Le Malouf
La musique arabo-andalouse constantinoise

 

Portail du Malouf de Constantine

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Le malouf reste encore très vivant à Constantine...


SYLVAIN GHRENASSIA AU VIOLON – RAYMOND LEYRIS AU OUD
"Les plus grands chanteurs et musiciens de malouf de Constantine :Raymond, Sylvain Belkartoussa Fergani Belrachi.... "


En partant de la gauche vers la droite : le deuxième avec le Koboss c'est le papa Essia Abdelhamid Benbakir,
puis Sylvain le papa d'Enrico, Raymond Leyris beau père d'Enrico, le Drébki Nathan Bantari,
Le septième en partant de la gauche  celui qui avec le turban blanc c'est Hessouna Ali khoja.
Le huitième en partant de la gauche le flûtiste Baba Abaied .
En premier plan à droite, celui qui est allongé  avec un chapeau turque c'est Abdelkrim Benmouofok un Luthiste  virtuose, qui a accompagné Omar Chaklab, et son fils je crois que c'est Kaddour.

Merci à Essia Bougherra (qui m'a fait parvenir ces photos)
ainsi qu'à Jacques Nakache et son papa agé de 99 ans, pour leurs commentaires.

Voir toute une série de photos des musiciens de Malouf

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Orchestre Cheikh Raymond«[...] Le "malouf" est la forme qu'emprunte la tradition musicale arabo-andalouse à Constantine et en Tunisie. Ce mot signifie en arabe, "fidèle à la tradition". Fidélité au patrimoine musical qui s'est enrichi dans l'Andalousie, du VIIIe au XVe siècles, dans les cours royales, les cénacles intellectuels et les jardins des délices, à Grenade, Cordoue, Séville, mêlant musulmans et juifs, dans la célébration de l'amour courtois et de l'élan vers Dieu. Avec l'expulsion d'Espagne, en 1492, des musulmans et des juifs, s'est fermée une page, dont les échos cependant perdurent dans l'Ibérie d'aujourd'hui.

S'est ouverte une nouvelle page, en Afrique du Nord et dans toute l'aire arabo-musulmane, de l'Océan aux confins de la Perse. Musique vivante, même si ses modes savants et , surtout, sa transmission orale l'ont soumise à bien des vicissitudes. Ainsi, des vingt-quatre "noubat" originelles, autant de suites correspondant aux heures de la journée, l'Algérie n'a-t-elle pu conserver que douze.

[...] Fermez les yeux, laissez votre cœur vibrer à chacune des mesures du luth et de la cithare, accorder son rythme au tambourin, s'élever sous l'archet de l'alto, tressaillir à l'appel de la flûte bédouine (si spécifique de Constantine).

Bientôt vous connaîtrez ce que les Arabes nomment le "tarab", cette extase qui libère l'âme hors de la prison du corps. [...] »

Jean-Luc Allouche
Jaquette du disque "Hommage à Cheikh Raymond" par Enrico Macias.

Voir également : http://www.music.art.dz/entree.htm#La Musique Classique Algérienne

Liste des plus grands et anciens maîtres de cette grande musique Malouf :

H'mida ben Lamssabah
Nassim Boukebous - moitié du XIXème siècle
Mohamed Melouk - fin du XIXème siècle
Bestandji Ahmed - 1875/1946
Bestandji Abdelkerim - 1886/1940
Benlamri Larbi - 1890/1966
Baba Alaoua Bentabal - 1890/12-08-1976
Kara Beghli Abdelrahman (dit baba oubaid adou) - 1886/1956
Omar Chnouffi (dit chakleb) - 1857/1964
Tahar Benlamrabat - 1898/1947
Tahar ben Kertoussa - 1881/1946
Ali Khodja Ali (dit si h'souna) - 1856/1971
Berachi Mamar - 1904/1981
Toumi Siaf Abdelkader - 1906/2005

Voici, tiré du livre de Maya Saïdani ''LA MUSIQUE DU CONSTANTINOIS' ', Editions Casbah, un tableau contenant la majorité des grands interprètes et maîtres du Malouf, nés entre 1810 et 1957.

