Les moineaux de la murette
rendent hommage à Najia Abeer (1948-2005)

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Nous vous proposons ici une sorte de livre d'or, composé de messages envoyés, par des amis de Najia, sur les forums "Amis de Constantine" et "ADCHA".


22 octobre 2005

Mes cher(e)s ami(e)s,
Je viens vous annoncer une bien triste nouvelle : Najia est décédée hier soir, peu avant 21 h, à Rouiba, suite à un arrêt cardiaque.
Veuillez excuser la brutalité du message, mais je n’ai pas la force de trouver les mots pour écrire autre chose. Vous savez tous que des liens très forts existaient entre nous deux et perdre une sœur, qui plus est de la même année que soi, est très difficile.
Mektoub, Mektoub !
Elle sera inhumée demain, à Constantine. Avec Serge et Jean-Claude, nous envoyons un télégramme de condoléances à la famille et nous y associerons ADCHA et tous les amis qui l’ont connue.
Salam

Jean-Michel - Yahia


Je viens de prendre un terrible coup de poing dans l’estomac : Najia tu nous as quitté !
Je ne sais si c’est le moment de parler de toi, mais j’ai le besoin d’évoquer les quelques moments que nous avons passés ensemble.
Mon premier souvenir de toi est notre rencontre à Constantine dans les salons de l’hôtel des Princes.
Tu aimais tellement cette ville et voulais nous la faire découvrir dans ses moindres recoins. En ta compagnie nous avons sillonné la Souika et découvert ses secrets. Toujours disponible tu as été un guide attentionné.
Puis nous nous sommes retrouvé à Nantes pour deux jours en compagnie de Jean-Michel.
Fin décembre 2004, début janvier 2005 tu es venue passer presque trois semaines à la maison. Trois semaines pour apprendre à nous connaître, mais aussi pour visiter la région nantaise. Tu avais cette envie gourmande de découvrir : découvrir la Loire (que tu ne connaissais que par les cours de géographie de ton enfance), découvrir la côte bretonne (si différente disais-tu de la côte algérienne), découvrir les gens.Et ce soir de la Saint Sylvestre passé ensemble dans les rues de Nantes au milieu de la foule fêtant la nouvelle année, encore un souvenir fort.
Ce séjour a connu son point d’orgue par une rencontre avec des amis de Constantine, a laquelle tu as participé, chanté, dansé avec cette joie que tu portais au fond de toi.
Je n’oublierai pas non plus tes talents de cuisinière, car pendant ton séjour à la maison tu as tenu à te mettre devant les fourneaux pour nous mitonner des recettes bien à toi.
Tout cela ne sera plus que de beaux souvenirs. Nous n’aurons plus également ce plaisir de discuter de longs moments, sans toujours être d’accord, mais avec toujours cette intelligence si aigue qui te caractérise.
Najia tu vas vraiment me manquer. Najia sourire. Najia coup de gueule.Najia généreuse. Najia écorchée. Najia intelligence. Najia amitié. Najia excessive. Najia bonheur. Najia douleur. Najia mon amie.
Je veux surtout garder de toi ton sourire et ton plaisir presque enfantin face à nos découvertes lors de nos promenades.
Je joins à ce petit message quelques unes des photos que j’ai prises lors de ces quelques jours de janvier. C’est ce visage plein de joie que je veux garder de toi.
Bye Najia,

Serge Gilard


Que dire ... ? sinon qu’à toi Najia : «Adieu oiseau de la murette de Constantine ... Que l’Albatros puisse t’emporter là où tu espérais pouvoir aller, au paradis!»
A sa famille, à ses amis, ses lecteurs, ma pensée vous accompagne .
Bien tristement

Hubert


Najia

Tu nous a quittés pour un monde meilleur je l’espère
Tes coups de gueule vont nous manquer
Tu as eu tes souffrances sur terre
Sans jamais te plaindre
Peu de personnes savaient exactement quel mal qui te rongeait
Tu étais fière,
Je garderais en moi toujours ton visage souriant que j’ai connu à Nantes
Demain tu feras ton dernier voyage
Je penserai et prierai pour toi
Tu nous manques déjà
Mais tu as laissé des œuvres que les amis garderont précieusement
Salam Najia

