| La 
        r�alit� � Constantine aujourd'hui c'est aussi ce probl�me tr�s sp�cifique 
        de glissements de terrain entra�nant l'effondrement d'un certain nombre 
        d'habitations et la menace de destruction de beaucoup d'autres. Ce ph�nom�ne 
        se manifeste d'une part dans la vieille ville, mais �galement � l'extr�mit� 
        de l'ex faubourg Saint-Jean. Il semble d� � la conjonction d'un certain 
        nombre de causes : fragilit� naturelle des lieux, infiltration des eaux 
        pluviales, mais surtout � la v�tust� de r�seau de distribution d'eau qui 
        entra�ne dans le sous-sol une perte tr�s importante (au moins 40%) du 
        pr�cieux liquide, et qui mine alors les fondations des habitations.J'ai r�uni ci-dessous quelques articles traitant du sujet.
  
        
          
             
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              | Glissement 
                de terrain � Saint-Jean | Cet immeuble blanc (haut de la rue de Verdun) avec des fausses 
                fen�tres, est totalement vide et ferm�.
 Il est destin� � �tre d�moli.
 | Cons�quence 
                des glissements de terrains |    • 
        • 
        •  Probl�matique 
        d�molition des immeubles mena�ant ruine (25/08/03)Y aurait-il une affaire Simecsol 
        ? [4 articles](17/08/03)
 Glissements de Terrain � Constantine 
        / Simecsol fait son bilan (5/09/02)
 Constantine f�te le patrimoine 
        (6/05/01)
 L'op�ration de reboisement a d�marr� 
        (12/02/01)
 Des millions pour la destruction (12/02/01)
 Distribution contest�e des logements 
        sociaux (31/07/00)
 La "citadelle" d�chue...(15/06/00)
 Adoption du plan d'urgence (19/12/99)
 Vers un plan d'urgence (9/12/99)
 Neuf familles sans toit
 D�labrement de la ville
 Des habitations en sursis
 
 Lundi, 
        25 ao�t 2003 UN METIER PEU ENCORE MAITRISE : Probl�matique d�molition des 
        immeubles mena�ant ruine Alors que le ph�nom�ne de glissement de terrain met en danger 
        de grands espaces urbains de la ville de Constantine, et a d�j� suscit� 
        l’�vacuation de bien des immeubles qui mettaient en danger la vie 
        de leurs locataires, le d�cor urbain de certaines art�res, touch�es par 
        le mouvement du sol, continue � faire �talage d’�difices penchant 
        et mena�ant de s’�crouler d’un moment � l’autre. Il en 
        est ainsi de la rue Kitouni, de l’avenue Belouizdad et de certaines 
        des ruelles qui leur sont adjacentes, ou encore de l’avenue Rahmani 
        et du c�t� de Bellevue. La liste n’est tout de m�me pas close, et 
        les sites nettoy�s des �difices qui mettent en danger la vie des passants 
        et r�sidants limitrophes, tout en donnant une image hideuse � l’art�re 
        qui les abrite, se comptent, cependant, sur les doigts d’une seule 
        main. Dans les ann�es quatre-vingts, la vieille ville fut l’objet 
        d’une grande op�ration de d�molition et assainissement de pans entiers 
        de son vieux b�ti, largement d�grad� sous l’effet du temps et de 
        l’action humaine qui l�gitimait une �vacuation urgente sur des logements 
        neufs dans les nouvelles banlieues de Constantine.Une entreprise communale fut m�me cr��e � cet effet, et la nature des 
        constructions, toutes peu �lev�es et faites de mat�riaux maniables, la 
        plupart du temps r�cup�rables, faisaient de ce travail de nettoyage une 
        sorte � de ballade � de l’assainissement urbain. Des surfaces enti�res 
        de la M�dina sont encore livr�es � leur nudit�, apr�s la d�molition des 
        immeubles qui y �taient construits, t�moignant de la fragilit� de telles 
        constructions et de la facilit� de l’action de d�molition et d�blayage 
        auxquels elles furent livr�es.
 Mais aujourd’hui les sites � nettoyer pr�sentent des constructions 
        plus coriaces � la d�molition, car faites le plus souvent de b�ton, ancr�es 
        dans des �lots de maisons, inqui�tant de ce fait le voisinage, et sont 
        surtout assez �lev�es en hauteur. Dans ce cas, selon certains architectes 
        au fait des contraintes de la d�molition, les exigences sont nombreuses. 
        Elles commencent � partir de l’�tude de d�molition, qui doit d�busquer 
        toutes les contraintes que doit vaincre cette action, tout en m�nageant 
        la s�curit� des d�molisseurs et de leur environnement. Elles sont ensuite 
        financi�res, car d�molir et nettoyer le site revient cher � la collectivit�. 
        Enfin, il faut trouver les qualifications et l’outillage requis pour 
        faire ce boulot. Et il semble que non seulement les pr�tendants ne se 
        bousculent pas au portillon, avec l’offre de service de la part des 
        services concern�s, mais que m�me dans le cas contraire, il y a une sorte 
        de crainte de l’inconnu, la stabilit� de l’�difice est susceptible 
        de rompre � tout moment, mettant en danger l’entrepreneur qui d�molit 
        et tout ce qui l’entoure. D’o� la pr�f�rence manifest�e par 
        certains entrepreneurs qui affirment, qu’� rentabilit� �gale, nombreux 
        parmi eux choisissent plut�t de construire que de d�molir.
 M. A.- Le quotidien d’Oran 
  Dimanche, 17 ao�t 2003  Suite 
        � une conf�rence de presse organis�e par une association de Constantine 
        "sauvegarde du Belouizdad-inf�rieur -Saint-Jean-", vous trouverez 
        ci-dessous une s�rie d'articles parus sur le sujet.Les riverains et commer�ants s'estiment l�s�s et mal inform�s. Ils accusent 
        par ailleurs la municipalit� de vouloir les �vacuer afin qu'elle puisse 
        �largir son "assiette fonci�re".
 
 Glissements de terrain � Constantine : Y aurait-il 
        une affaire Simecsol ? Un �ni�me front de contestation s’ouvre 
        � Constantine, celui des propri�taires des biens immobiliers (logements 
        et locaux commerciaux) du site Belouizdad, r�pertori� comme �tant largement 
        menac� par le ph�nom�ne des glissements de terrain.L’association “sauvetage de Belouizdad-inf�rieur” qui compte 
        plus de 140 propri�taires monte au cr�neau depuis que la commission ad 
        hoc charg�e du relogement des habitants des sites menac�s leur a signifi� 
        l’�vacuation des lieux, sous un d�lai de sept jours, le 23 juillet 
        dernier. Une “politique du fait accompli” qu’ils refusent 
        d’ex�cuter tant que les expertises �labor�es concernant ce site et 
        le degr� de menace qu’il repr�sente ne leur sont pas encore communiqu�es. 
        Des interrogations sont soulev�es quant � la v�ritable mission et particuli�rement 
        la domiciliation de Simecsol, la soci�t� fran�aise qui a remport� le march� 
        de l’�tude des glissements � Constantine en mars 2002 et dont le 
          rapport devrait �tre transmis aux autorit�s 24 mois plus 
        tard... “Une entreprise qui n’a m�me pas de site sur le Net”, 
        fera remarquer M. Bendraou, membre et avocat de l’association, comme 
        pour insinuer la probabilit� de l’existence d’une “affaire 
        Simecsol”. � rappeler que cette entreprise, sp�cialis�e dans l’�tude 
        des sols et sous-sols sera retenue une premi�re fois en novembre 2000, 
        parmi plusieurs entreprises �trang�res et nationales, pour mener le programme 
        de la pr�vention des glissements. Le contrat d’un montant de 106 
        millions de DA avec un taux transf�rable en devise de 40%, une fois soumis 
        � la commission nationale des march�s sera rejet� en raison de la “non-inscription” 
        de ladite soumission au Bulletin officiel des march�s de l’op�rateur 
        public (Bomop). Elle soumettra son offre une ann�e plus tard, et aura 
        gain de cause. � force de voir bon nombre de b�tisses “class�es rouge 
        puis reclass�es vert”, les propri�taires demeurent intimement convaincus 
        que les risques encourus par les occupants de Belouizdad seraient exag�r�s... 