Nom et prénom

Année de naissance

Année de mort

Âge à la mort

Principaux instruments joués

Benm'sabah H'mida

1810

1905

95

Darbouka

Benkurat

1824

1907

83

Alto

Maluk

1830

1914

84

Darbouka

Nabet Y.

1830

1893

63

Ud arbi

Bestandji Ahmed

1875

1946

71

Ud arbi

Belkartoussa Tahar

1881

1946

65

Flûte

Fergani Hamou

1884

1971

87

Ud arbi

Karabaghli Baba Abid

1886

1956

70

Flûte

Bestandji Abdelkrim

1886

1940

54

Ud arbi

Bouhouala Omar

1889

1978

89

Darbouka

Bentobal Allaoua

1892

1969

77

Darbouka

Belamri

1893

1966

73

Darbuka

Ali Khdja H'Souna

1896

1971

75

Darbuka

Chennoufi Omar, dit Omar Chaqlab

1902

1942

40

Darbuka

Bemdjelloul Mohamed

1902

1980

78

 

Ammouchi Brahim

1903

1990

87

Mandoline

Berrachi Maamar

1904

1989

85

Darbuka

Toumi Abdelkader

1906

2005

99

Alto

Raymond Leyris

1912

1961

49

Ud arbi

Fergani Zwawi

1913

1995

82

Ud arbi

Benlabdjaoui Abdelhamid

1914

1978

64

Tar

Ghenassia Sylvain

1914

2004

90

Alto

Darsouni Mohamed dit Kaddour

1927

 

 

Flûte

Bentobal Abdelmoumen

1928

2004

76

Ud arbi

Fergani Mohamed-Tahar

1928

 

 

Tous

Fergani Salim

1953

 

 

Ud arbi

Sammar Mustapha

1953

 

 

Ud arbi

Zaarour Mohamed-Chérif

1954

 

 

Flûte et guitare

Bouda Kamel

1957

 

 

Alto

Oud

Cheikh Raymond, une seule religion, le malouf.

Cheikh Raymond« Raymond Leyris avait 48 ans lorsqu'il fut assassiné le 22 juin 1961, d'une balle dans la nuque, sur le marché de Constantine. Le musicien était le symbole de cette ville. Elle comptait alors 40.000 Juifs sépharades, près de la moitié de sa population. Symbole du mariage des cultures occidentales et orientales, Raymond Leyris était né d'une Ardéchoise et d'un juif sépharade, adopté par une famille juive modeste. »

« C’est de ce rocher et de cette musique que Raymond était emblématique. Et comme le Pont suspendu, symbole de la ville, passerelle entre ses rives aux contours déchiquetées, Raymond était un lien entre les communautés juive et musulmane que l’histoire était en train de séparer. Figure charismatique de la culture traditionnelle constantinoise, il était une notabilité révérée par les deux communautés. Ses concerts hebdomadaires à la radio puis

à la télévision locale vidaient les rues de la ville. A l’instar de Cheikh Bestandji, son maître, Raymond était un symbole et, à ce titre, il n’était ni juif ni musulman. Il était Cheikh Raymond, c’est tout ! »

Texte extrait d'une longue page parue dans le journal Liberté-Algérie.

Article paru lors de ses obsèques.

Discographie :

"Anthologie de la musique citadinne algérienne. Cheikh Raymond." Vol I à IV (Al Sur/Média 7)
"Cheikh Raymond Leyris, concert de malouf à l'Université populaire de Constantine" - 1954 (Al Sur/Média 7)
" Anthologie - Enregistrements Originaux 1937-1961" (3 CD) - 17 octobre 2011 - Universal Music, Label Emarcy

Cheikh Raymond Leyris - malouf constantinois
envoyé par lutherking
Durée 7'59

Document trés rare de Cheikh Raymond Leyris (27 juillet 1912 - 22 juin 1961 à Constantine) un musicien juif de musique Malouf (ou arabo-andalouse). Il œuvra pour la paix entre les communautés musulmanes et juive de Constantine.