Jeannine Nakache


Mes amis,

Je viens d’apprendre l’affreuse nouvelle de la disparition soudaine de notre amie NAJIA, j’en suis tout retourné. J’ai eu le privilège et le grand plaisir de l’avoir connue à Nantes, et je peux vous dire que c’était une femme exceptionnelle, pleine de courage elle était une battante pour défendre son patrimoine Constantinois, qui est aussi le notre, mais elle était affable et humaine.
Nous venons de perdre une perle rare. Je lui rend hommage, ce soir, pour la femme qu’elle était et pour ses publications emplies de chaleur humaine.
À ses parents, ses enfants, ses amis, à tous ceux qui l’ont connue, j’adresse toutes mes condoléances attristées.
Que Dieu repose son âme.

M.et Mme Pierre et Maryse GOZLAN


Je n’ai pas de mot pour réconforter ses amis. Nos échanges ont été brefs. Je me réjouissait de voir son nom dans la liste des candidats. Je l’entends encore parler à la chaîne 3 de son dernier livre.
Paix à son âme.

Djamel Mekhancha


Bonsoir Jean Michel,
Je viens d’apprendre, le départ de Najia pour l’autre rive.........
Dans ces moments difficiles et douloureux que tu traverses, je voudrai partager ta peine et t’offrir toute mon amitié.
Bien que nos chemins se soient éloignés, je garderai toujours le souvenir heureux de son passage à Nantes, de sa bonne humeur et de son sourire.
La Méditerranée nous sépare et nous réunit à la fois, elle était ce lien. Lorsque tu verras à nouveau Constantine, dis toi bien qu’elle est juste de l’autre côté du «Pont»
Avec toute mon amitié.

Josiane


Comme tous les amis de constantine, moi et mes parents avons été stupéfait de la nouvelle!
Je n’ai rencontré najia qu’une seule fois à Nantes, l’an dernier, mais que ce soit par mes conversations avec celle qui était ma voisine de table, que par les propos et récits de tous ses amis, je considère cette disparition comme une perte énorme, celle d’une femme qui faisait avancer l’Algérie. Je ne connais pas sa famille mais que celle-ci sache combien nous l’accompagnerons tous par la pensée dans son dernier voyage et qu’il est regrettable que les obstacles gouvernementaux (nous nés en Algérie) nous empêchent de venir en urgence l’accompagner à Constantine.
Que ceux qui verront sa famille lui transmettent tout çà.
Najia je ne parle pas l’arabe mais que Dieu (quel dieu qu’on veut qu’il soit selon nos religions) la fasse reposer en paix.

Fouzia, Lucienne, Marcel et Pierre Cadeo


Ma chère Najia
Je suis très triste. Trop triste pour pouvoir dire à quel point ton départ si brutal, si inattendu, m’affecte.
Notre rencontre un beau jour de mai 2004, dans le hall de l’hôtel des Princes à Constantine, et toutes les émotions intenses que nous avons vécues pendant cette période extraordinaire, resteront à jamais gravées dans mon coeur. Je n’oublierai pas cette balade dans la Souika, ta maison natale, ton père, M. Benzeggouta qui doit être bien triste aujourd’hui. Et puis, te souviens-tu de cette rose que nous avions cueillie pour toi avec Lokmane près de la grande mosquée, les nèfles dégustées avec complicité, tes petits cadeaux dont tu disais qu’ils étaient peu de chose, mais qui me comblaient car ils représentaient tout un symbole pour moi, l’expatrié qui revenait après 42 années, retrouver un pays qui lui manquait terriblement.
Dans ce pays j’y ai rencontré de magnifiques ami(e)s, dont toi Najia. J’avais dévoré quelques semaines avant de partir «les Oiseaux de la Murette». Et c’est avec une certaine appréhension que j’allais rencontrer l’auteure de ce touchant roman autobiographique.
J’ai fait la connaissance d’une femme magnifique, d’une grande sensibilité, le coeur débordant d’amitié.
Et puis, nous nous sommes revus plusieurs fois avec le même bonheur, y compris chez nous où tu avais retrouvé avec émotion, le «Lagarde et Michard» qui manquait à ta collection. Tu vas laisser un grand vide, Najia, tu savais si bien exprimer l’amitié vraie, mais également ton horreur de l’injustice et des coups tordus.
Au revoir mon amie, repose en paix, nous ne t’oublierons pas.
Marie-Odile et moi t’embrassons très fort