        “Ce ne sont que des all�gations que les autorit�s entretiennent depuis 
        quelque temps pour d�loger les gens et ensuite r�cup�rer les assiettes 
        fonci�res”, soutiendra M. Bendraou lors d’un point de presse 
        tenu lundi dernier au si�ge de son cabinet. Selon lui, il serait question 
        d’une “expropriation” d�guis�e puisque les autorit�s publiques, 
        entre autres l’APC et la DUC, ne se seraient pas conform�es aux textes 
        de loi. Et de pr�ciser que “les propri�taires n’ont jamais �t� 
        destinataires de la moindre d�cision inh�rente � leur d�logement en raison 
        de risques av�r�s de glissement de terrain, ni formul� de demande de d�molition, 
        ni fait l’objet d’un quelconque arr�t�”. La dizaine de 
        propri�taires ayant pris part � cette conf�rence de presse abonderont 
        dans le m�me sens pour affirmer que “l’alibi de l’instabilit� 
        du sol ne serait qu’une strat�gie savamment orchestr�e pour faire 
        main basse sur le foncier des quartiers de Saint-Jean”, pilier de 
        la ville europ�enne � Constantine. Il est m�me avanc�  
        que “les rabatteurs et les interm�diaires” y auraient 
        fait leur apparition... “Les assiettes, une fois les habitations 
        d�molies, deviendront propri�t� de la commune qui en fera certainement 
        usage dans l’�dification d’habitations de haut standing”, 
        laisseront-ils supposer. Pour preuve, “l’immeuble la maison 
        Cadeaux, dans le m�me quartier �vacu� depuis deux ans, devrait faire l’objet 
        d’une d�molition; actuellement ce sont des travaux de renforcement 
        qu’il subit. Il serait destin� � contenir un supermarch�, semble-t-il”.
 Ils d�noncent aussi le traitement r�serv� aux propri�taires, qui serait 
        similaire � celui auquel les locataires ont eu droit, c’est-�-dire 
        un simple relogement. Allusion tr�s claire faite � la notion d’indemnit�s 
        que les  autorit�s devront 
        prendre en compte et qui serait pour l’heure occult�e.
 Appr�hendant le fait d’�tre d�poss�d�s de leurs biens immobiliers 
        et parachut�s � la nouvelle ville Ali-Mendjelli de A�n El-Bey, ils comptent 
        saisir la justice afin “de diligenter des expertises susceptibles 
        de lever le voile sur les zones d’ombre du dossier "Belouizdad", 
        site � risques”.
 Par Na�ma Djekhar – Libert� 
        Alg�rie   UNE 
        ASSOCIATION DE CONSTANTINE ACCUSE : Un glissement de terrain �fictif� Dans 
        une mont�e au cr�neau aussi inattendue que singuli�re, l’association 
        de sauvegarde de Belouizded inf�rieur (ex-Saint Jean), dans la ville de 
        Constantine, d�ment agr��e, portera publiquement de lourdes accusations 
        par la voix de son pr�sident qui a anim� une conf�rence de presse, lundi 
        en fin d’apr�s-midi. L’association remet en cause jusqu’� 
        l’existence du glissement de terrain, particuli�rement � Belouizded 
        inf�rieur o� habitent 148 familles. Et ce n’est pas tout.Les �tudes effectu�es par 
        l’entreprise fran�aise Simecsol n’�chappent pas, elles aussi, 
        � un r�quisitoire des plus vitriol�, d�s lors qu’elles sont remises 
        en cause par cette association.
 A se fier aux propos des conf�renciers, l’op�ration d’�vacuation 
        des habitants de Belouizded pour cause de glissement de terrain, n’est 
        autre qu’�une vaste machination ourdie pour r�cup�rer des terrains 
        d’assiettes strat�giques, situ�s en plein centre-ville�.
 Rien que �a ! Nous saurons ainsi que ces terrains serviraient � des promoteurs 
        immobiliers pour la construction de buildings � l’am�ricaine.
 Pour souligner leurs propos 
        au trait noir, les orateurs soutiennent que �le quartier Saint Jean�, 
        vital pour l’extension du tissu urbain de la commune et l’impulsion 
        du d�veloppement �conomique, va attirer les pr�dateurs, notamment les 
        promoteurs immobiliers et hommes d’affaires, aid�s par certains services 
        de l’administration�. Et de poursuivre, �ils vont user de strat�gies 
        et manœuvres aux buts et objectifs pr�cis : d�poss�der les propri�taires 
        de leurs biens priv�s, notamment les immeubles et b�tisses du quartier�. 
        Ils citent � ce propos, la c�l�bre Maison Cadeau : �d’apr�s les travaux 
        entrepris sur site (mise en place de pieux de 1,5 m�tre sur 1,5 m�tre), 
        un immeuble rena�tra de ses ruines plus fort et plus beau que jamais�. 
        Cela �tant dit, leurs accusations deviennent plus pr�cises : �la cheville 
        ouvri�re de cette op�ration, disent-ils, n’est autre que la direction 
        de l’urbanisme, bien mieux, c’est le directeur de l’urbanisme�. 
        Accusation qui sera ponctu�e par une interrogation loin d’�tre fortuite, 
        � pour qui roule le DUCH ? � Les membres de cette association ne manqueront 
        d’ailleurs pas de pr�ciser que ce fonctionnaire a des attributions, 
        limit�es � donner des avis et �mettre des observations techniques sur 
        tout plan d’am�nagement et d’urbanisme qu’on lui soumet. 
        Mais voil�, disent-ils, �qu’il va au-del� de ses attributions par 
        une activit� et une agitation d’ing�rence et immixtion dans ce qui 
        ne rel�ve pas des attributions de sa fonction�. Ils rel�vent que �si aux 
        termes de l’article 76 de la loi 90/08, le pr�sident de l’APC 
        est le seul comp�tent � d�livrer les permis de construire - lotir et d�molir, 
        cette attribution de pouvoir conf�r�e au maire, d�coule des comp�tences 
        d�volues � la commune.
 Donc, aucunement, il n’a 
        une quelconque autorit�. Ceci pour relever, selon les conf�renciers, 
        que �vu les dispositions l�gales, il y a absence d’un quelconque 
        pouvoir conf�r� au DUCH, � l’exception de consultation pour avis 
        ou observation � �mettre concernant strictement les dossiers qui lui sont 
        soumis notamment par l’APC�. L’association de sauvegarde de 
        Belouizded inf�rieur viendra ensuite � �mettre un doute, puis carr�ment 
        � r�cuser les �tudes �tablies par Simecsol, lesquelles, affirme-t-elle, 
        �auraient d� faire l’objet de contre-expertises�.
 Pour enfoncer le clou, les 
        membres de l’association parleront de dysfonctionnement de l’administration, 
        d�clarant que seuls les services de l’APC �taient comp�tents pour 
        de telles op�rations.
 Et c’est ainsi qu’ils 
        remettent en cause la pr�sidence de la commission de glissement de terrain 
        par le DUCH.
 Contact� par nos soins, le 
        DUCH de Constantine r�pondra � toutes nos interrogations. Notre interlocuteur 
        dira tout de go que cette op�ration reste g�r�e par le minist�re, d’autant 
        plus que l’attribution de l’�tude a �t� d�volue � Simecsol, 
        dira-t-il, � l’issue d’un concours international sur la base 
        de cahiers des charges �labor�s � partir de trois rapports d’expertise.
 Le DUCH pr�cisera que ces 
        rapports ont �t� �tablis par des experts �trangers, � savoir canadien, 
        allemand et am�ricain. L’expertise, souligne notre interlocuteur, 
        a conclu � l’�vacuation et au lancement des �tudes sur le glissement 
        de terrain.
 Il rappelle que le contrat 
        avec Simecsol est pass� par la commission nationale des march�s et non 
        pas par une commission � l’�chelon local, pour la simple raison que 
        le montant a d�pass� le seuil r�glementaire. Abordant la pr�sidence de 
        la commission de glissement, il pr�cisera que �celle-ci a �t� cr��e par 
        le wali de Constantine pour l’op�ration de relogement et j’ai 
        �t� nomm� � sa t�te�. Sur cette lanc�e, le DUCH affirme que les b�tisses 
        qui ont �t� d�molies, elles l’auront �t� sur la base d’arr�t�s 
        d’�vacuation et arr�t�s de d�molition, avec un permis de d�molition 
        sign� par le pr�sident de l’APC. Pour le moment, la d�molition ne 
        touchera pas les propri�taires priv�s. Et d’ajouter que l’APC 
        a �t� saisie par deux fois pour faire appliquer la r�glementation en mati�re 
        d’�vacuation des habitations mena�ant ruine. Et de nous expliquer 
        que ces documents sont fournis par l’APC, qui met d’abord en 
        demeure les propri�taires pour qu’ils �vacuent avant la d�molition 
        qui reste subordonn�e � une expertise faite par le CTC. En cas de d�faillance, 
        poursuit-il, l’APC este en justice ces propri�taires. Et ce n’est 
        que sur d�cision de justice et apr�s les d�lais r�glementaires, que l’Etat 
        prend en charge cette d�molition en �tablissant �un titre de perception� 
        les obligeant � en payer le prix, par d�cision de justice.