Il est assassiné le 22 juin 1961 sur la Place Négrier de Constantine au milieu du marché juif. Cet évènement contribue à faire fuir la population juive et chrétienne de la ville.

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Enrico Macias

Enrico Macias« Enrico Macias, qui s'appelle en réalité Gaston Ghrenassia, naît le 11 décembre 1938 à Constantine en Algérie dans une famille juive. Il suit sa scolarité normalement tout en s'adonnant au plaisir de la musique, celui de la guitare en particulier. Son père Sylvain est violoniste dans l'orchestre de Cheick Raymond Leyris, grand maître du malouf, musique arabo-andalouse spécifique du Constantinois.
Cet ensemble unissait musiciens juifs et musulmans, et faisait communier toutes les communautés de Constantine dans une même ferveur.
Dès l'âge de 15 ans, le jeune Gaston se retrouve dans cet orchestre prestigieux et devient rapidement l'éventuel successeur de Cheick Raymond.»

« Gendre de Raymond Leyris, Enrico Macias a créé cet hommage au maître de la musique arabo-andalouse, ou malouf, lors du Printemps de Bourges (18 avril 1999). "Toute ma vie d'artiste, je la dois à Tonton Raymond", explique Enrico Macias. »

Enrico Macias a également évoqué la ville de son enfance dans les chansons Constantina et Constantine.

Il existe un forum très actif consacré à Enrico. Pour s'inscrire : http://fr.groups.yahoo.com/group/enrico_macias/join

Quelques pages sur l'hommage à Cheikh Raymond par Enrico Macias :
http://www.nouvelobs.com/archives/nouvelobs_1797/arts/art5.html

Concert exceptionnel de Malouf constantinois : "Constantine, je préfère la chanter"  (101mn)
Enrico Macias et les frères Nakache, synagogue de la rue Ancelle - Neuilly, janvier 2010


Discographie :
"Hommage à Cheikh Raymond"
Enrico Macias accompagné par Taoufik Bestandji et par l'ensemble Foundok - 1999 (Trema/Sony Music)

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El-Hadj Mohamed-Tahar El-Fergani - La voix du maître 

Cheikh El-Hadj-Mohamed Tahar El-Fergani« Aujourd’hui, l’homme a dépassé les soixante-dix ans, le visage expressif, le sourire éclatant et la carrière artistique colorée par un rayonnement d’un bonheur simple et d’un amour seul et unique fidèle à jamais à la chanson malouf, et à une voix spéciale d’un cachet particulier, qui a bercé des générations entières sur plus de cinquante ans de pratique artistique. Cheikh El-Hadj-Mohamed Tahar El-Fergani, né le 9 mai 1928 dans la ville de Constantine, a débuté au milieu des années 40, en compagnie des regrettés Cheikh El-Missoum et Ahmed Wahby, dans le genre musical moderne. Il est issu d’une famille de mélomanes. Son père était un virtuose du "hawzi". Mohamed-Tahar El-Fergani est devenu un des grands maîtres de la chanson algérienne qui s’est consacré au style constantinois, tout en veillant scrupuleusement à garder intactes la pureté et l’âme de cette musique, et en gardant à jamais un lien profond et basé sur les études scientifiques avec les autres écoles de musique andalouse, à Alger et à Tlemcen et c’est justement de ce dernier genre musical c’est-à-dire l’andalou authentique caractérisé par une harmonie entre l’élégance et la grâce de la simplicité que le malouf a conservé son charme et ses normes.
Par ailleurs, El-Hadj Fergani a eu le mérite de porter le malouf dans son cœur au-delà des frontières nationales comme tout d’abord un moyen sensible d’expression, et puis comme un passeport sans visa qui fait connaître aux autres populations la richesse et la variété de la culture algérienne, avec beaucoup de talent, de confiance, de sagesse... Il n’a pas cessé de défendre l’art algérien en enregistrant les chefs-d’œuvre de la chanson malouf, pour sauvegarder un patrimoine splendide malheureusement en voie de disparition.
Les Fergani par ailleurs, de père en fils, ont participé à inscrire la chanson malouf en grandes lettres dans la musique
maghrébine et celle du monde entier, en créant le style, en adorant le style, et en faisant une grande école qui demeure à jamais une partie profonde de l’histoire du peuple algérien. » [...]