Jean-Claude Pons


A la famille de Najia ,
Comme tous les amis de notre regretée Najia , je vous presente mes sincères condoléances. Il est toujours dur de perdre quelqu’un qui quitte ce monde , mais il est encore plus dur de perdre quelqu’un que l’on connait, et Najia nous manquera et sera avec nous spirituellement à jamais dans nos coeurs .
Nous sommes avec vous, la famille, dans ce moment difficile .
Que D... repose son âme en paix , EL LAH ERHAMA .
Un ami de Haïfa,

Maxime


Je n’ai pas connu Najia si ce n’est qu’à travers ses messages et son merveilleux livre «CONSTANTINE et les oiseaux de la murette» qu’elle avait eu la délicatesse de me dédicacer , livre remis en main propre par Jean-Claude que je remercie encore !
Je voudrais que sa famille sache toute la peine que j’ai ressentie en apprenant son décès et c’est peu dire car on ne peut exprimer toute son immense émotion à la lecture d’une nouvelle aussi inattendue, aussi infiniment triste. J’ai couru sur le champs pour saisir et serrer contre mon coeur son livre comme pour dire à ses proches que c’est injuste, parce qu’elle était trop jeune, qu’elle avait trop d’intelligence, de grandeur d’âme, de finesse d’esprit. Chaque page de son livre est un chant d’amour, de poésie, un reflet de sa personnalité à la fois forte et sensible. Aujourd’hui, nous sommes tous héritiers de la richesse de son âme puisque nous détenons son œuvre, ses lignes écrites de sa main puis imprimées....
Merci Najia d’avoir, comme une mère, bercé notre imagination, suscité en nous encore plus d’amour pour notre ville natale et cette citation de Guy de Maupassant qui illustre la première page de ton livre, elle est pour toi !
J’offre mes condoléances et mes pensées très attristées à la famille.

Noële


Je suis vraiment abasourdi,
Je tiens à présenter mes sincères condoléances à la famille de Najia, et que Dieu l’accepte dans son
vaste domaine.
À dieu nous appartenons et à lui nous revenons.

Rafik


Comme, je ne peux assister aux obsèques de mon amie, voilà pour
elle, quelques lignes de méditation.

Ce cadeau que nous donne la vie
On la veut très pure,
On la reçoit par amour
Ou par accident,
On ne décide pas toujours.
On la veut belle,
Pleine d’étincelles,
Pleine de sentiments,
À tout moment,
Mais on ne choisit pas.
Que l’on soit jeune ou âgé,
Elle nous quitte,
Même si l’on ne veut pas,
On ne peut décider
On doit partir
Sans jamais revenir....
L’éternel a donné, l’Eternel a repris...
Najia, en ce triste jour, nous prierons pour le repos de ton âme et pour que ton souvenir reste à jamais gravé en notre cœur.

Ton ami pour la vie : Pierre GO (comme tu aimais m’appeler)


Je suis affecté par la disparition brutale de Najia.
J’ai toujours eu un grand respect, voire une certaine admiration pour ses écrits, largement marqués par la rudesse et la noblesse du décor cirtéen qui l’a vu naître.
Sa sensibilité à «fleur de peau» lui a fait écrire des pages, belles et violentes, calmes et tumultueuses, à l’image de notre bon vieux Rhumel .
Elle s’en va , jeune encore. Vous avez été ses proches, ce que je n’ai pas su être ; c’est à vous et par delà, à sa famille, que je voudrai dire ma tristesse .....