 Enfin, le DUCH nous apprendra 
        qu’il s’�tait r�uni avec les membres de cette association, auxquels 
        il a affirm�, qu’apr�s d�molition, ils r�cup�reront leurs terrains 
        parce qu’ils disposent d’un acte de propri�t�.
 D.E.H. 
        Et M.S.B. – Le quotidien d’Oran   Glissement de terrain � Constantine-ville : Y a-t-il magouille 
        dans le plan d'�vacuation ? A 
        c�t� des catastrophes naturelles qui ont �branl� des villes alg�riennes 
        ces derni�res ann�es, Constantine est touch�e pareillement par les ph�nom�nes 
        des glissements de terrain. Au moins 9 000 familles sont concern�es par 
        une n�cessaire �vacuation qui a fini par convaincre l'Etat � d�bloquer 
        une enveloppe assez cons�quente, soit 1 700 milliards de centimes. Selon les services de la wilaya, le ph�nom�ne affecte une superficie de 
        120 ha abritant 15 000 logements pour une population concern�e estim�e 
        � 100 000 habitants. Parmi les sites d�sign�s, celui de Belouizdad (Saint-Jean), 
        au cur de la ville, poss�de une valeur immobili�re et commerciale tr�s 
        pr�cieuse. A titre d'exemple, l'op�rateur de t�l�phonie Djezzy Orascom 
        vient de louer un local sur le grand boulevard moyennant la somme modique 
        de 500 000 DA par mois. Chose qui incitera probablement d'autres op�rateurs 
        qui ne trouveront pas meilleur emplacement pour faire fructifier leurs 
        commerces. Au m�me moment, l'�vacuation de certains quartiers de Saint-Jean 
        se fait dans la pr�cipitation alors que le rapport d'�tude n'est pas encore 
        pr�t. Dans ce climat de suspicion et alors que tous les responsables sont 
        partis en cong�, l'association des propri�taires de Belouizdad s'agite 
        et multiplie les initiatives pour stopper ce qui est qualifi� de bradage 
        et d'agression. Un point de presse organis� ce lundi a permis � l'avocat 
        de l'association de lever le voile sur plusieurs incoh�rences qui p�sent 
        sur l'initiative de l'administration et qui suscitent moult interrogations 
        quant � l'aboutissement de cette �vacuation � la lumi�re de ce qui arrive 
        �galement � la vieille ville, livr�e, elle, � la pr�dation par un plan 
        machiav�lique qui encourage la destruction du patrimoine.
 En s'appuyant sur les dispositions de la loi 90/08 relative � la commune, 
        Me Zoubir Boudraou constate en effet que � l'APC de Constantine participe 
        � des manœuvres visant � �largir son portefeuille foncier en accaparant 
        des assiettes aussi cot�es au b�n�fice de d�cideurs-promoteurs � et ce, 
        paradoxalement en abandonnant sa mission de gestion et d'organisation 
        du plan de d�veloppement territorial entre les mains de la Direction de 
        l'urbanisme et de la construction qui, par le biais de son directeur, 
        ordonne et chapeaute toutes les op�rations. Les convocations des habitants, 
        assembl�es g�n�rales et autres mesures sont consid�r�es comme de violences 
        administratives et verbales � l'�gard des propri�taires qui, eux, ne s'expliquent 
        pas cette concentration des pouvoirs et se demandent pour qui roule le 
        duc, sachant par-dessus tout que malgr� le tapage autour de l'op�ration 
        depuis une ann�e, les familles �vacu�es et celles en instance n'ont jamais 
        re�u des avis ou des notifications claires qui leur expliquent et leur 
        ordonnent d'�vacuer leurs habitations. Grave omission qui n'en devient 
        pas une d�s lors qu'on sait que dans le cas contraire les propri�taires 
        pourraient utiliser cela pour ester en justice l'administration ordonnatrice.
 D'autres anomalies sont constat�es �galement � l'image de certains immeubles 
        qui �chappent curieusement aux marques rouges et qui s'av�rent apr�s enqu�te 
        appartenir � certains � princes � ou encore et surtout la strat�gie d'�touffement 
        du quartier pour le rendre inhabitable et r�signer les familles � l'abandonner. 
        Ainsi des acc�s sont ferm�s abusivement � la circulation ruinant par ce 
        fait les nombreux commerces situ�s sur ces axes alors que toute la zone 
        est livr�e � la rumeur qui ajoute � la pression. En outre, toutes les 
        b�tisses �vacu�es et d�molies jusque-l� sont rest�es telles que laiss�es 
        par les bulldozers offrant un spectacle de d�solation et de clochardisation 
        de tout le quartier. Par ailleurs, un grand point d'interrogation entoure 
        les travaux entrepris au chevet de l'immeuble du � beau cadeau � avec 
        les nouvelles fondations r�alis�es � la place de la d�molition pure et 
        simple. Il est vrai que l'administration avait d�clar� non constructible 
        l'ensemble du terrain une fois d�blay�.
 Une version corrig�e depuis la manifestation des propri�taires pour accorder 
        par la bouche m�me du Duc l'autorisation de reconstruire, apr�s la consolidation 
        du terrain suite � l'�tude du bureau fran�ais Simecsol. Pourquoi cet �cart 
        ? Le temps nous le d�montrera mais en attendant les 136 propri�taires 
        du quartier Saint-Jean restent d�termin�s � d�fendre leurs biens et � 
        aller en justice contre les � th�oriciens � du glissement, si glissement 
        il y a.
 Nouri 
        Nesrouche – Le Matin   CONSTANTINE/IDENTIFICATION DES ZONES AFFECTEES 
        PAR LE GLISSEMENT DE TERRAIN : Le CTC remis en cause ? Des b�tisses class�es dans un premier temps, 
        dans le cadre du programme du glissement de terrain, zone rouge se retrouvent 
        actuellement hors danger. L’�valuation faite par le CTC-Est s’est 
        av�r�e non fond�e. Les Fran�ais charg�s du dossier depuis une ann�e ont 
        remis en cause le travail du CTC-Est. Le premier partenaire dans l’�tude scientifique 
        sur les m�canismes du glissement de terrain qui affecte la ville de Constantine, 
        confi�e au bureau d’�tudes fran�ais EEGSimecsol, est le CTC-Est. 
        Sa mission consiste � identifier les zones et �valuer les niveaux des 
        dommages et le degr� de v�tust� des immeubles. Le Laboratoire des travaux 
        publics est s’est charg� de la collecte des �tudes et de la reconnaissance 
        g�otechnique. Trois ateliers de sondage sont depuis op�rationnels dans 
        les trois zones prioritaires, � savoir zone A : la rue Belouizdad et l’avenue 
        Kitouni, la zone B : Belle- Vue, la mosqu�e Emir- Abdelkader, Ciloc, et 
        la zone c : cit�s Boussouf et Zaouch. Parall�lement � ces �tudes techniques, 
        d’autres �tudes al�asismiques, g�ologiques et g�omorphologiques sont 
        engag�es par des sp�cialistes et chercheurs, notamment de l’universit� 
        d’Alger et du Centre national de recherche g�osismique. Cependant, 
        le taux d’avancement pour �tablir le rapport permettant la mise en 
        place d’un dispositif de renforcement ou de r�fection pr�conis� quant 
        au ph�nom�ne des glissements de terrain demeure faible par rapport au 
        programme trac� th�oriquement. Les oppositions faites par les propri�taires 
        de certaines b�tisses inscrites zone � d�molir semblent avoir eu gain 
        de cause. Il s’est av�r� que plusieurs d’entre elles ne pr�sentaient 
        pas de danger. Le chef du projet glissement de terrain au niveau du CTC-Est 
        reconnut cet �tat de fait et l’attribue � une prise de conscience 
        de la part des propri�taires qui ont apport� les r�parations de renforcement 
        n�cessaires � leurs demeures. Pourtant, la zone rouge indique bel et bien 
        que ces maisons ne peuvent �tre renforc�es. S’agit-il d’une 
        �valuation non fond�e au d�part et qui a incit� les Fran�ais � r�engager 
        des rapports d’�valuation ? Selon toujours la m�me source, “le 
        dossier du glissement a pris de l’ampleur et ce n’est pas une 
        remise en cause de nos premiers rapports”, estime le chef de projet. 