TAABANE W.
Article paru dans El Moudjahid le 14 janvier 2002 à l'occasion d'un concert dans la salle El-Mouggar, à Alger-Centre.

Discographie :
"Hadj Mohamed Tahar Fergani : Anthologie de la Musique Arabo-Andalouse / volumes 1 et 2" ; 1992 (Ocora - Radio France)

J'ajoute quelques commentaires envoyés par un de mes correspondant :

"J'ai lu l'article sur Fergani que vous avez inclus dans votre site. Il rend hommage à un artiste accompli qui croit à ce qu'il fait, et surtout qui aime ce qu'il fait. Pour votre information, Fergani est à mon sens le seul chanteur algérien qui n'a jamais chanté que de la poésie. Il a refusé de prêter sa voix (comme beaucoup d'autres l'ont fait), à la révolution socialiste, à la réforme agraire ou aux vertus d'une religiosité née depuis peu. En fait il a pris beaucoup de risques qui auraient pu lui porter préjudice.
Concernant ses talents d'artiste je peux vous dire principalement ceci:

  • il est doté d'une voix exceptionnelle, étendue sur 4 octaves, ce qui lui permet de faire des prouesses que personne d'autre (à Constantine du moins) n'est capable d'imiter ;
  • il maîtrise comme aucun autre les principaux instruments utilisés à Constantine, c’est à dire violon alto, luth arabe et oriental, flûte...

Ceci a fait que la plupart de ses interprétations servent maintenant de modèle à une grande partie de chanteurs constantinois (Raymond Leyris servant d'exemple à l'autre partie des mélomanes de Constantine).
Ses qualités humaines sont à la hauteur de ses talents. J'ai discuté ave lui deux fois, et j'ai été étonné par ses courtoisie, gentillesse et modestie extrêmes.

Certains "puristes" reprochent aux Fergani d'avoir été trop commerciaux. C'est possible, et en tout cas ça se discute. Cependant, grâce à eux, le malouf est devenue une musique vivante, et n'a pas été reléguée, comme l'andalous à Alger, dans les placards des musées avec les musiques en voie de disparition.
En fait, l'actuelle chef de file des Fergani, Hadj Med-Tahar ( plus de 70 ans), a popularisé la chanson constantinoise (Haouzi, Zedjel, Aroubi...) et a considérablement élargi son auditoire. Il a d'ailleurs reçu une médaille du mérite du gouvernement... tunisien pour sa contribution à la sauvegarde du Malouf."

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Taoufik Bestandji
Musicien et professeur de Malouf. (Joue du violon alto et du luth).
Son site : http://taoufikmalouf.free.fr/