Joseph


Je n’ai jamais rencontré Najia Abeer, sinon virtuellement, comme on dit, sur le Net, à travers ses messages et surtout à travers ses romans que j’admire infiniment. Najia Abeer était une femme de convictions vigoureuses, au cœur généreux et à l’esprit droit. Son âme pleine de poésie était éprise de paix, de progrès pour tous et de liberté. Elle tolérait mal les injustices, non celles du destin auxquelles on ne peut rien , mais celles des hommes envers d’autres hommes. Elle aimait passionnément son pays, l’Algérie, son indépendance et sa fierté, et son cœur saignait et s’indignait devant ses tribulations ou ses insuffisances. L’Albatros, le titre de son deuxième roman, c’était un peu elle.
Avec elle la République des lettres, algérienne et par delà francophone, a perdu un de ses enfants les plus inspirés. Nous étions nombreux à la placer parmi les meilleurs écrivains de la belle littérature algérienne et à attendre avec impatience la sortie prochaine de son troisième roman. Son roman autobiographique sur Constantine occupe une place particulière dans le cœur de ses lecteurs par la rigueur classique de son écriture, la délicatesse et la poésie de son verbe, la truculence de ses évocations et la profondeur de sa création. Personne désormais ne pourra arpenter la vieille ville de Constantine, la
Souika, sans être hanté par le monde de «Constantine et les moineaux sur la murette», et tout particulièrement par la petite héroïne et l’énigme qui en sont le centre. Un souvenir personnel que j’ai partagé avec Najia : en la lisant je me suis reporté à près de soixante ans en arrière, à mes promenades d’adolescent, un de ces soirs d’été flamboyant, par les pont de Sidi Rached et El Kantara, lorsque je portais le regard sur la médina mystérieuse, tout entière tournée intérieurement vers ses patios, et m’interrogeais sur les adolescents et les adolescentes qui l’habitaient. Tragique de la colonisation qui séparait ainsi ceux qui auraient dû être amis et qui plane sur cette première œuvre. Tragique de l’existence qui sépare à nouveau les amis enfin rencontrés.
Dans L’Albatros elle avait montré son pays dans sa diversité pleine de joie de vivre, à travers de multiples incidents et personnages éclatants de truculence, progressivement infecté et assombri par une peste morale et religieuse. Pourtant l’auteure sait y garder le sens de l’humour qui est gage du goût de vivre, de l’amour des femmes et des hommes et de la confiance dans l’avenir. Sans nul doute Najia Abeer a disparu mais son esprit restera au milieu de ceux qui cheminent.