        En tout cas, la relance des enqu�tes a �t� annonc�e non seulement par 
        le bureau d’�tudes fran�ais, mais �galement par le P/APW de Constantine 
        lors d’une conf�rence de presse o� il avait soulign� que les premiers 
        rapports du CTC concernant ce ph�nom�ne ont �t� annul�s. Il est � noter, 
        enfin, qu’� Constantine pr�s de 120 hectares sont concern�s par le 
        glissement et que 15 000 habitations sont ainsi touch�es. Les principaux 
        mouvements du sol sont apparus vers 1972 et les cons�quences des travaux 
        de la mosqu�e Emir- Abdelkader sur les terrassements ont contribu� � ce 
        ph�nom�ne. Ilhem Tir - Constantine (Le Soir)  Retour 
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 Jeudi, 
        5 septembre 2002 "Glissements 
        de Terrain � Constantine / Simecsol fait son bilan)"   • Le 
        probl�me des glissements de terrain qui affectent plus de la moiti� de 
        la ville de Constantine, soit 120 ha de sa superficie, et menacent 15 
        000 habitations abritant 100 000 personnes, est au cœur des d�bats 
        dans la wilaya de Constantine. Les experts du bureau d’�tudes fran�ais Simecsol, par le biais de 
        sa filiale EEG (Entreprise des �tudes engineering) qui a d�croch� le march� 
        contre 12 milliards de centimes, ont lev� en partie le voile sur les causes 
        et probl�mes qui ont accentu� ce ph�nom�ne � Constantine.
 Les glissements de terrain, ph�nom�ne naturel qui ne date pas d’hier 
        � Constantine et dont l’�volution remonte � l’ann�e 1972, ont 
        �t� aggrav�s pas l’intervention de l’homme et ce, par une urbanisation 
        qui n’a pas pris en compte les donn�es, � combien particuli�res, 
        du site de la ville.
 D’apr�s les repr�sentants du bureau d’�tudes susmentionn�, les 
        s�ismes, les sp�cificit�s du sol, les d�perditions hydriques sont � l’origine 
        du ph�nom�ne.
 � ce propos, ils �voquent une d�perdition en AEP de l’ordre de 50% 
        � Constantine o� le d�bit est �valu� � 1 000 l/s.
 D�perdition due essentiellement � la v�tust� du r�seau AEP dont la r�fection 
        est tomb�e � l’eau depuis le retrait de la Banque mondiale devant 
        financer le projet en question.
 Daouia Benaziza 
        - Libert�   GLISSEMENT 
        DE TERRAIN. CONSTANTINE EN DANGER . La cit� des 
        Ponts est en danger. Tel l’�p�e de Damocl�s, le glissement de terrain, 
        ce ph�nom�ne complexe, menace s�rieusement une bonne partie de Constantine 
        et, partant, plus de la moiti� de sa population. C’est du moins ce 
        qui ressort de la journ�e d’�tude organis�e derni�rement � la wilaya. 
        Pour faire face au glissement de terrain qui menace la ville du Vieux 
        Rocher depuis 1972, les pouvoirs publics ont fait appel � un bureau d’�tudes 
        fran�ais, EEG SIMECSOL, en l’occurrence, et ce, pour dresser, en 
        collaboration avec des experts alg�riens, un diagnostic concernant ce 
        ph�nom�ne et pr�coniser par cons�quent les mesures � prendre. A l’œuvre 
        depuis quatre mois, les experts des deux parties ont d�termin� les zones 
        les plus instables de la ville. Il s’agit, d’apr�s eux, des 
        quartiers de Belouizdad (ex-Saint-Jean), Bardo, Siloc, Boussouf, 20- Ao�t 
        et A�n-El-Bey notamment. M�me, l’universit� islamique, ce joyau architectural, 
        compte parmi les sites menac�s. Selon les premi�res �tudes, les s�ismes, 
        la sp�cificit� du sol constantinois, le mouvement des eaux ainsi que l’inclinaison 
        du rocher sur lequel est b�tie la ville sont essentiellement � l’origine 
        des glissements et leur �volution. S’agissant de la mission des experts 
        fran�ais et alg�riens, ces derniers ont �t� charg�s par les autorit�s 
        du diagnostic de l’ensemble des sites, l’�valuation de l’impact 
        des glissements, l’�tude de confortement et enfin la mise en œuvre 
        d’un dispositif de surveillance des mouvements de terrain. En principe, 
        ils l�vent le camp d’ici 16 mois et soumettront des recommandations 
        aux autorit�s locales afin qu’elles prennent les mesures ad�quates. 
        Pour m�moire, la wilaya de Constantine a d�j� pris des mesures d’urgence, 
        durant ces deux derni�res ann�es, en proc�dant au recasement de pr�s de 
        mille familles et � la d�molition de plusieurs b�tisses telles que Dar-Cha�b 
        au niveau de Belle-Vue. Cependant, la maison de cadeaux de Saint- Jean, 
        ou la "tour de Pise" de Constantine, n’a toujours pas �t� 
        d�molie, malgr� le danger qu’elle repr�sente et pourtant ses locataires 
        ont �t� �vacu�s, il y a pr�s de trois ans. Par ailleurs, les responsables 
        de la wilaya de Constantine, qui ont consacr� plus de 12 milliards de 
        centimes pour circonscrire le ph�nom�ne du glissement de terrain, continuent 
        curieusement � attribuer des lots de terrain, au niveau des zones instables 
        telles que Boussouf et A�n El-Bey et livrent m�me des permis de construire, 
        nonobstant les mises en garde des sp�cialistes. A ce titre, certains avancent 
        le chiffre de 3.000 villas construites r�cemment au niveau de ces sites 
        menac�s de glissement. Autre facteur qui favorise et facilite l’instabilit� 
        du sol cirt�en, les d�perditions hydriques. Il est � noter, � ce propos, 
        que le projet de r�fection du r�seau d’AEP a �t� renvoy� aux calendes 
        grecques, apr�s le retrait des principaux soumissionnaires, la Lyonnaise 
        des eaux et autre entreprise sud-africaine, suite au d�sistement de la 
        Banque mondiale devant financer le projet pour le manque de s�rieux de 
        l’administration alg�rienne, nous confie-t-on. Ainsi, certains sp�cialistes 
        craignent que l’op�ration � laquelle l’Etat a consacr� des milliards 
        ne soit qu’un coup d’�p�e dans l’eau, si elle ne prend 
        pas pr�alablement en charge le probl�me du r�seau d’AEP et celui 
        relatif � la suspension de toute construction au niveau des sites menac�s 
        par le glissement de terrain.
 
 Adel L. - Le Soir d'Alg�rie
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 Dimanche 
        6 mai 2001  Constantine 
        f�te le mois du PatrimoineSouika face � la b�tise des hommes
 
 Le Rhumel entoure Constantine comme un bracelet orne le poignet d'une 
        femme, disait le po�te. Mais les temps ne sont plus aux envol�es lyriques. 
        La vieille ville de Salah Bey, le b�tisseur, s'�croule, fatigu�e de l'indiff�rence 
        de ses responsables. Le site embl�matique tant de fois �voqu� lorsque 
        le pittoresque est de mise ne b�n�ficie d'aucune mesure de protection. 
        Plus grave encore, Souika et victime des contradictions des tenants de 
        la d�cision.
 Le site a bel est bien �t� class� patrimoine national en 1992 (voir Le 
        Matin du 25 avril 2001). Cependant, l'affichage jamais r�alis� a rendu 
        ce classement caduque. Le pr�sident de l'APC de Constantine que nous avons 
        approch� dira � ce propos : "Le classement et la restauration des 
        sites historiques ne font pas partie de nos pr�rogatives. Nos moyens ne 
        nous le permettent pas. Cela rel�ve des comp�tences de la circonscription 
        arch�ologique de la ville qui est charg�e de ce dossier." Situ�e 
        dans l'enceinte m�me du palais d'Ahmed Bey, dont les travaux de restauration 
        sont en cours, la circonscription, par la voix de son directeur, Sahi 
        Nouar, se d�fend de toutes responsabilit� du d�classement du site de la 
        vieille ville. Ses propos sont sans �quivoque. " Nous avons ficel� 
        puis remis le dossier � l'APC en 1992. A cette �poque, les mairies �taient 
        g�r�es par les d�l�gations ex�cutives communales qui n'avaient pas proc�d� 
        � l'affichage indispensable au classement. C'est donc aux services de 
        l'APC que revient le suivi du dossier. " Voil� donc deux institutions, 
        deux sons de cloche. Mais un seul g�chis. Une des plus vieilles ville 
        d'Alg�rie, la plus typ�e, h�te de plusieurs civilisations, tombe en ruine. 
        Et ce n'est pas le temps, bouc �missaire tout d�sign�, le seul d�pr�dateur.
 La partie la plus basse, d�gringolant ses venelles pavimenteuses jusqu'au 
        Rhumel, est la plus atteinte. Des quartiers entiers ne sont plus que tas 
        de pierrailles et monticules d'immondices naus�abonds. A cet �gard, l'exemple 
        des anciennes maisons de tol�rance, aujourd'hui ferm�es, est " �difiant 
        ". Constantine, aux multiples paradoxes, r�put�e ville conservatrice, 
        abritait les plus grandes maisons closes du pays. Ces maisons s'�talaient 
        de Rahbet El Djemal sur le plateau jusqu'aux abords du pont de Sidi Rached.
