mme Chadia Khalfallah.

O.-S. Merrouche


Le Maghreb - 13 mars 2014

Restauration : Lancement prochain de la polychromie du palais du Bey

Les travaux de restauration de la polychromie ornant les m�rs du palais Ahmed-Bey de Constantine seront entam�s "dans 45 jours au plus tard", a indiqu� avant-hier l'expert espagnol Maro� Roca, chef de ce projet.
S'exprimant en marge d'une visite de travail, effectu�e par le wali sur les chantiers ouverts dans le cadre de la manifestation "Constantine capitale 2015 de la culture arabe", M. Roca a pr�cis� que l'op�ration d'expertise men�e sur cette polychromie, pr�alable � la restauration, "tire � sa fin".
Ces travaux jug�s "tr�s pointus" cibleront une superficie de 2.000 � 3.000 m2, a pr�cis� l'expert ib�rique, soulignant que des mat�riaux "nobles et appropri�s" seront utilis�s pour faire rena�tre ce palais cher aux Constantinois. Rappelant que l'op�ration de restauration de ce lieu historique s'inscrit dans le sillage des pr�paratifs de la manifestation culturelle que Constantine s'appr�te � accueillir dans un peu plus d'un an, M. Roca a affirm� que le groupement espagnol charg� de ce projet "ouvrera efficacement pour restaurer le maximum de fa�ades avant le lancement de cet �v�nement".
Le wali de Constantine, Hocine Ouadah, a insist� aupr�s des responsables du groupement espagnol charg� de ce projet "d'int�grer l'universit� de Constantine et l'�cole des Beaux-arts dans les diff�rentes phases de restauration de la polychromie du palais." Il a estim�, dans ce contexte, que l'Alg�rie et l'Espagne qui "partagent plus de huit si�cles d'histoire", devront aussi "partager l'exp�rience de restauration de l'un des monuments historiques et artistiques de l'une des plus vieilles villes du monde".
Un staff compos� d'une trentaine de sp�cialistes espagnols dans l'art de la restauration des polychromies est � pied d'ouvre pour ce projet, a soulign� M. Roca, pr�cisant que ces sp�cialistes de "renomm�e mondiale" prendront �galement en charge les missions de formation des Alg�riens appel�s � participer � ce chantier.
Lanc�e en construction en 1825 pour �tre r�ceptionn�e 10 ans plus tard, l'ancienne r�sidence de luxe d'Ahmed Bey, dernier des beys de Constantine, est compos�e, entre autres, d'un rez-de-chauss�e avec jardins et cours, d'un sous-sol, de 27 galeries et de 250 colonnes de marbre de diverses provenances m�diterran�ennes.

Racha R.


APS - 12 avril 2015

Le palais du Bey o� les r�miniscences de la splendeur de Constantine

Il ne fait pas de doute que le palais d'Ahmed Bey sera au centre de l'int�r�t des visiteurs attendus sur le Vieux Rocher � partir du 16 avril prochain pour la manifestation ''Constantine, capitale 2015 de la culture arabe''.

Il ne fait pas de doute, non plus, que cette somptueuse r�alisation, �rig�e et am�nag�e sur plus de 5.600 m2 � partir de 1826 � l'initiative du dernier repr�sentant du Califat ottoman dans la R�gence d'Alger, saura �tre digne de cet int�r�t.

Les yeux de tous ceux qui d�couvriront le palais, pour se plonger dans l'atmosph�re feutr�e et charg�e d'histoire des lieux, ne manqueront pas de briller d'admiration devant l'architecture raffin�e, les vastes jardins luxuriants, les arcades en vo�te, les magnifiques palmiers. Des yeux qui brilleront davantage devant la polychromie du palais qui raconte tant de voyages.

Le r�cit du long p�riple du ma�tre des lieux

La polychromie du beylicat de l'Est alg�rien orne, sur plus de 2.000 m2, les murs du palais d'Ahmed. Une fresque qui constitue un authentique document de r�f�rence relatant le long p�riple du ma�tre des lieux et qui ''ne peut que servir de pr�cieuse r�f�rence aux chercheurs universitaires, aux hommes de culture et aux historiens, jure Mlle Chadia Benkhalfallah, directrice du mus�e national public des arts et expressions populaires qui a �lit domicile au palais.

Selon cette responsable, cette polychromie, qui n'a pas encore livr� tous ses secrets, permet la datation et la lecture de diff�rents �v�nements historiques tels que les batailles auxquelles avait pris part le Bey aux c�t�s du Dey d'Alger, ainsi que ses diff�rents voyages au Moyen-Orient.

Elle constitue, en fait, un document � faire valoir et � mettre au service des universitaires, des �tudiants, des historiens, des arch�ologues, des g�ographes, des urbanistes et autres architectes d�sirant acqu�rir des pr�cisions en rapport avec l'�poque et l'itin�raire parcouru et r�f�renc� par le dernier bey de Constantine.

Sur cette �tonnante fresque qui rend compte du p�riple entrepris par Ahmed Bey pour arriver aux Lieux Saints de l'Islam, l'on peut admirer Tunis et la Goulette, Tripoli, le port d'Alexandrie o� mouillaient de luxueuses fr�gates et Le Caire avec ses mosqu�es.

Quoique alt�r�e par la main intruse de l'administration coloniale qui y avait superpos� six autres couches, d�naturant l'originalit� de la premi�re qui reproduit les splendeurs de l'architecture orientale, l'oeuvre s'�tend sur tous les murs int�rieurs du palais, tel un album de bandes dessin�es aux images riches et vives, grandeur nature et magnifiquement illustr�.

Comme un conte des Mille et Une Nuits

Interpr�tant l'une des couches de cette polychromie qu'elle a �tudi�e et r�ussi � d�chiffrer avec l'aide de cadres du personnel du mus�e, Mlle Benkhalfallah affirme que "Ahmed Bey avait entam� son voyage de 15 mois en 1818 alors qu'il �tait seulement Khalifa", c'est-�-dire 7 ans avant d'�tre d�sign� � la t�te du Beylicat de l'Est.

Il avait pris le d�part de devant l'actuel pont de Sidi Rached, apparent sur la fresque, pour rejoindre La Goulette et la ville c�ti�re de Rad�s, en Tunisie, puis Tripoli, en Libye, pour passer par l'�le de Djebel Hassan en Arabie Saoudite.

Les illustrations de cette oeuvre d'art, digne des contes des Mille et Une Nuits, montrent 44 �tendards et drapeaux, trois mosqu�es, 78 esp�ces d'arbres, 36 voiliers, 66 fr�gates, de nombreuses maisons et diff�rents types de b�tisses, simples ou surmont�es de d�mes, 69 minarets, 55 coupoles, 134 palmiers plusieurs expressions �crites dont 23 seulement sont lisibles, quatre esp�ces d'oiseaux, sept moulins � eau et � vent et quatre palais.

L'on y distingue aussi les Lieux Saints de M�dine et de la Mecque ainsi que les villes de Djeddah, d'Alexandrie, d'Istanbul (reconnaissable par la Mosqu�e Bleue aux six minarets) d'El-Isma�lia, d'El Qostas (Le Caire), l'�le Khalki et l'�le Kandia sur la mer Eg�e.

Comme la ville qui a vu na�tre, � Dar Oum Noun, Hadj Ahmed Bey Ben Mohammed Cherif, en 1786, le palais �ponyme sera lui aussi, une oeuvre capitale de la culture arabe, en 2015 et au-del�.

par Tahar Richi

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