Max Vega-Ritter


Lettre à Najia
Alors, comme ça tu décides de partir sans nous ! Comment imaginer revenir au Pays sans te voir ?
Comment parcourir TA Souika sans t’apercevoir, au détour d’une venelle ? Comment accepter de ne plus te lire, lors de nos correspondances nombreuses et passionnées ? Comment admettre que tu ne produiras plus tes œuvres ?
Mais, il n’y a pas que nous que tu laisses de l’autre côté du pont. Il y a Cirta, notre belle ville tant chérie et pour laquelle, jusqu’à ton dernier souffle, tu as milité, avec la passion que tous tes amis te connaissaient.
Je me rappelle ce moment magique, où pour la première fois, j’ai foulé les pavés de la rue Perrégaux, à tes côtés. quel privilège, quel honneur que d’avoir pu faire connaissance de ce morceau de ma ville, que des évènements douloureux m’avaient empêché de découvrir plus tôt lorsque j’y ai grandi ! Nous avons fini de devenir complices, à ce moment précis.
Jamais je ne pourrais te remercier de cet immense bonheur, de cette revanche sur le passé. Désormais, chaque fois que je serais dans cette si belle médina, je te donnerais le bras pour que tu continues à me guider, pour que tu m’expliques tout ce que je ne suis pas capable de voir tout seul. Chaque lutte pour sauvegarder ce précieux patrimoine, ton lieu de naissance, sera marquée de ton sceau enflammé : «La Souika reste pour moi ce labyrinthe digne des héros mythologiques. Les ruelles de la vieille cité sont sinueuses, capricieuses, extravagantes et rebelles. Ses raccourcis, petites voies de passages et impasses, sont si étroits que seuls leurs habitants savent que ce ne sont pas des couloirs privés. Une ébauche d’escalier pas plus large qu’un mouchoir de poche, grimpe vers la maison de voisins depuis longtemps émigrés en France. Quelquefois, une ruelle se perd dans l’ombre d’une voûte ou abouti à un cul-de-sac transformé en lieu privé où laine lavée et couscous fraîchement roulé sèchent en sécurité. Les femmes poussaient leur liberté jusqu’à s’y réunir pour causer.» (Constantine et les moineaux de la murette - Éditions Barzakh, Alger, Janvier 2003)
Tu étais rebelle, passionnée, parfois violente, mais toujours à l’écoute des autres et soucieuse de partager l’Histoire de ton pays, de ta ville. Tous tes écrits le prouvent et c’est aussi en cela que nous sommes tous orphelins. Tu étais libre et indépendante, rien ne pouvait te faire taire. Tu avais le courage de tes opinions. Tu avais l’intelligence et la dignité. Tu étais «droite dans tes bottes» et c’est tout cela qui te rendait attachante. Tu avais le sens de l’amitié fidèle et tu donnais sans compter, malgré tous les aléas de la vie, de ta vie.
Ton écriture était fluide, belle. On s’y retrouvait et on t’y retrouvait, à condition de te connaître un peu. Tu n’as pas eu le temps de tout exprimer ce que tu avais en toi. Tout le temps tu voulais entreprendre quelque chose de nouveau, au risque de t’éparpiller, de te saouler. Dernièrement la peinture avait suivi le chemin de tes poèmes et tu travaillais sur des projets de documentaires et d’autres publications, encore et encore consacrés à Constantine.
Oui, Constantine t’obsédait.
Oui, Constantine t’échappait dans ton exil algérois.
Oui, Constantine t’inspirait.
Oui, Constantine t’appelait, dans sa détresse des maisons détruites.
Finalement tu as fini par répondre à son appel pour toujours. Pour l’éternité tu resteras sur le sol de cette ville et comme elle tu resteras imprenable.
Signe des temps, 43 ans après, tu deviens ma voisine, tu sais là, de l’autre côté de la rue qui longe le cimetière, cette rue dans laquelle je t’ai menée pour voir là où j’ai habité de nombreuses années.
Mektoub Najia, Mektoub...
J’ai toujours eu hâte de retrouver Cirta, chaque année, mais cette fois plus encore, car il me reste tellement à te dire. Promis, en mai, lors de ma venue, je te rendrai visite et nous parlerons tous les deux, comme d’habitude, avec nos connivences, nos désaccords, nos disputes, nos réconciliations. Garde moi un petit coin pour m’asseoir, nous avons de longs moments à passer ensemble...

Pascal Jean-Michel - Yahia


C’est par l’E-mail de notre ami Jean-Michel que nous venons d’apprendre la triste nouvelle du décés de notre amie Najia Benzeggouta. (Allah ya rhamha : Que Dieu repose son âme)
Comment vous dire la peine qui nous étreint nous aussi et combien l’ont voudrait pouvoir vous consoler de cette détresse.
Najia était si affectueuse, si souriante, si communicative et plein d’entrain qu’elle a laissé entrevoir lors de son bref passage parmis nous à Nantes à l’occasion de la «Rencontre des Ami(e)s de Constantine » du 15 janvier 2005.
Najia, tu laisses déjà un grand vide dans nos pensées et nos cœurs, nous sommes tant bouleversé(e)s.
Bismillah ar-Rahman ar-Rahim (Au nom de Dieu , le Clément et le Miséricordieux), puisse Allah t’accueillir auprès de Lui en ce 3éme Vendredi du mois sacré de Ramadhan et t’accorder le repos et la paix de l’âme.
Cher(e)s ami(e)s, acceptez nos sincères condoléances.