 Lorsque, en 1990, le FIS dissous avait acc�d� � la gestion des affaires 
        de la ville, ces maisons de la " honte " furent tout bonnement 
        ferm�es. Les locataires, les p�ripat�ticiennes avaient m�me d�pos� une 
        plainte contre cette mairie. Plainte qui ne conna�tra pas de suite efficiente 
        m�me si, sur le fond, le verdict rendu daignera reconna�tre les droits 
        de ces contribuables. Depuis, ni les DEC successives ni l'actuelle APC 
        ne veulent regarder du c�t� de ces maisons que la pudeur emp�che de voir 
        se transformer en d�charge � ciel ouvert, en ruine, en urinoirs.
 Aujourd'hui encore, la mort par empoisonnement en 1792 de Salah Bey, le 
        plus populaire des quarante beys de Constantine, habille de noir les vieilles 
        citadines. Elles portent le deuil du b�tisseur.
 
 Samir Benmalek . Le Matin
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 Lundi 
        12 f�vrier 2001 L’op�ration de reboisement 
        a d�marr�Constantine se pr�munit contre les glissements de terrain
 87 millions de dinars ont �t� d�bloqu�s dans le cadre d’un plan 
        d’urgence
 Le plan d’urgence 
        accord� � la wilaya de Constantine en 1999 comporte pour stopper le ph�nom�ne 
        des glissements de terrain, entre autres, trois mesures pr�ventives, � 
        savoir la collecte des eaux souterraines, la d�molition des b�tisses qui 
        en sont menac�es et, enfin, le reboisement des sols instables.Ce programme, 
        estim� � 1 700 milliards de centimes, n’est pas encore aux deux premi�res 
        mesures. Seule la troisi�me, relative au reboisement, semble prendre forme.En 
        effet, depuis le d�but du mois de f�vrier, la direction des for�ts est 
        pass�e � l’ex�cution de son plan de reboisement. Le long des routes 
        et sur les talus et les terrains sujet � l’instabilit�, ce sont des 
        dizaines d’hectares en un premier temps qui vont �tre plant�s de 
        3 169 arbustes. Selon l’organisme concern�, de surcro�t charg� de 
        cette mission, cette phase est entr�e en application, n�cessitant une 
        enveloppe financi�re de 87 millions DA, d�bloqu�e dans le cadre du plan 
        d’urgence. Ce dernier devant s’�tendre sur cinq ans, jusqu’� 
        l’an 2005, verra, � terme, la plantation de 700 000 arbustes qui 
        s’�rigeront en rempart au probl�me des glissements.Ce moyen de lutte 
        contre ce genre de situation auquel les autorit�s et durant des d�cennies 
        ne se sont pas int�ress�s a �t� fort pr�conis� par diff�rents sp�cialistes. 
        Les seules actions �manant des responsables, � cet effet, se sont limit�es 
        au reboisement de quelques petites superficies, d’ailleurs non-concern�es 
        par le ph�nom�ne pour la majorit�, lors de la Journ�e de l’arbre.Pour 
        arriver � bout des 120 hectares menac�s par l’instabilit�, l’op�ration 
        de reboisement serait certainement de longue haleine et mobiliserait des 
        moyens mat�riels et humains cons�quents. Le premier point est heureusement 
        assur� par le budget du plan d’urgence d�bloqu� par le gouvernement, 
        quant au second, il sera repr�sent� par, en outre, des citoyens b�n�voles, 
        int�ress�s par la sauvegarde de leur localit� ou r�gion. Le ph�nom�ne 
        des glissements � Constantine touche 15 000 logements, soit 100 000 �mes 
        � �vacuer vers d’autres agglom�rations plus "cl�mentes". 
        La gravit� de la situation est telle qu’il avait fallu d�p�cher � 
        la fin de l’ann�e 1999 pas moins de quatre ministres dans la capitale 
        de l’Est. Une fois le constat de visu effectu�, la r�ponse du gouvernement 
        Hamdani fut rapide. Constantine sera donc dot�e d’un plan d’urgence, 
        susceptible de d�gager des solutions imm�diates pour les sites r�pertori�s 
        comme �tant les plus expos�s aux dangers de ce ph�nom�ne naturel. La r�alisation 
        de deux nouvelles villes, en l’occurrence celle de A�n El Bey et 
        Massinissa est d�s lors imp�rative. Elles devront contenir plus de 11 
        000 logements pour la premi�re et 3 000 pour la seconde. Pour l’heure, 
        la mise en œuvre du plan d’urgence est ax�e sur le programme 
        de logements. Les autres volets sont sur liste d’attente � l’exception 
        de celui du reboisement. Outre la plantation de centaines de milliers 
        d’arbustes, l’op�ration impliquerait aussi la construction de 
        haies et de monticules sur une superficie de 10 000 m�.La guerre aux glissements 
        de terrain semble �tre bel et bien d�clar�e. Mais reste le plus dur du 
        travail, la d�molition des habitions l�zard�es et l’aspiration des 
        eaux souterraines.  Na�ma Djekhar 
        . La Tribune Retour 
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 Lundi, 
        12 F�vrier 2001  GLISSEMENTS 
        DE TERRAIN A CONSTANTINE / Des millions pour la destruction - La pr�vention des glissements de terrain de Constantine, consid�rablement 
        touch�e par ce ph�nom�ne, est d�sormais entre les mains de la commission 
        nationale des march�s qui aura � discuter et statuer sur la voie � suivre. 
        C’est en effet � cette commission que revient la d�cision d’ent�riner 
        ou de rejeter le choix des responsables locaux pour le bureau d’�tude 
        fran�ais EEG/SIMECSOL, qui aura pour d�licate et urgente mission de d�gager 
        des solutions pour cette ville.
 Retenu parmi 
        quatorze pays �trangers, dont l’Italie, le Canada, la Roumanie et 
        l’�gypte, par le comit� de la wilaya de Constantine charg� des glissements 
        de terrain, l’EEG/SIMESOL a �t� jug� le plus ad�quat, nous a-t-on 
        confi� � la direction de l’urbanisme. De plus, ce choix est intervenu 
        apr�s une pr�s�lection entre ce bureau d’�tude fran�ais et un bureau 
        franco-allemand, Fugro France en l’occurrence, et aussi, nous a-t-on 
        affirm�, conform�ment aux crit�res de choix de la Banque mondiale, essentiellement 
        la rigueur. Les bureaux d’�tude nationaux s’�tant d�clar�s incomp�tents 
        dans le domaine des glissements de terrain, sur le plan humain et technique, 
        c’est donc l’EEG/SIMECSOL qui aura pour t�che — dans le 
        cas o� la commission nationale des march�s donne son accord — d’investir 
        le terrain et d’entamer les travaux d’�tude. A partir de l�, 
        et au terme d’un d�lai d’environ deux ans, a-t-on appris, cet 
        organisme devra proc�der � l’�tude g�otechnique du sol et pr�coniser 
        des solutions pour les treize sites touch�s par les d�placements du sol 
        r�pertori�s. Outre cela, une fois leurs travaux achev�s, les experts de 
        l’EEG/SIMECSOL devront laisser leurs appareils, selon la soumission, 
        afin que les experts nationaux puissent assurer un suivi. Et pour que 
        cette cession de mat�riel soit b�n�fique sur le terrain, urbanistes, hydrauliciens 
        et ing�nieurs locaux des travaux publics travailleront en collaboration 
        avec le bureau d’�tudes fran�ais. Le march� est �valu� � 9 milliards 
        de centimes dont 35 % sont transf�rables en devises, a-t-on appris par 
        ailleurs. En d�cembre 1998, les Allemands avaient, en effet, pr�conis� 
        "l’�vacuation des lieux" concernant le site Belouizdad 
        (ex-St Jean), actuellement tr�s menac� par les glissements de terrain. 
        Une �vacuation des lieux qui n�cessite, faut-il le souligner, le relogement 
        de 65 000 habitants ! Un an apr�s, le 8 d�cembre 1999 plus exactement, 
        quatre ministres de l’Ex�cutif Hamdani, rendent visite � Constantine 
        afin d’�valuer les d�g�ts occasionn�s par les glissements de terrain. 