Taoufik BestandjiA la question "Est-ce que vous êtes algérien ou français ?" (parce qu'il est binational), il répond : "Je ne suis ni Français, ni Algérien, je suis Constantinois ! "
"J'ai d'abord fait mes classes chez mes parents parce que l'on "naît" musicien et on ne le devient pas dans cette tradition. Plus tard, mon père avait peur parce que je devais fréquenter les cénacles de la musique qui étaient aussi associés au vin et à la fréquentation des femmes... un milieu noir, un peu spécial aussi à Constantine, avec les fundouk qui étaient à l'époque des endroits dangereux pour
les enfants. Mais pour apprendre la musique, il faut aller dans ces lieux-là. Alors le "deal" avec mon père a été de dire : "tu travailles bien à l'école et tu continueras à faire de la musique". Parce que la plupart des musiciens arrêtent les études à un âge assez précoce. Pour ma part, j'ai pu aller jusqu'à l'université, par contre la musique ne m'a jamais quittée."
Il quitte l'Algérie en 1989-90 après avoir obtenu un poste en tant que professeur au Conservatoire National de Région de Marseille.
"C'est une musique (le malouf) qui a toujours collé à ce phénomène de l'oralité qui d'ailleurs n'existe pas qu'en musique, mais aussi dans la littérature, dans le conte..."
Il travaille pour la Maison de Radio France, notamment pour une collection qui s'appelle OCORA, qui réalise des disques de musiques traditionnelles.

Discographie :
"Poèmes d'amour"– 1995 (Al Sur)
"Hommage à Cheikh Raymond" avec Enrico Macias et l'ensemble Foundok - 1999 (Trema/Sony Music)
"Chants des synagogues du Maghreb" avec Alain Chekroun – 2001 (Magda)

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Simone Tamar
Son nom est Simone Aouizerate  née Allouche , Tamar étant son prénom hébraïque
Souk Ahras 15 janvier 1932 - Paris 15 janvier 1982
Chanteuse

La voix d'or de Constantine

Connaissance musicale parfaite, sons et textes, émule de Raymond, elle avait le culte de l'intégrité des partitions du malouf et le respect des auteurs, sans distinction de race culte ou politique : une vraie musicienne ...sa douceur dans la vie était le juste retour de son ressenti pour la musique.
Elle a chanté souvent avec le père de Gaston "Enrico" à Constantine et ensuite en France.

Après avoir chanté avec le père Ghrenassia Sylvain, elle se décide enfin de se lancer seule dans la "jungle musicale " renoue avec les musiciens du Constantinois dans les années 1980 et se produit assez souvent tant en Algérie qu'en France avec succès mérité. Elle a sorti plusieurs CD......de bonne qualité.

Discographie :
Ar sif (Malouf constantinois)
Souk elasr (Malouf constantinois)
Sidi rached (Malouf constantinois)
Sur cet enregistrement elle est entourée par des grands maîtres. Nous avons Zouaoui Fergani, grand frère de Tahar Fergani qui tient le oud luth, Mammar Berchi percussion et Kadour Derssouni flute, et en plus à la guitare nous avons le rossignol constantinois Mohamed Cherif Zarour.

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Alice Fitoussi

 

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Rahmani Salah
Né le 24 juillet 1943 à Constantine. Chanteur et auteur compositeur genre Malouf (Hawzi-Mahjouz-Sejal)

Rahmani Salah

Né dans une famille de mélomanes et dont le père Hassene était joueur de « kanoun » (cithare), Rahmani Salah fréquenta dès l’age de 14 ans les « fundouks » (conservatoires de musique constantinoise de l’époque), il côtoya les grands musiciens et maîtres tels que : Bendjelloul Khoudja, Maamar Benrachi, Larbi et Hamid Benlebjaoui, Kaddour Darsouni et tant d’autres.
Les Rahmani comptent deux grands chanteurs du Malouf : Salah et feu El Hadi son jeune frère dont le style ressemblait à celui du grand et inégalable Raymond Leyris.
D’autre part les Rahmani avaient un jeune frère : Abdelmadjid dit « Riri » très grand virtuose du violon alto qui rivalisait avec Hadj Mohamed Tahar Fergani.

Rahmani Salah pratique le chant et la musique par amour car c’est son hobby puisqu’il était directeur d’une entreprise. Pour terminer Rahmani Salah dédie ce poème à tous les amoureux de la musique de tous les pays :

        « Puis-je rendre ma vie
           Semblable à une flûte de roseau
           Simple et droite
           Et toute remplie de musique » 

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