Nourredine et Malika


Comme vous tous, je ne peux qu’exprimer mon profond désarroi pour une perte si brutale.
Je connaissais peu Najia, mais vous tous aviez un grand respect pour sa personnalité.
Veuillez transmettre à sa famille mes condoléances attristées.

Jacques Sebbah


Je viens d’ apprendre la terrible nouvelle, Najia emportée par une crise cardiaque.
Dieu l’a rappelé à lui, qu’ elle repose en paix, je suis de tout cœur avec vous, avec ses enfants, sa famille, je ne regarderai plus ce beau livre qu’elle m’ avait dédicacée, des mots gentils et pleins d’attention, j’ai toujours gardé cette enveloppe qui contenait ce livre, avec plein de timbres d’Algérie, nous devions nous rencontrer à Nantes je me souviens bien de cette date le 12.9.2004, où j’ aurais pu la connaître de visu, mais les choses ont été autrement, la maladie, mon problème, elle savait, nous en avions parlé toutes les deux, nous nous comprenions touchée par la même cochonnerie, excusez du mot,
c’était une battante, et ne s’apitoyait pas sur son sort. et comme elle avait bien raison, je pense beaucoup à elle, des complications sûrement, pour moi pour le moment je m’ en sors, et comme Najia ne baisse pas les bras..... mais notre destin est écrit.... et le sien s’est arrêté mais il nous reste ses livres, ses poèmes
Voilà je voulais tout simplement avec mes mots à moi plein de ressentis lui dire au REVOIR NAJIA

Michèle


A VOUS TOUS AMIS DE CONSTANTINE, connus ou inconnus,
Je viens d’apprendre le décés de Najai. Je suis effondré ! Je ne la connaissais qu’à travers ses messages et cela a suffi pour me l’imaginer comme une femme de cœur, d’amour et de talent.
Permettez moi d’ajouter à vos prières la mienne, sincére et fraternelle. Je sais qu’elle aimait son pays et sa ville natale. Encore un point commun avec moi. Je vous prie, Amis de Constantine d’agréer l’expression de mes sincéres condoléances.
Que les membres de sa famille trouvent, si Dieu le veut, dans mon message l’expression de ma profonde compassion pour la douleur que doit ?tre la leur. Que celui d’en haut accueille prés de lui cette femme de cœur et d’amour.
INCH’ALLAH mes Fréres et mes Soeurs Constantinois. INCH’ALLAH.

Claude Lhelaouët



Je viens d’apprendre, le départ de Najia pour l’autre rive.........
Dans ces moments difficiles et douloureux que vous traversez, je voudrais partager votre peine et vous offrir toute mon amitié.
Bien que nos chemins se soient éloignés, je garderai toujours le souvenir heureux de son passage à Nantes, de sa bonne humeur et de son sourire.
Elle était le lien entre les deux rives de la Méditérranée.
Que son âme repose en paix et que ces chants «malouf» qu’elle aimait tant l’accompagnent dans son voyage et résonnent dans le ciel de Constantine.
Avec toute mon amitié.

Josiane



C’est avec tristesse que nous venons de prendre connaissance des messages d’ADCHA annonçant ton décès.
Nous n’avons pas eu la chance et la joie de te rencontrer lors de notre voyage du mois de mai, mais nous avons tellement et en quels termes entendu parler de Toi, qu’une grande tristesse s’est emparée de nous.
Nous pensons beaucoup à toi et adressons nos plus sincères condoléances à toute ta famille.
Repose dans la paix d’ ALLAH.
Slama

Charly et Maggy PIERUCCI



Je prends connaissance à l’instant de cette triste nouvelle et cela m’attriste profondémment
Je ne connaissais pas Nadja personnellement mais, par les dire des uns et des autres, je sais que nous perdons une grande dame, une grande amie.
Je te charge de transmettre mes condoléances attristées à toute sa famille et mon grand regret de ne pas avoir eu l’occasion de faire sa connaissance lors de notre retour à Constantine.