        Le constat est accablant et le risque d’un effondrement en masse 
        d’un site menac� est omnipr�sent. S’engageant � prendre en charge 
        ce fl�au, le gouvernement de l’�poque a octroy�, une dizaine de jours 
        apr�s la visite des quatre ministres, une enveloppe de 17 milliards de 
        dinars destin�s au financement d’un "programme d’urgence" 
        pour cette ville. Ce dernier se traduit, actuellement, par la construction 
        dans un premier temps de 6000 logements sur le site de la nouvelle ville 
        de A�n El Bey et de 3000 autres sur le site Massinissa, � El Khroub. Au 
        total, ce sont 9000 logements qui devront �tre construits dans un d�lai 
        de deux ans en vue d’accueillir les 65 000 habitants du boulevard 
        Belouizdad. Consid�r� comme un site � haut risque, ce dernier est un v�ritable 
        nœud gordien pour les urbanistes notamment, car s’il est possible 
        de reloger, dans quelques mois, certains habitants v�ritablement sinistr�s, 
        le danger que repr�senteront les habitations vid�es de leurs occupants 
        doit �tre ma�tris�. Profond�ment d�t�rior� et fissur� suite aux mouvements 
        du sol, l’immeuble dit Dar Echa�b a fait l’objet d’un appel 
        d’offres national pour sa d�molition. D’un montant d’un 
        milliard 200 millions de centimes, c’est l’entreprise Enir Chlef, 
        cr��e apr�s le s�isme qui a d�truit cette ville et sp�cialis�e dans la 
        d�molition qui a d�croch�, nous a-t-on confi�, ce march�, en cours de 
        signature. L’op�ration devrait s’�tendre sur deux mois, suivant 
        un volume horaire pr�cis pour pr�server la s�curit� du voisinage. Le second 
        immeuble sur la liste, c’est "Maison Cadeau". Cela dit, 
        "Maison Cadeau" va finalement �tre d�truit par une entreprise 
        suisse, a-t-on appris de source autoris�e et ce, par implosion � la dynamite. 
        Le co�t de l’op�ration avoisine les 70 millions de centimes, mais 
        celle-ci ne pourra �tre r�alisable qu’une fois les habitants du voisinage 
        relog�s. Autrement dit, il faudra patienter jusqu’� ce que les premi�res 
        unit�s du "plan d’urgence" soient finalis�es. Enfin, derni�re 
        mesure d’urgence : la r�habilitation du r�seau AEP de la ville, d’autant 
        que l’une des principales origines des glissements de terrain, ce 
        sont les causes souterraines favoris�es par les d�perditions d’eau 
        potable, �valu�es � 50 %, selon les derni�res estimations. Au demeurant, 
        des solutions secondaires semblent mises en branle pour minimiser les 
        risques de glissement, mais ce sont des solutions d�finitives qui sont 
        d�sormais attendues, car le temps ne joue s�rement pas en faveur de la 
        ville de Constantine ! Par Lydia R. 
        . El Watan Retour 
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  31 
        juillet 2000 DISTRIBUTION 
        CONTEST�E DES LOGEMENTS SOCIAUX / Bouteflika met en garde les �lus
 C’est en s’impr�gnant, visiblement, des �crits sur le "dossier 
        Constantine", parus dans les colonnes de la presse ind�pendante, 
        qu’il n’a pas cess� d’ailleurs de vilipender, que le pr�sident 
        Bouteflika a d’embl�e admonest�, hier lors de sa visite, administratifs 
        et �lus locaux.
 
 Il �tait environ 10 h 30, Bouteflika, entour� d’une armada de ministres 
        — huit, a-t-on compt� — dont Zerhouni, Bounekraf et Sakhri, 
        respectivement charg�s de l’Int�rieur, de l’Habitat et de l’Enseignement 
        sup�rieur, arrive sur le plateau de A�n El Bey, premi�re escale d’une 
        s�rie d’inspections. L�, il pr�side � l’inauguration d’un 
        projet de r�alisation de 5000 logements sociaux au niveau de la nouvelle 
        ville qu’il baptise du nom du colonel Ali Mendjli et ce, en pr�sence 
        du maire de la commune du Khroub. Il proc�de, par la suite, � l’inauguration 
        de la cit� 2000 lits pour filles de A�n El Bey, accueilli cette fois par 
        le maire de la commune de A�n Smara.Toujours � A�n El Bey, le pr�sident 
        Bouteflika inaugure le tron�on A�n El Bey-Boussouf — derni�re escale 
        de la matin�e — o� il �tait attendu par le maire… de Constantine. 
        Trois maires pour trois inaugurations touchant essentiellement le plateau 
        de A�n El Bey, objet de litiges, de convoitises et de "querelles" 
        entre ces trois communes qui se disputent et le site et la "paternit�". 
        �rig�e il est vrai sur des terres communes � ces localit�s, la nouvelle 
        ville constitue un v�ritable nœud gordien pour les autorit�s locales 
        et, partant, donne lieu � certaines ambigu�t�s. Cela �tant, d’entre 
        les trois haltes effectu�es par le pr�sident dans la matin�e, c’est 
        vraisemblablement celle qu’il a consacr�e � l’inauguration de 
        la nouvelle ville qui retient l’attention. Et pour cause ! Ce qui 
        a �t� �voqu� dans notre �dition d’hier, � savoir le triptyque glissements 
        de terrain, bidonvilles et lots de terrain, a donn� mati�re au pr�sident 
        de partir en croisade contre les administratifs et les �lus locaux, ces 
        derniers particuli�rement.
 A ce propos, il a sembl� d�s le d�but s’int�resser � la "zone 
        rouge" de Constantine, autrement dit la partie de la ville touch�e 
        par les glissements de terrain, pour ensuite aborder longuement la question 
        du logement social en "exhumant", � cet effet, l’affaire 
        de Sidi Bel Abb�s. Mena�ant, caustique, voire intransigeant, le premier 
        magistrat du pays a ainsi adress� une s�v�re mise en garde aux �lus municipaux 
        de Constantine "qui se servent". S’interrogeant au passage 
        sur le nombre r�duit d’attributions comparativement � celui r�alis� 
        (3044 logements r�alis�s pour 287 attributions), il a exhort� le wali 
        � "renvoyer chez lui tout �lu local qui prend quelque chose qui ne 
        lui appartient pas", de m�me qu’il insiste sur la n�cessit� 
        de traduire "l’�lu" devant la justice. Il s’agit d�sormais 
        de "sanctionner", selon Bouteflika qui a martel� que cette mesure 
        est "nationale" et pas seulement valable pour la wilaya de Constantine. 
        Au demeurant, si un �lu ne sert pas l’int�r�t des citoyens, le pr�sident 
        l’invite � "rentrer chez lui".
 Concernant les bidonvilles, le pr�sident ne m�che pas ses mots, affirmant 
        que "celui qui construira un bidonville ira en taule". Enfin, 
        au sujet de la cession des lots de terrain, �galement �voqu�e dans notre 
        livraison d’hier, le pr�sident a signifi� que "plus personne 
        ne prend un mettre carr� sans en payer le prix r�el". L’on parle, 
        en ce sens, d’un lourd dossier comprenant de nombreux noms de b�n�ficiaires, 
        dont ceux de certains "pontes" constantinois, qui aurait �t� 
        transmis � la Pr�sidence. Dans l’apr�s-midi, Bouteflika a visit� 
        la ferme d’un agriculteur situ�e dans la commune de A�n Abid. Aujourd’hui, 
        deuxi�me jour de cette visite, le pr�sident devra se recueillir sur la 
        tombe d’Ibn Badis.
 
 Par Lydia R.
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 15 juin 
        2000 La 
        "citadelle" d�chue... De 
        son statut de "citadelle imprenable", entre les XVe et XVIIIe 
        si�cle, la m�dina constantinoise est d�sormais noy�e au cœur d’une 
        ville europ�enne qui a pris ses aises au d�triment de son "a�n�e" 
        quasiment livr�e � elle-m�me... A part peut-�tre 
        la reconnaissance de ses habitants et la nostalgie qu’ils ressentent 
        pour elle � leurs moments perdus, la vieille ville accuse une profonde 
        d�t�rioration du fait de l’indiff�rence, a priori, des anciens gestionnaires 
        de la ville. Cela dit, il y a �galement l’�cueil de la m�connaissance 
        des moyens sp�cifiques permettant de pr�server de vieilles habitations 
        con�ues pendant le r�gne ottoman. La Casbah, le quartier Tabia occup� 
        � l’�poque par les officiels de la m�dina ; El Kantara, quartier 
        r�sidentiel r�serv� � la bourgeoisie ou encore Harat lihoud et Souika 
        r�sisteront-ils encore longtemps aux caprices de la nature et du temps 
        ? Avant la r�alisation des premi�res extensions par les Fran�ais en 1944 
        — en d�butant la construction de la gare ferroviaire instamment —, 
        Constantine �tait concentr�e sur le rocher, entour�e et bien gard�e par 
        quatre portes : Bab el gharbi, Bab el oued, Bab el kantara et Bab el djabia 
        dont il ne subsiste, h�las, plus aucune trace aujourd’hui. C’est 
        d’ailleurs au cours de l’occupation de la ville par les Turcs 
        que la m�dina a pris un cachet sp�cifique et a connu un d�veloppement 
        important. A l’�poque, nous dit-on, il y avait environ 28 souks, 
        27 moulins � bl�, 3 fours et une multitude de m�tiers artisanaux comme 
        la dinanderie, tr�s pr�sente aujourd’hui encore. Les lieu Rahbat 
        essouf et Rahbat ledjmal accueillaient chaque semaine les vendeurs de 
        laine et de chameaux ; Ils sont � pr�sent "squatt�s" par de 
        nombreux trabendistes. Construite par Salah Bey au profit des arabes, 
        les s�parant des juifs, qu’il a cas�s au niveau de la rue Tiers, 
        Souika a vu na�tre et d�filer plusieurs g�n�rations de Constantinois qui 
        l’affectionnent particuli�rement. Attach�s � ce patrimoine historique 
        qui est la vieille ville, ses habitants en parlent avec fiert� et �motion 
        avec toutefois un soup�on d’inqui�tude. Ils craignent de la voir 
        s’effondrer � la suite de violentes pluies d’autant que sur 
        les 1 301 maisons recens�es, environ 78% d’entre elles menacent ruine. 