Claude et Annie



J’apprends à l’instant même la triste nouvelle et comme je l’ai écrit à Jean-Michel cela m’attriste profondémment.
Je ne connaissais pas Najia personnellement mais, d’après les dire des uns et des autres, nous perdons une grande dame, une grande amie.
Mon grand regret est de ne pas avoir fait sa connaissance comme prévu à Constantine en mai dernier.
Je présente à toute sa famille mes sincères condoléances.

Annie



En ce triste moment de départ de Najia , j’aimerais présenter mes sincère condoléance à sa famille, ses proches et à tous ceux qu’ils ont aimé.
Que dieu l’accueille dans sont vaste paradis.

Chouki



Allah akbar,
Que les portes du Paradis s’ouvrent pour toi Najia et que tu reposes en paix. La paix que nous voulons tous ici « Amis de Constantine».
Najia nous a quittés d’une façon brusque. Elle est partie pour un voyage sans fin, éternel, là ou règne la justice dans sa forme la plus absolue.
Je présente mes sincères condoléances à toute la famile de Najia. Je partage votre douleur. Allah yarhamha wa yarzak ahlaha assabre wassilouan.
Le combat pour lequel tu as contribué ne s’arrête pas.
Que l’âme de Najia repose en paix et que le souvenir de cette grande dame reste à jamais associé au combat de toutes celles et de tous ceux qui aspirent une Algérie nouvelle.

Zineddine



Je ne connaissais pas Najia , si ce n’est par la lecture de quelques-uns de ses messages . Elle appelait un chat, un chat et bouillonnait sur des sujets qui lui tenaient à cœur .
Constantine perd une Grande Dame.
En hommage, j’irai dès demain commander ses trois livres .
Je m’associe à votre peine à vous tous qui avez eu le privilège de la cotoyer.
Je présente mes sincères et attristées condoléances à sa famille, à ses enfants.... Que dieu les aide à surmonter leur souffrance.
Maintenant, Najia, belle et grande âme, est là-haut et veille sur eux .
Je vous embrasse tous bien tristement

Jacqueline



C’est encore sous le choc et en pleurs que je viens vous presenter mes condoléances les plus sincères, une partie de nous-mêmes nous a quittés.
Jean-Michel merci pour cette lettre qui exprime tout ce que je ressens en ce moment, je ne me console pas d’avoir raté les rendez-vous que j’avais avec elle, je ne me console pas...

Nadira
PS : Najia s’inquiétait pous la santé de son père, chaque fois que je lui parlais elle me parlait de la santé de son père qui ne voyait plus très bien, mais voila, le mektoub a voulu qu’elle parte avant lui, que Dieu donne à son père, à sa famille, à ses deux enfants, à tous ceux qui l’aimaient la force et le courage qu’il faut pour surmonter cette peine immense et ces moments difficiles.
À Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons...
Rahimaha allah wa askanaha el djana.



Je viens d’apprendre avec une grande tristesse le décés de Ma. Najia. Je me permets d’adresser mes sincères condoléances à sa famille et ses amis.

Bacha Benhammadi



Je suis éffondré. Je ne sais quoi dire, je viens de lire cette triste nouvelle, mon dieu Najia est partie, et je ne suis même pas au courant, mes condoléances à touta sa famille.
Je suis triste de ne pouvoir être à vos côtés.

Riad



La nature a repris Najia, mais son esprit, et ses écrits font d’elle un auteur dont les œuvres seront présentes et visibles par tout l’univers...
Elle va continuer à exister, car nous partagerons son talent en la lisant et que ses récits sont inséparables de ses pensées...
Que le Grand et leTrès Haut, puisse recueillir ton âme Najia et qu’il en fasse un poème pour l’offrir à ses Enfants de la terre, quand nous nous présenterons un jour devant lui.
Mes sincères condoléances

Pierre Bouskila



A la famille de Najia
Ma femme et moi-même prenant part à votre douleur, vous présentent leurs sincères condoléances.

Jean-Pierre Rougier



Permettez moi par le biais du Forum de présenter mes condoléances aux proches de Najia.
J’ai appris hier la nouvelle par Amin Zaoui. Ce dernier lui a rendu un vibrant hommage et a invité l’assistance du café littéraire qu’il a animé à observer une minute de silence à sa mémoire. La revue Algérie Littérature Action dans sa dernière édition ( N°87-88) a publié une nouvelle de Najia.

Mébarek Mouzaoui



Je n’ai jamais été préparé à ces moments là, et les mots me manquent pour exprimer ma tristesse
J’ai eu plaisir à lire les messages de notre amie Najia, et tous les jours je l’ai recherchée sur le forum.
Les ouvrages qu’elle nous a laissés, sont des cadeaux bénis du ciel.
Je n’ai pas eu l’occasion de la rencontrer, mais j’espérais la voir un jour prochain, car dès le début de mon inscription aux ADC, cette dame est entrée dans mon cœur.
Je présente à toute sa famille, ainsi qu’à tous ses amis, mes sincères condoléances.
Dieu, fasse qu’elle repose en paix.
ALLAH YARHAM-HA...

Nordine...



Mes chers frères et soeurs constantinois,
Je prends mon courage pour me joindre à vous et présenter mes sincères condoléances à la famille, aux amis de notre très chère Najia.
Depuis la réception du mail de JMP, je suis resté effondré, perdu, et durant 2 jours, je n’ai pas «osé» ouvrir mon PC.
Mais à la lecture de chaque message, mes yeux se remplissent de larmes et j’ai du mal à assumer, surtout que je suis au boulot !
Dieu ait pitié de sa noble âme. Allah yarhamha et mes sincères pensées à sa famille.

Riad



A la famille et aux proches de la famille de Najia,
J’ai pu lire les différents mails que Najia a écrits sur la liste des amis de Constantine et je l’ai également découvert dans la présentation que Serge Gilard en a fait suite à son voyage à Constantine...
elle semblait être une femme pleine de vie et très intelligente ...
Je présente toutes mes condoléances à sa famille, ses amis, ses proches ...
Ina lilahi wa ina ilayhi raji3oune
Wa salam alikoum wa rahmatoulahi wa barakatou.

Linda Bouhidel.



Najia tu as été et tu resteras libre comme un.... Albatros. Tu as montré Le chemin, ne t’inquiète pas, part sereine car beaucoup de tes frères et de tes sœurs continueront ton œuvre pour que vive Constantine, repose en paix ma soeur

Bencheraiet Mohamed errafik



Pour Najia, Pour ma seconde Mère...
J’ai connu cette femme un jour, elle m’a offert ses livres avec ses dédicaces, ainsi son cœur et sa maison, j’ai terminé de saisir son dernier livre… J’ai pas eu la chance de la revoir avec ce livre dans la main, avec son beau sourire… Je la connais, je connais la dernière partie de sa vie, surtout ses amis... les amis je me suis permis de me rejoindre à Vous... alors que Najia soit en nous.

Amine



C’est avec beaucoup de tristesse et de stupéfaction que je viens d’apprendre le décés de Najia que j’ai connue à travers ses romans et via le truchement du Net, en tant que membres à la fois des «Amis-de-Constantine» et de «Dz-Lit». Avec son décés, la littérature algérienne francophone a perdu une écrivaine valable et les listes ADC et DZ-Lit, une intervenante de qualité.
Je profite de cet envoi, pour présenter mes sincères condoléances à sa famille, ses amis et à tous ceux et celles qui ont eu l’occasion de la rencontrer et de partager avec elle ses convictions et ses moments d’inspiration.

Azzedine


"Il était une fois Najia Abeer" : Un long texte de Lokmane Benchikh-Lehocine (format pdf)

Pour commémorer le premier anniversaire de la disparition de Najia un texte de Ghislaine Gilard


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