        Ces derni�res ann�es, il �tait m�me question de la d�molir, du moins, 
        c’est le souhait exprim� par certains urbanistes qui ambitionnaient 
        de reloger ses habitants et de la raser ! D’autres, � savoir les 
        "conservateurs", se sont fermement oppos�s � eux, œuvrant 
        plut�t � faire admettre la n�cessit� de restaurer la m�dina et pourquoi 
        pas la transformer en... mus�e. Un v�ritable bras de fer avait oppos� 
        les deux "clans" jusqu’� la d�cision prise en janvier 1999 
        par les autorit�s de d�bloquer la somme de huit milliards de centimes 
        pour la restauration d’une partie de la vieille ville, � savoir les 
        �difices publics, le boulevard Zighoud Youcef et la rue Tiers, ce qu’une 
        certaine g�n�ration de Constantinois appellent encore "Harat lihoud". 
        Cela dit, d’aucuns estiment aujourd’hui que la responsabilit� 
        de ses habitants dans son �tat de d�labrement n’est pas � �carter 
        d’o� la n�cessit� de sensibiliser sa population. Une dizaine d’associations 
        regroup�es en coordination s’est fix�e, � cet effet, l’objectif 
        de faire contribuer les habitants de la vieille ville � l’op�ration 
        de restauration et de pr�servation du site. Quant aux habitudes, aux traditions 
        et � "l’esprit" de la cit� antique, Constantine n’en 
        garde qu’un vague souvenir appartenant � un autre �ge... Par 
        Lydia R. – El Watan Retour 
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 19 d�cembre 
        1999 Adoption 
        du plan d’urgence  Constantine 
        est r�ellement en danger, la sonnette d’alarme a �t� d�j� tir�e. 
        La ville est frapp�e par un ph�nom�ne de glissement de terrain unique 
        en son genre. 120 ha sont touch�s, 12 zones ont �t� r�pertori�es � haut 
        risque. 15 000 logements sont menac�s et du coup 100 000 personnes devront 
        imp�rativement trouver un toit ! Il est vrai que le probl�me de glissements 
        n’a pas �t� solutionn� � temps, n�anmoins les diff�rents appels lanc�s, 
        des ann�es durant en direction des pouvoirs publics, trouveront enfin 
        une oreille attentive et une enveloppe cons�quente. En effet, le plan 
        d’urgence propos� par la wilaya de Constantine vient d’�tre 
        adopt�, c’est ce qu’a d�clar�, hier, dans un point de presse, 
        M. Hamimid, wali de Constantine.Un conseil minist�riel s’est tenu jeudi dernier o� il a �t� d�cid� 
        l’adoption dudit "plan d’urgence pour Constantine", 
        15 milliards de DA �chelonn�s sur 5 ans seront d�bloqu�s. Le wali sera 
        le principal ordonnateur.
 Lors de sa visite l’�t� dernier � Constantine et en se rendant � 
        l’avenue Kitouni, zone ravag�e par les glissements, le Chef du gouvernement 
        d�clarera que ce probl�me sera �tudi� s�rieusement et des solutions rationnelles 
        lui seront trouv�es. La veille du mois de ramadan, 4 ministres se sont 
        d�plac�s dans la ville des Ponts pour constater les d�g�ts, �couter les 
        suggestions et apporter les rem�des.
 Le wali de Constantine ne manquera pas � cette occasion de soumettre le 
        programme ou plan d’urgence de Constantine englobant 10 points essentiels.
 La r�alisation de 9 500 logements tout confort sur les fonds du Tr�sor, 
        la n�cessit� de viabiliser toute la zone de la Nouvelle-Ville ainsi que 
        les probl�mes de raccordement en �nergie �lectrique et en gaz et l’alimentation 
        en eau potable apr�s le d�doublement de la voie Zouaghi-Nouvelle-Ville 
        en mati�re d’�quipement 26 projets sont d�j� localis�s, il est pr�vu 
        �galement la r�habilitation (r�flexion) du vieux b�ti de Constantine, 
        la r�sorption de l’habitat pr�caire et enfin une enveloppe pour l’indemnisation 
        des terrains. Ce sont donc les points essentiels du plan d’urgence 
        pour Constantine.
 Le dossier introduit apr�s du Chef du gouvernement a �t� donc approuv�.
 
 YASSINE HANNACHI . Libert� Alg�rie
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 9 
        d�cembre 1999 Vers un plan d’urgenceHamdani a-t-il tenu ses promesses ? Tout porte � le croire.
 Lors de sa 
        visite, l’�t� dernier, � Constantine, le Chef du gouvernement avait 
        promis une �tude s�rieuse du volet glissement de terrain dont la ville 
        souffre. 120 ha sont touch�s, 15 000 logements menac�s et 100 000 �mes 
        � abriter. En cas de s�isme, Constantine conna�tra une grande catastrophe.Eu �gard � ce danger, 4 ministres ont effectu�, hier, une visite d’inspection 
        et de travail dans la ville des Ponts. Il s’agit des ministres de 
        l’Int�rieur, de l’�quipement, de l’Habitat et de l’�nergie. 
        Apr�s plusieurs haltes sur le terrain, une s�ance de travail s’est 
        tenue au Palais de la culture en pr�sence des autorit�s locales, directeurs 
        de wilaya, d�put�s et s�nateurs.
 Apr�s avoir pass� en revue les diff�rents probl�mes, le wali de Constantine 
        r�sumera le dossier jug� � �tre introduit aupr�s du Chef du gouvernement 
        en insistant qu’il faut des solutions imm�diates pour les sites r�pertori�s 
        et touch�s par les glissements de terrain (Kitouni-Belouizdad et Benchergui). 
        Pour cela, la r�alisation de deux nouvelles villes � Constantine est imp�rative.
 La nouvelle ville de A�n Bey et Massina du Khroub accueilleront les habitants 
        touch�s. Plusieurs points ont �t� propos�s par le responsable de la wilaya 
        de Constantine, notamment le d�placement des populations, la r�sorption 
        d’une partie des bidonvilles et d’essayer de faire face au vieux 
        b�ti de Constantine.
 Le dossier �labor� par M. Hamimid touche 10 points inscrits au programme 
        : la r�alisation de 9 000 logements tout confort, avec une d�rogation 
        programme d’urgence destin�e au glissement de terrain, la viabilisation 
        de toute la zone de la nouvelle ville et toutes les mesures d’accompagnement 
        en �quipements.
 Ce programme d’urgence pour Constantine sera pluriannuel avec un 
        financement de l’�tat et une enveloppe globale de cr�dit de paiement. 
        �videmment, le wali sera l'ordonnateur de ce programme. En prenant la 
        parole, le ministre de l’Int�rieur pr�cisera qu’une r�union 
        a �t� tenue avec le Chef de gouvernement avant leur arriv�e � Constantine. 
        Pour M. Sellal, un programme sur 5 ans ou � long terme s’impose en 
        soulignant, au passage, que la visite est claire : mettre les bases constitutionnelles 
        apr�s les propositions de la wilaya et les d�cisions des ministres. � 
        ce sujet, Belayat, ministre de l’�quipement, d�clarera : "Nous 
        sommes venus r�gler les probl�mes de Constantine et rapidement". 
        "Pour mon secteur, ajoutera-t-il, je donnerai toutes les priorit�s 
        pour les deux nouvelles villes retenues".
 Le ministre de l’Habitat mettra, pour sa part, 5 000 logements suppl�mentaires 
        pour Constantine, ce qui donnera un total de 9 500 logements. M. Bounekraf 
        demandera en contrepartie un maximum de rigueur � ceux qui vont g�rer 
        ce dossier.
 M. Yousfi se d�clarera d�sol� de la situation dans laquelle il a trouv� 
        Constantine. Bien que ne partageant pas totalement l’id�e en ce qui 
        concerne les deux nouvelles villes, il insistera toujours, � titre personnel, 
        d’�viter la construction de cit�s dortoirs sans prendre en consid�ration 
        l’aspect historique et architectural.
 Le dossier de Constantine a �t� s�rieusement d�battu, reste la concr�tisation 
        de ce programme d’urgence. Les quatre ministres ma�trisent parfaitement 
        le dossier pour le d�fendre, c’est l’attente de tout Constantine.
 
 YASSINE HANNACHI . Libert� Alg�rie
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 Quelques 
        articles plus anciens. Neuf 
        familles sans toit Les glissements 
        de terrain ont encore frapp� � Constantine ! Ce 
        week-end, une maison s’est effondr�e dans la rue Benhellassa Youcef 
        (aux environs de l’avenue Kitouni). Bilan : neuf familles se sont 
        retrouv�es dans la rue dans "l’indiff�rence quasi totale des 
        autorit�s".Cette habitation, il est vrai, montrait des signes inqui�tants de risque 
        permanent d’effondrement de m�me que "l’APC et la direction 
        de l’urbanisme de Constantine ont fait �tat en 1994, par le biais 
        d’un rapport exhaustif du "caract�re dangereux" de ladite 
        demeure", nous ont d�clar� ses locataires. Pourquoi ces familles 
        n’ont-elles pas �t� �vacu�es depuis que le danger a �t� "officiellement" 
        signal� ? Faut-il donc attendre qu’il y ait des morts et des bless�s 
        pour que la population, menac�e, par les glissements de terrain b�n�ficie 
        d’une campagne sp�ciale de relogement ? Aujourd’hui, en d�pit 
        des risques encourus, les neuf familles sinistr�es occupent toujours les 
        lieux, faisant fi des tentatives des agents de la Protection civile de 
        les faire sortir. "Nous ne pouvons pas sortir", affirment certains 
        habitants". Pour aller o� ? Nous restons, car nous n’avons pas 
        le choix." Ayant contact� les autorit�s locales d�s vendredi, les 
        neuf familles n’ont toujours pas re�u d’�cho favorable. Un responsable 
        de l’APC de Constantine, ont-ils affirm�, leur a finalement promis 
        dimanche de "voir ce qu’il peut faire" en consultant notamment 
        le pr�sident de l’APC.
  Lydia R. 
        El Watan Retour 
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 D�labrement 
        de la ville. Constantine. 
        Les habitants de Constantine sont aujourd’hui inquiets et s’interrogent 
        quant aux solutions probables qui leur �viteraient un jour de voir leurs 
        maisons s’�crouler comme des ch�teaux de cartes. Les 60 000 personnes 
        qui r�sident, travaillent ou vont � l’�cole dans les secteurs Belouizdad, 
        Kitouni, Ka�di n’ont aucune certitude concernant l’avenir de 
        leurs quartiers. Le boulevard Belouizdad (ex-Saint-Jean), qui existait 
        d�j� en 1473 et qualifi� de "doyen" de la ville europ�enne, 
        montre des signes de d�labrement avanc�s, se refl�tant au niveau du b�ti 
        qui pr�sente bon nombre de fissures et m�me des cages d’escaliers 
        pench�es pour la plupart. A cet effet, l’on a appris que les mouvements 
        du sol dans cette r�gion ont �t� enregistr�s vers 1935, bien avant l’urbanisation 
        qui a r�activ� les glissements de terrain. Mais les v�ritables grands 
        dommages ont commenc� en 1972, dans le quartier de Ka�di Amirouche, quand 
        le processus d’urbanisation, enclench� pendant cette d�cennie, s’est 
        accru et souvent de fa�on anarchique. Au lieu de se stabiliser, les d�placements 
        du sol ont connu un regain d’activit� avec l’effondrement en 
        d�cembre 1993 d’une soixantaine de maisons dans le secteur Kitouni 
        et Ka�di apr�s une p�riode particuli�rement pluvieuse.
 Lydia R. El Watan
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 VIEILLE 
        VILLE DE CONSTANTINE / Des habitations en sursis Bien 
        qu’�difi�e en grande majorit� avant 1837, la vieille ville de Constantine 
        s’effrite au fil des jours et des intemp�ries qui n’�pargnent 
        plus ses fr�les constructions qui s’effondrent souvent tel un ch�teau 
        de cartes et ce, � d�faut d’un plan de restructuration efficient, 
        � m�me de lui conserver son caract�re ancestral. Tomb�e 
        en d�su�tude aux yeux des nombreux responsables qui ont fait mine ces 
        derni�res ann�es de la sauvegarder, la vieille ville est aujourd’hui 
        par trop fragilis�e et sa population, environ 40 000 �mes, "survit", 
        la peur au ventre, craignant de se retrouver, � l’avenir, sur la 
        longue liste des sinistr�s."Il y a pr�s d’une ann�e, lors d’une r�union qui a regroup� 
        la coordination intersyndicale de la wilaya de Constantine et les membres 
        de l’ex�cutif de l’APC, le num�ro un de la mairie avait pr�conis� 
        de r�habiliter et maintenir la vieille ville comme patrimoine historique". 
        (Voir El Watan du 28 f�vrier 1998). Or, de l’avis de nombreux observateurs, 
        la r�alit� du terrain, le co�t de l’op�ration et le d�ficit en mati�re 
        de logement — l’on compte actuellement pr�s de 42 000 demandes 
        de logement � Constantine — ne favorisent gu�re la mise en route 
        d’une pareille initiative.
 De source digne de foi, plus de la moiti� des1 301 habitations recens�es 
        sont jug�es en piteux �tat et sont vou�es � la d�molition, alors que 28 
        % seulement sont en meilleur �tat.
 O� reloger la population concern�e, si r�ellement "l’op�ration 
        de sauvetage" de la vieille ville est lanc�e prochainement ?
 Parall�lement, certains responsables du secteur de l’urbanisme, croit-on 
        savoir, penchent vraisemblablement pour une solution au demeurent radicale 
        : raser la vieille ville !
 Le profond d�labrement des habitations de cette cit� antique est certes 
        pr�occupant et pourrait g�n�rer une v�ritable catastrophe, � la faveur 
        d’une pluviosit� importante, mais il est n�anmoins des Constantinois 
        qui veulent, par dessus tout, œuvrer � "la maintenir en vie".
 Parmi ces derniers, l’on citera notamment l’association des 
        amis de Cirta qui ambitionne de pr�server ce patrimoine historique de 
        la ville pour en faire, a priori, un mus�e.
 Aujourd’hui, le constat fait par la population de la vieille ville 
        est amer. Depuis des ann�es, plusieurs promesses de relogement et d’autres 
        — contradictoires — de restauration ont tenu les habitants en 
        haleine et la situation s’est d�grad�e dangereusement. Le pire c’est 
        qu’ils ne sont pas au bout de leur peine.
 D’aucuns affirment que les responsables du dossier semblent �prouver 
        certaines difficult�s � accorder leurs violons � ce sujet et partant, 
        des milliers de personnes continuent de vivre dans l’expectative. 
        Jusqu'� quand ?
 Selon certaines sources, la d�gradation du site et le co�t de l’op�ration 
        de restauration sont deux param�tres qui, � premi�re vue, risquent de 
        faire pencher la balance en faveur de la d�molition.
 Une mesure, si elle vient � �tre adopt�e, ne fera pas que des �mules au 
        sein des habitants de Constantine car, la vieille ville rev�t pour nombre 
        de Constantinois "l’�me et la m�moire de l’antique Cirta".
 D’ailleurs, certains d’entre eux, estiment que si les diff�rents 
        responsables qui se sont succ�d� � la t�te de l’APC avaient pris 
        le probl�me du vieux b�ti au s�rieux en �tablissant un programme de r�novation 
        de grande envergure, nous n’en serions pas l�, � nous interroger 
        s’il faut d�molir ou pr�server la vieille ville.
 Souiqa, Sidi Djliss, El Karba… �voquent, il est vrai, plus qu’une 
        vieille cit�, plant�e au milieu du b�ton. Elles rec�lent entre leurs murs 
        aux multiples fissures telles des rides, t�moins d’un pass� lointain, 
        mais surtout dira un sexag�naire, elle repr�sente "l’unique 
        rep�re d’une ville, d’une population rong�e � pr�sent par le 
        marasme".
  Lydia R. 
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